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Comparing Transitions to Democracy. Law and Justice in South America and Europe | Cristiano Paixão e Massimo Mecarelli
Ce livre collectif, réunissant quatorze auteurs sous la direction de Cristiano Paixão et Massimo Meccarelli est une contribution innovante à l’étude des transitions démocratiques du XXe siècle en Amérique du Sud, en Espagne, au Portugal et en Italie étudiées sous l’angle de l’histoire du droit, plus particulièrement de l’histoire de la justice dans les périodes de sortie de la dictature et de la difficile reconnaissance des crimes commis avant le processus démocratique. En rappelant le combat récent des familles de victimes pour retrouver les corps de leurs parents disparus et le poster du président Bolsonaro (quand il était membre du Congrès) affirmant que « seuls les chiens recherchaient des os », ce livre montre, s’il en était besoin, combien est vive, chez tous ceux qui ont perdu un être cher dans les crimes des dictatures du XXe siècle, la mémoire de ces tragiques événements et la volonté de connaître la vérité, sinon de voir punis les responsables de ces atrocités. En donnant des évaluations précises du nombre des victimes, de celui (beaucoup plus faible) des actions intentées et de celles (encore moins nombreuses) ayant abouti à des condamnations, en décrivant les obstacles rencontrés par les victimes et leurs familles face aux lois d’amnistie et aux politiques fondées sur l’oubli, cet ouvrage est un salutaire rappel pour les lecteurs du monde entier sur la persistance des crimes contre l’humanité et sur leur poids dans la psychologie de millions de personnes à travers tous les continents.
Au-delà de l’émotion que peuvent ressentir les lecteurs, même ceux bien informés de ces questions dans leur pays, mais ayant eu rarement accès à une étude comparative de cette ampleur, ce livre est un très bel exemple d’histoire du droit à l’époque contemporaine, ou si l’on préfère de l’histoire du temps présent. Dans beaucoup de pays, la discipline de l’histoire du droit s’est d’abord développée pour étudier les traditions nationales, qu’elles remontent à l’Antiquité, au Moyen Âge ou aux Temps modernes. Il a fallu, au cours de ces dernières décennies, des engagements individuels et collectifs de quelques spécialistes de l’histoire du droit pour que l’étude du XIXe , puis du XXe siècle, devienne un objet de recherches et d’enseignements à part entière. Sur la période postérieure à la Seconde Guerre mondiale, il a été longtemps objecté que le recul manquait pour apprécier des événements dont les chercheurs avaient pu être des contemporains, du moins dans leur jeunesse. Depuis longtemps cette objection, qui par nature s’affaiblit d’année en année, a été réfutée par les historiens généralistes qui traitent de la seconde moitié du XXe siècle, qu’il s’agisse de l’établissement des régimes démocratiques en Europe après 1945, de la guerre froide, de la décolonisation ou de la fin de l’URSS. Il n’y a aucune raison pour qu’il en aille différemment pour l’histoire du droit : de la part d’auteurs qui sont pour la plupart séparés des événements analysés par l’espace d’une ou deux générations et qui s’efforcent à l’objectivité en travaillant sur les archives et les discours des acteurs de cette histoire contemporaine, l’on peut trouver la même « objectivité » que chez les historiens étudiant des périodes plus anciennes avec un vocabulaire et un regard qui eux sont nécessairement contemporains. De plus, le sujet traité dans ce livre concerne au plus haut point l’histoire du droit : il s’agit d’analyser le contenu et la portée de textes constitutionnels, de lois (particulièrement de lois d’amnistie), de jugements, de prises de position doctrinales qui constituent autant de pièces de dossiers pouvant être vérifiés ou discutés (« falsifiables » selon le vocabulaire de Popper). Leia Mais
Augmented Reality in Tourism/Museums and Heritage: A New Technology to Inform and Entertain | Vladimir Geroimenko
El uso de la realidad aumentada (RA), ¿realmente fomenta el aprendizaje en entornos patrimoniales? ¿Qué rol deberá desempeñar el docente ante el progresivo avance de estas tecnologías? ¿En qué medida ha determinado la situación sanitaria provocada por la covid-19 su implantación en los museos? A estas y otras preguntas tratan de dar respuesta los cincuenta autores que han participado en la redacción de Augmented Reality in Tourism, Museums and Heritage: A New Technology to Inform and Entertain (“Realidad aumentada en turismo, museos y patrimonio: Una nueva tecnología para informar y entretener”), monográfico de investigación editado por Vladimir Geroimenko y publicado en lengua inglesa. Este texto se presenta así como el sucesor de una serie compuesta por otros cinco volúmenes de la misma editorial, Springer, en la que desde 2014 se ha teorizado sobre las implicaciones del uso de la Realidad aumentada (RA) en los ámbitos del arte (I y II), los juegos (I y II) y la educación. Leia Mais
Queer in the Tropics: Gender and Sexuality in the Global South | Pedro Paulo Gomes Pereira
Queer in the Tropics: Gender and Sexuality in the Global South, de Pedro Paulo Gomes Pereira, é apresentado pelo autor como um livro-experiência. São vidas e teorias que tecem trajetórias e(m) afetos. Pedro Paulo vai incorporando seus encontros com experiências-outras, e aqui o uso do gerúndio se faz necessário, posto que o movimento e o devir são constituintes de um caminhar que segue abalando as teorias que viajaram aos trópicos, ao Sul Global. O livro constrói uma análise que, a partir da teoria queer, convida à interpelação da configuração sexo/gênero como parte do projeto colonial.
Ensaio passos entre mundos e teorias, daqui do interior, com um olhar caipira de quem desconfia de muita coisa: o encontro com o livro me afetou de modo a querer contar umas histórias com Pedro Paulo. Mas, no meio do caminho tinha uma pedra1. Não bastasse Richard Miskolci ter escrito a apresentação, Judith Butler escrevera o prefácio do livro. Para que eu adentraria nessa prosa? Leia Mais
Educational memory of Chinese Female Intellectuals in Early Twentieth Century – JIANG (SEH)
Lijing Jiang /
JIANG, L. Educational memory of Chinese Female Intellectuals in Early Twentieth Century. Singapore: Springer, 2018. Resenha de: GUO, Mengna. Social and Education History, v.9, n.2, p.224-226, feb., 2020.
Educational Memory of Chinese Female Intellectuals in Early Twentieth Century describes the campus life, teacher-student interaction, academic career, and ideological change of the first generation of female intellectuals trained in higher education in China as the Chinese society changed in the early 20th century.
Using the research methods of life history, oral history, and history of mentalities, the author reveals the special experiences and ideological journeys of Chinese female intellectuals by the literature works of three firstgeneration Chinese female intellectuals and other people’s interpretations and commentary on their works. It also analyzes the relationship between many factors such as society, academia and education, especially higher education, and female intellectuals.
Chapter 1 is the introduction of the whole book. It explains the emergence of Chinese intellectuals, in particular, Chinese female intellectuals. The author also illustrates two essential factors that promote the transformation of traditional Chinese intellectuals into contemporary intellectuals, and states research methods.
Chapter 2 Flexible Borderline: Beijing Female Normal School in 1917 describes the architectural structure design of Beijing Female Normal School and the relationship between its design and traditional Chinese culture. After that, the author introduces the educational life of the students of Special Training Major of Chinese Literature and Language in Beijing Female Higher Normal College and compares the traditions of female education in feudal China with the educational situation of Peking University that only recruit male. The process and obstacles of Beijing Female Normal School transformed to Beijing Female Higher Normal University are also mentioned, as well as the role played by key men during this process. All of the above indicate the variability of the external environment and the reconstruction of social order in China, providing possibilities for social and educational changes.
Chapter 3 Diversified Traditions: Early Education Life of Female Individuals describes the early life and educational experience of three firstgeneration female intellectuals in China– Cheng Junying, Feng Shulan and Lu Yin. Their early experience reveals their reasons for giving up traditional female identities and lifestyles, as well as their motivation to study. It is a very unique growth experience and life story different from the male intellectual.
In the 19th century, there were three schools of thought in the mainstream of Chinese literature academia in the 1990—Tongcheng Style, Wenxuan Style, Jiangxi Style inherited from Song Dynasty. In chapter 4 Education Situation Plagued by Academic Conflicts: Beijing Female Higher Normal College During May Fourth Movement, since Hu Shi proposed literary reform, the concept of orthodox literature ideas began to be criticized at the end of 1916, and two Chinese literature masters coming to the Special Training Major of Chinese Literature and Language of Beijing Female Normal School in August 1918 proposed to “carry on extinct studies and support marginal studies”. But this cannot stop the rejection of the new trend of thought. The reform of Chen Zhongfan and the emerging of intellectuals such as Hu Shi and Li Dazhao not only contributed to the establishment of a modern academic education system, but also provided indispensable conditions for the generation of Chinese female intellectuals.
In Beijing Female Higher Normal College, the three female intellectuals underwent the impact of traditional Chinese learning and new culture, revolutionists and reformists. Their obedience and stubborn abidance to traditions and authority were replaced by independent choice-making rights.
Chapter 5 Seeking for and Recognizing the New Identity: Female Individual’s Transmutation and Rebirth deeply describes the transformation of three females, Cheng Junying, Feng Yuanjun (Feng Shulan), and Lu Yin, in Beijing Female Higher Normal College and their academic interaction with the teacher. Meanwhile, the three female intellectuals also gradually found their true vocation and the “irreplaceable” inner aspiration and interest through constant attempts and exploration under the intricacies of influences.
Although the three Chinese female intellectuals’ early experiences and specific careers are different, they all “had the responsible sense of ‘mission in life’ inherited from Chinese traditional culture or inspired by the society behind their personal interest and pursue”. Chapter 6 Scholars and Academia: Female Individuals’ Long Journeys for Gentry introduces the educational life, academic life and family life of the three female intellectuals after they left the campus. In this period, they have encountered harsh life and challenges, but the spirit which transcends personal interest and considers culture inheritance as personal responsibility has driven them to move forward.
This book shows the changes in thoughts and interests experienced by three Chinese female intellectuals with the changes of the broad social context. At the same time, it also tries to show the special role played by higher education in promoting academic transformation and establishing a modern academic education system.
Mengna Guo – Universidad de Barcelona. E-mail: guomengna19940511@gmail.co.
[IF]Geography education for global understanding – DEMIRCI et al (I-DCSGH)
DEMIRCI, A.; DE MIGUEL GONZÁLEZ, R.; BEDNARZ, S. W. (eds.). Geography education for global understanding. Nueva York: Springer, 2018. Resenha de: LÓPEZ, María Sebastián. Íber – Didáctica de las Ciencias Sociales, Geografía e Historia,n.97, p.81-82, out./dez. 2919.
Esta obra pretende dar a conocer el valor formativo y científico de la geografía, sobre todo a la hora de abordar temas relativos a la compresión global del planeta y su sostenibilidad. Geography education for global understanding es el tercer número de la serie «Perspectivas Internacionales sobre Educación Geográfica», que resulta de un acuerdo entre la Comisión de Educación Geográfica de la UGI y la editorial Springer.
En este volumen se aborda cómo el mundo (en general) y los países individuales (en particular) están experimentando problemas sociales, económicos y ambientales que afectan directa e indirectamente a sus sociedades, poniendo en valor las capacidades de la geografía. Al respecto, se argumenta que a través del aprendizaje de esta disciplina se pueden explorar las relaciones espaciales de los fenómenos sociales y físicos en diversas escalas y sugerir soluciones a problemas importantes y persistentes. En efecto: la educación en geografía en las escuelas de primaria y secundaria atesora un enorme potencial para proporcionar a la próxima generación el conocimiento, los procedimientos y las actitudes necesarios para trabajar en la comprensión y la solución de problemas globales. De una forma u otra, hay varios temas relacionados con la educación global y la educación ciudadana global –como los derechos humanos, la gobernanza mundial, la sostenibilidad, la paz, la identidad y la diversidad cultural, entre otros– que son habituales en los currículos nacionales de geografía.
Bajo esta perspectiva, la obra se divide en tres secciones que agrupan un total de veintiún capítulos.
La primera parte del libro afronta el marco teórico y las relaciones entre el conocimiento geográfico, los contenidos disciplinarios y la comprensión global. A pesar de los enfoques críticos con respecto a la educación global, tres capítulos abordan los nuevos desafíos de la educación en geografía, promoviendo la adquisición de una competencia ciudadana bajo una perspectiva globalizadora.
La comprensión global supone una oportunidad para contribuir a la renovación de la educación en geografía: así, las tecnologías geoespaciales y las prácticas de clase basadas en problemas son formas concretas de innovar la ensenanza de la geografía y convertirla en una asignatura más atractiva y motivadora para el alumnado. Este es el tema de la segunda sección del libro.
Finalmente, en la tercera parte, se desarrolla un análisis comparativo internacional a través de diez países (diez capítulos) que recoge los contenidos y experiencias geográfico- educativas relacionadas con la comprensión global.
El libro concluye con una hoja de ruta cuyo objetivo es fomentar los conocimientos, las habilidades y las prácticas geográficas de manera individual y colectiva, a escala local y global, en los diferentes elementos de la geografía, y promover un aprendizaje geográfico acorde con el mundo global en el que vivimos.
Resumiendo, en Geography education for global understanding se defiende que los desafíos espaciales del aprendizaje de la escala global solo pueden abordarse si el estudiantado más joven los percibe en el ámbito de lo local y nacional. Las migraciones internacionales, la rápida urbanización, la deslocalización, las alteraciones del paisaje causadas por el aumento de las temperaturas son, entre otros, buenos ejemplos para realizar estudios de casos en contextos locales que permitan la comprensión de los cambios sociales y espaciales actuales en el mundo.
En definitiva, una magnífica obra en la que no solo se tratan los temas principales de manera exhaustiva, sino en la que se ofrecen distintas alternativas didácticas a través de ejemplos llevados a cabo en el aula.
María Sebastián López – E-mail: msebas@unizar.es
[IF]An Introduction to Zooarchaeology – GIFFORD-GONZALEZ (IA)
Diane Gifford-Gonzalez (esquerda) e Elizabeth Reitz (direita) https://en.wikipedia.org.
GIFFORD-GONZALEZ, D. An Introduction to Zooarchaeology. (Sn.): Springer, 2018. 604p. Resenha de: MONDINI, Mariana. Mucho más que una introducción a la zooarqueología. Intersecciones en Antropología, Buenos Aires, v.20, n.2, ago./dic., p.283-285, 2019.
El reciente volumen de Diane Gifford-Gonzalez (2018) es una referencia fundamental para la zooarqueología. Se trata de una obra muy abarcativa, que estuvo en preparación por veinticinco años, según cuenta la propia autora (Grad 2018), y que trata una multiplicidad de temas de diferente nivel de generalidad. Uno de sus principales valores consiste precisamente en que aborda desde cuestiones epistemológicas que subyacen a todo análisis hasta otras más prácticas con las que el zooarqueólogo debe lidiar. En este sentido, es uno de los trabajos más originales y completos de la literatura zooarqueológica moderna.
Contribuye a ello que se nutre de ejemplos de todo el mundo, incluida la región neotropical y específicamente Argentina, lo que suma cierta familiaridad al tratamiento de los diferentes temas. Además, el libro contiene numerosas ilustraciones que contribuyen a transmitir la información, lo que lo vuelve muy claro y de fácil lectura. El hecho de que cada capítulo incluya sus propias referencias bibliográficas facilita la búsqueda de las fuentes referidas. Además, el volumen cuenta con un detallado índice temático al final.
Diane Gifford-Gonzalez (Department of Anthropology, University of California, Santa Cruz, EEUU) es una de las principales referentes en la zooarqueología y la tafonomía. Ha publicado numerosos trabajos, entre los que se incluyen muchas contribuciones fundamentales sobre la teoría y los métodos de estas disciplinas. Es una de las primeras arqueólogas formadas en el estudio de restos faunísticos, y su perspectiva es ampliamente internacional. Ha llevado a cabo investigaciones en África y Norteamérica, ha brindado seminarios en diversos países y se ha nutrido de las investigaciones realizadas en todos ellos. La influencia de sus siempre renovadas ideas es altamente significativa en la zooarqueología y tafonomía globales, en particular en Argentina, país que visitó en 2007 ( International Council for Archaeozoology [ICAZ] 2007).
El libro consta de cinco secciones que contienen un total de 26 capítulos. Las primeras secciones consisten en una introducción a la zooarqueología y a su historia. Desde aquí se evidencia la perspectiva internacional de la autora, que incluye una historización de la disciplina en diferentes países. Además, es destacable la perspectiva de la zooarqueología en el marco de las grandes preguntas de la arqueología. Otro aporte significativo de esta parte del libro –y que constituye una de las contribuciones más valiosas de la obra– es la síntesis de las consideraciones filosóficas y epistemológicas subyacentes a las investigaciones zooarqueológicas. Además de abordar la naturaleza de la causalidad en los sistemas biológicos y de sistematizar conceptos clave como los de analogía y uniformismo, aquí Gifford-Gonzalez desarrolla su concepción de un abordaje basado en los productos, que es uno de los aportes fundamentales de la autora a los campos de la zooarqueología y la tafonomía. Dicho abordaje es relevante a diferentes modelos y marcos teóricos, ya que el contexto más general, o sea, el nivel inferencial de mayor amplitud, puede ser de diferente naturaleza de acuerdo con la perspectiva que adopte el investigador.
La segunda sección del volumen trata sobre la naturaleza de las evidencias, en particular de los vertebrados. Esta sección incluye un capítulo sobre cuerpos y restos de vertebrados como materiales uniformes, donde se tratan las propiedades de huesos, dientes y otros tejidos animales, y otros capítulos sobre las propiedades intrínsecas de los huesos. Uno de ellos aborda la cuestión de por qué los animales comen animales, y trata temas tales como los requerimientos nutricionales que aportan los alimentos de este origen y sus variaciones. En esta sección también se trata de cómo podemos determinar taxones e inferir tamaño corporal, sexo y edad de los animales a partir de sus huesos y dientes, y la relevancia de estas cuestiones para la zooarqueología, considerando aspectos tales como la distinción de animales silvestres versus domésticos y la inferencia de la estacionalidad de las ocupaciones arqueológicas a partir de los recursos animales utilizados. Atravesando esta sección, como en toda la obra, se tratan los distintos aspectos tafonómicos que condicionan los patrones inferidos en el registro arqueofaunístico.
La siguiente sección trata sobre los abordajes prácticos del análisis zooarqueológico, desde el campo hasta el laboratorio y más allá. Incluye un capítulo sobre recuperación en campo, métodos de laboratorio, registro de datos y curación, donde se abordan todos los pasos, desde el diseño de una investigación hasta la generación de datos y su archivo. Luego se tratan temas centrales en todo compendio sobre zooarqueología, como lo son la identificación, incluidas las decisiones de clasificación y sus consecuencias analíticas, y las unidades básicas de cuantificación y su relación con las preguntas de investigación.
Sigue una sección que presenta una descripción muy detallada de la identificación de procesos causales, efectores y actores (sensu Gifford-Gonzalez 1991), a partir del abordaje basado en los productos. Esta parte incluye un capítulo sobre la fragmentación ósea de origen antrópico, animal y geológico. Otros dos capítulos tratan sobre los efectos de los actores naturales sobre los huesos, incluyendo mamíferos carnívoros, ungulados y roedores, además de reptiles y aves. Aparte de considerar en detalle las trazas de estos diferentes actores, la autora aborda las condiciones bajo las cuales ellas varían. De este modo trasciende los tratamientos meramente descriptivos o metodológicos del tema, como lo hace a lo largo de todo el trabajo. Los dos capítulos siguientes versan sobre los efectos del comportamiento humano en los huesos, y abarcan todas las actividades, desde el corte y la percusión hasta el procesamiento culinario y la conservación, y sus implicancias. Aquí dedica un apartado al omnipresente problema de la equifinalidad, y también uno a la posibilidad de discernir arqueológicamente el descarte derivado de actividades culinarias domésticas. Luego aborda los efectos de invertebrados, de plantas y de procesos geológicos, tanto bioestratinómicos como diagenéticos, en el registro faunístico.
Finalmente, una última sección incluye un rico análisis sobre la inferencia de los contextos de comportamiento, sociales y ecológicos, enfocada en los niveles inferenciales de mayor generalidad. Esta, junto con la tercera, conforma una de las partes más originales de esta comprehensiva obra, e incluye un capítulo sobre el análisis de conjuntos formados por múltiples agentes, un desafío al que todo zooarqueólogo y tafónomo deben enfrentarse. La utilidad de este capítulo yace no solo en que trasciende la más clásica descripción de los efectos de cada actor, o bien de las diferentes trazas más allá del actor que las produce (Fernández-Jalvo y Andrews 2016), para evaluar la complejidad de conjuntos reales, sino que además lo hace con ejemplos concretos. Otro capítulo se centra en el uso de unidades de cuantificación y estadística. Mientras que estos aspectos son tratados en profundidad en otros volúmenes (e.g., Lyman 2008), este trabajo se centra en sus usos en el marco del razonamiento zooarqueológico, en función de los objetivos de la investigación. Los siguientes capítulos de esta sección abordan las problemáticas de la desarticulación de los vertebrados, su dispersión, desmembramiento y transporte selectivo, y específicamente el transporte selectivo mediado por la nutrición; la durabilidad ósea; los perfiles de mortalidad; abundancia de especies y diversidad taxonómica; y las perspectivas de los estudios de isótopos, genética, ecología histórica y conservación, incluyendo las implicaciones de la zooarqueología aplicada. Estos capítulos se nutren, también, tanto de consideraciones teóricas, como de ejemplos concretos que los enriquecen. Los últimos capítulos de esta sección atañen a los marcos interpretativos más generales, y tratan de la relación de la zooarqueología con la ecología del comportamiento y con el estudio de las relaciones sociales, salpicados de cuestiones concretas sobre cómo abordar las grandes preguntas, así como del presente y futuro de la zooarqueología, donde la autora aporta su perspectiva más personal y su visión a partir del largo camino recorrido. En este sentido, su apelación a una documentación exhaustiva de los materiales arqueofaunísticos que estudiamos, que está en la base de cualquier análisis más sofisticado, así como a una descripción explícita de los métodos que empleamos para su análisis, asumen una gran relevancia como criterios que iluminen la zooarqueología de las próximas décadas.
En suma, tal como enuncia el título del volumen, esta comprehensiva obra brinda una introducción a la zooarqueología o, más bien, mucho más que una mera introducción. Ofrece una revisión crítica y bien documentada de la historia y teoría de la disciplina, así como también de una serie de actores y procesos que generan modificaciones óseas, tanto naturales como antrópicas, y sus trazas. Contiene asimismo un compendio actualizado de las estimulantes ideas sobre la naturaleza del registro zooarqueológico y los abordajes más productivos para su estudio desarrolladas por Diane Gifford-Gonzalez a lo largo de décadas, y esta es, en mi opinión, su contribución más valiosa. La autora ha trabajado como pocos la cadena inferencial desde las trazas observables en el registro fósil hasta los niveles inferenciales más generales, incluso desde diversos marcos teóricos, y esa riqueza analítica y claridad argumental atraviesan este volumen. Estos aportes de Gifford-Gonzalez han sido fundamentales en el desarrollo de la zooarqueología y la tafonomía, y constituyen una de las contribuciones más valiosas de esta obra indispensable en la biblioteca de todo laboratorio zooarqueológico.
AGRADECIMIENTOS
Quisiera expresar mi gratitud a Diane Gifford-Gonzalez por compartir su obra conmigo, a Atilio Zangrando por su invitación a escribir esta reseña y a Milena Sesar por contribuir a mejorarla con la edición del manuscrito.
REFERENCIAS CITADAS
Fernández-Jalvo, Y. y P. Andrews 2016 Atlas of Taphonomic Identifications: 1001+ Images of Fossil and Recent Mammal Bone Modification (Vertebrate Paleobiology and Paleoanthropology). Springer, Dordrecht. [ Links ]
Gifford-Gonzalez, D. 1991 Bones are not enough: Analogues, knowledge, and interpretive strategies in zooarchaeology. Journal of Anthropological Archaeology 10 (3): 215-254. [ Links ]
Gifford-Gonzalez, D. 2018 An Introduction to Zooarchaeology. Springer, Cham. [ Links ]
Grad, R. 2018 Prof. Gifford-Gonzalez Releases Text “Twenty-Five Years in the Making”. https://anthro.ucsc.edu/news/news-articles/gifford_gonzalez_textbook.html (22 de junio 2019). [ Links ]
International Council for Archaeozoology (ICAZ) 2007 Newsletter of the International Council for Archaeozoology 8 (2): 3. [ Links ]
Lyman, R. L. 2008 Quantitative Paleozoology. Cambridge University Press, Cambridge. [ Links ]
A critical overview of biological function – GARSON (Ph)
GARSON, J. A critical overview of biological functions. Dordrecht: Springer, 2016.Resenha de: LAZZERI Felipe. Funções biológicas em chave etiológico-selecionista. Philósophos, Goiânia, v. 24, n. 2, p.205-222, jul./dez., 2019.
O conceito de função, na acepção teleológica do termo (não função no sentido matemático), conota processos e ob-jetos dirigidos a finalidades ou propósitos. Em razão de ele ser utilizado para descrever vários traços em ciências bioló-gicas – tais que traços anatômicos, histológicos e compor-tamentais dos organismos –, frequentemente as funções, nesses casos, têm sido chamadas de funções biológicas. Os contornos do conceito de função biológica (isto é, os crité-rios sob os quais ele se aplica), os compromissos ontológicos envolvidos em seu uso e suas conexões inferenciais com o núcleo teórico das ciências da vida, entretanto, não são cla-ros, e por vezes isso resulta em usos discrepantes entre si. Daí, conjugado-se com a importância do conceito, suscita-rem uma série de debates em filosofia da biologia, que já se estendem a várias décadas (a partir inicialmente de traba-lhos como os de AYALA, 1970; CANFIELD, 1964; NAGEL, 1961; WIMSATT, 1972; WRIGHT, 1973; e, ain-da antes, no contexto das ciências do comportamento e da cibernética, trabalhos como os de BRAITHWAITE, 1953; e ROSENBLUETH et al., 1943, para mencionar apenas al-guns). Esses debates são objeto de ampla revisão e balanço examinativo no livro de Garson A Critical Overview of Biolo-gical Functions (Springer, 2016, vii + 113pp), que aprofunda e atualiza uma revisão que o autor havia desenvolvido de forma mais compacta em um verbete há alguns anos (GARSON, 2008).
Já dispomos de alguns trabalhos que revisam ampla-mente a literatura metateórica sobre funções biológicas (como, por exemplo, NISSEN, 1997). Mas a revisão ofere-cida no livro de Garson (2016) é talvez a mais abrangente e atual de que dispomos hoje a respeito do assunto. Nesta re-senha, procuramos destacar as linhas gerais do percurso metodológico do livro, bem como a abordagem das funções nele sugerida por Garson, que ele denomina ‘teoria dos e-feitos selecionados generalizada’ (generalized selected effects theory), uma tentativa de aprimorar a teoria etiológico-selecionista das funções, articulada notoriamente por Wri-ght (1973), Millikan (1984) e Neander (1991). Além disso, levantamos algumas breves ponderações a alguns pontos do livro, inclusive à abordagem específica sugerida por Garson, embora sem objetar a plausibilidade dela em si.
O livro começa (cap. 1) com um levantamento de desi deratos – adotados por Garson em capítulos subsequentes – para uma teoria das funções. Garson destaca três: (a) coe-rência com o contraste que as atribuições de funções cono-tam em relação a acidentes; (b) dar sentido ao caráter explicativo que as atribuições de funções costumam ter; e (c) coerência com o dito caráter “normativo” do conceito de função. O desiderato (a) refere-se ao fato de que não con-tamos como funções de um traço acontecimentos mera-mente acidentais que envolvem ou provocam. No exemplo clássico usado para ilustrar isso, atribuímos ao coração a função de irrigar o sangue no corpo, mas não produzir cer-tos sons, ainda que isso seja algo que o coração também produz. Para tomarmos um exemplo talvez mais intuitivo, quando uma suçuarana (Puma concolor) sai para caçar, dize-mos que seu comportamento tem como uma função obter alimento (para si ou para sua prole). Essa atribuição de fun-ção contrasta com certas coisas que o animal faz de modo incidental, tais que, possivelmente, espantar uma preza ao movimentar a relva, projetar reflexo em uma poça, acabar esmagando uma formiga ao correr, etc.
O desiderato (b), por sua vez, sugere que uma boa teo-ria das funções biológicas deve harmonizar-se, de algum modo, ao fato de que muitas das atribuições de funções são dadas em resposta a perguntas sobre por que um dado traço existe ou existiu. Assim, por exemplo, diante da curiosidade sobre o porquê das diferentes vocalizações das suçuaranas (miados, sons ásperos e outros), podemos explicá-las por re-ferência a suas respectivas funções em dados contextos, co-mo as funções de atrair companheiros à distância, intimidar rivais e assim por diante (cf. ALLEN et al., 2016). Garson (2016) deixa claro que o desiderato (b) deixa em aberto se o caráter explicativo que as atribuições de funções costumam possuir se trata de explicação em sentido causal ou não: “[H]á outras maneiras de satisfazer a esse aspecto das fun-ções sem entender explicação em sentido causal” (p. 5).
O desiderato (c), por fim, diz respeito ao fato de que o conceito em pauta se aplica mesmo em casos em que o tra-ço não desempenha sua função, seja momentaneamente, se-ja de modo mais estável no tempo. Mesmo que o animal vá caçar e não seja bem-sucedido em obter alimento, ou emita vocalizações associadas à atração de companheiros, mas a-cabe não atraindo nenhum, seu comportamento não deixa de ter tido essas respectivas funções. Como Garson pontua, o termo “normativo”, usado para designar essa característi-ca do conceito de função, não quer dizer que o traço deva desempenhar suas funções, em um sentido moral, mas ape-nas que “[É] logicamente possível que um caso particular de um traço tenha uma função que não possa [talvez tempora-riamente], de fato, realizar” (p. 5).
Ainda no capítulo 1 do livro, Garson explica que, ao seu ver, indiferentemente de se as teorias das funções sobre as quais se debruça são propostas como (i) análises concei-tuais, (ii) definições teóricas ou (iii) explanações conceituais à la Carnap (1962), o que importa é que, para se mostrar plausíveis, estejam em consonância com o uso real do con-ceito em biologia e nela se mostrem úteis. Desse modo, se-gundo o autor, a abordagem pode-se mostrar plausível apenas se capturar critérios subjacentes ao(s) modo(s) como o conceito vem sendo empregado em contextos das teoriza-ções em biologia. Propostas em termos de análise conceitu-al, a exemplo daquela de Wright (1973), (i) prezam pela consonância com nuanças semânticas comuns do conceito, em seus usos típicos; inclusive, se for o caso, científicos. Propostas em termos de definição teórica, como aquela de Millikan (1984; 1989), (ii) colocam-se, conforme interpreta Garson, no mesmo pé que a teorização científica, e tendem a mitigar a relevância da consideração das nuanças básicas do conceito envolvidas em seu uso comum, reputando-as com bastante chance de ser enganadoras. O empreendi-mento de definição teórica, explica Garson, compreende sua tarefa como sendo análoga à busca por definições tais que a de calor como energia cinética média de partículas, sal como substância formada por moléculas de cloreto de sódio, e assim por diante. Por sua vez, explanações (explica-tions) conceituais, no sentido carnapiano, (iii) veem-se como propostas de substituição de um termo vago (com contor-nos imprecisos e que, embora com casos paradigmáticos de aplicação, deixam dúvida sobre sua aplicabilidade a muitas situações) por um termo com critérios precisos. O empre-endimento em termos de (iii) é feito sob um crivo funda-mentalmente pragmático (preocupado com a aplicabilidade eficiente e que mostre resultados úteis), e sem uma preten-são realista de que haja algo como um “tipo natural” (natu-ral kind) a ser capturado por uma definição das funções biológicas. Apesar das diferenças entre (i)-(iii), todas devem ser avaliadas, segundo Garson, conforme consigam “refletir a ciência bem, e devem resultar em teorias que os cientistas possam achar úteis” (p. 10); e esse “refletir bem a ciência” envolve “ser razoavelmente limitadas (constrained) pelo uso biológico real” (p. 1).
A nosso ver, porém, ao fazer tal asserção, Garson (2016) deixa passar despercebido que o conceito em pauta tem uma carga semântica trazida a contextos científicos a partir, pelo menos em parte, de contextos ordinários. Os desidera-tos (a)-(c) que Garson aponta como condições para uma te-oria satisfatória das funções remetem a nuanças do conceito em seus usos ordinários, e não originados na biologia con-temporânea. O fato, por exemplo, de que atribuímos fun-ções a comportamentos, mas não a aspectos e efeitos acidentais neles envolvidos (como exemplificado anterior-mente), é revelado pela análise do uso comum do conceito (cf. LAZZERI, 2013b; 2014b; WRIGHT, 1973). Portanto, a nosso ver, embora Garson (2016) não se comprometa expli-citamente com características específicas de (i) – os empre-endimentos em termos de análise conceitual –, antes, ao contrário, procurando-se manter neutro entre (i)-(iii), ele na verdade implicitamente admite algum compromisso, mes-mo que parcial, com (i).
Além disso, ainda a esse respeito, a nosso ver, a compa-tibilidade da adoção dos desideratos (a)-(c) para avaliar teo-rias das funções e, ao mesmo tempo, do imperativo de condizência com usos reais do conceito em biologia, é algo problemático. Pois pode, naturalmente, haver incompatibi-lidade entre um uso em âmbito científico, por parte de um ou mais biólogos, e os desideratos (a)-(c). Ou seja, um bió-logo pode assumir, de forma implícita ou explícita, com-promissos com uma interpretação das funções que passem amplamente por cima de nuanças básicas do conceito (por exemplo, se AMUDSON & LAUDER, 1994, estiverem certos). Diante de um tal conflito, é preciso um critério que o resolva, mas Garson (2016) não o oferece.
Pode, a princípio, haver fortes razões para se fazer uma alteração em nuanças básicas do conceito. Por exemplo, se (a), (b) ou (c) não se mostrassem (ao contrário do que algu-mas abordagens sugerem) compatíveis com a síntese mo-derna em biologia, teríamos talvez boas razões para readaptar as correspondentes nuanças, senão para rejeitar seu uso em biologia. Entretanto, às vezes pode também o-correr simples erro de categoria (no sentido de RYLE, 1949), sem qualquer pretensão de se propor uma revisão em nuanças básicas do conceito. Isto é, pode-se incorrer em um uso incoerente com (a)-(c) que não passaria despercebi-do ao se constatar essas nuanças básicas. O ponto, aqui, é que há certa tensão, aparentemente não resolvida por Gar-son, entre abraçar os desideratos (a)-(c) como pedra de to-que para se avaliar as teorias das funções e também adotar a perspectiva de que uma teoria das funções só pode revelar-se plausível caso condiga com “seu uso real” em biologia.
Nos cinco capítulos seguintes (caps. 2-6), Garson passa a descrever as características de um amplo leque de teorias da função formuladas até então, bem como suas qualidades e críticas enfrentadas, com base em parte nos desideratos (a)-(c). As duas teorias em maior evidência nos debates nas últimas décadas (cf., por exemplo, CAPONI, 2012; CHEDIAK, 2018; NUNES-NETO & EL-HANI, 2009) são tratadas nos capítulos 3 e 5: nomeadamente, o capítulo 3 é dedicado à teoria etiológica-selecionista (ou dos efeitos sele-cionados), em suas formulações por Wright (1973), Milli-kan (1984), Neander (1991) e outros; e o capítulo 5 é dedicado à teoria das funções como papeis causais (teoria sistêmica), desenvolvida por Cummins (1975). As outras teorias tratadas no livro são: um conjunto de abordagens anteriores aos debates mais recentes na literatura em filoso-fia da biologia (cap. 2), incluindo aquelas de Rosenblueth et al. (1943) e Braithwaite (1953); a teoria das funções em termos de incremento na aptidão biológica (cap. 4), devida a Canfield (1964) e reformulada por Bigelow e Pargetter (1987), Walsh (1996) e outros; e, ainda, visões alternativas recentes (cap. 6), incluindo a teoria etiológica fraca de Bul-ler (1998), versões da concepção organizacional (como a de SCHLOSSER, 1998) e a teoria modal de Nanay (2010). Ademais, cabe mencionar que Garson dedica uma seção do capítulo 5 a perspectivas pluralistas sobre as funções.
Não é nosso propósito, nesta resenha, reapresentar to-das essas teorias e o exame crítico delas por Garson. Gosta-ríamos, entretanto, de destacar a concepção defendida pelo autor, a teoria generalizada dos efeitos selecionados (que o autor já havia articulado previamente em trabalhos como GARSON, 2011). Para defendê-la, a estratégia básica do au-tor é mostrar que, com exceção desse tipo de teoria, os de-mais tipos não conseguem resolver problemas que, em última instância, resumem-se a uma ou mais falhas quanto aos desideratos (a)-(c) – estratégia essa já adotada pioneira-mente por Wright (1973), em relação a abordagens de sua época, embora não de forma tão sistemática quanto Garson (2016). A vantagem da formulação específica do autor, em relação a versões anteriores de teoria etiológico-selecionista, é, segundo ele, ser menos restritiva, sem comprometer a sa-tisfação dos desideratos (a)-(c): “O principal argumento em favor para essa teoria dos efeitos selecionados generalizada é que ela satisfaz os mesmos desideratos que a visão conven-cional dos efeitos selecionados, mas sem aparentes restri-ções arbitrárias” (p. 59).
Grosso modo, conforme as formulações de Millikan (1984; 1989) e Neander (1991) – “a visão convencional” e tiológico-selecionista –, um traço T (por exemplo, uma vo-calização da suçuarana) possui a função de realizar F (por exemplo, intimidar rivais) se F é algo para o qual foi sele-cionado, em um sentido darwiniano de seleção. Ou seja, T possuir F quer dizer que realizar F é uma propriedade de T em virtude da etiologia de T, que envolve: (1) processos de variação entre itens de uma população de ancestrais de T (algumas vocalizações de ancestrais de suçuaranas eram ás-peras, outras vocalizações não); (2) sucesso diferencial de al-guns desses itens em relação aos outros, por possuírem uma ou mais características c¹,…, cn, requeridas no ambiente em que interagem (certas vocalizações ásperas resultavam em intimidação de rivais, e outras não); e (3) retenção das vari-antes bem-sucedidas por meio de mecanismos de cópia e replicação (os organismos bem-sucedidos em intimidar ri-vais tenderam a sobreviver mais e a se reproduzirem, propa-gando mutações gênicas responsáveis pelo referido fenótipo). Na formulação de Millikan (1984; 1989), em es-pecífico, propõe-se ainda que certos traços D possuem fun-ções derivadas G a partir de traços que possuem funções em virtude de história de seleção, sem que D mesmo tenha sido diretamente selecionados por realizarem G. A ideia é que D (por exemplo, uma pigmentação inédita em camaleões) tem uma função G (camuflagem) se há um T (mecanismos de troca da pigmentação do camaleão), oriundo de história de seleção, que realiza G (camuflagem) por meio da produção de D (cf. também [LAZZERI, 2013a; 2014a]).
A formulação que Garson (2016, cap. 3, §3.4) sugere como alternativa tem como ponto de partida o núcleo geral da teoria etiológico-selecionista, comum às formulações de Millikan e Neander; e propõe uma alteração no entendi-mento dos processos de seleção envolvidos nas etiologias dos traços funcionais. Segundo Garson, seria demasiado restritivo exigir que, nesses processos, haja sempre retenção por meio de mecanismos de cópia e reprodução. Ou seja, o autor problematiza o requisito (3) supramencionado, refe-rente às condições para haver uma etiologia selecionista re-levante.
Garson, ao problematizar (3), tem sobretudo em vista acomodar a aprendizagem (ou condicionamento) operante como um tipo de processo de seleção que confere funções a comportamentos no âmbito ontogenético. Millikan (1984; 2004) tem um interesse explícito em acomodar o referido tipo de aprendizagem como um processo de seleção e, as-sim, abranger os comportamentos operantes como traços funcionais em termos de sua teoria etiológico-selecionsta. Porém, Garson (2016) considera que na aprendizagem ope-rante não há exatamente retenção por meio de cópia e re-produção. A retenção, na aprendizagem operante, dá-se por meio de mecanismos sinápticos, e não há cópia e geração de sinapses novas, mas, sim, alteração em suas configurações, conforme resultem ou não em reforçamento: “Não há ne-nhum sentido em que uma dada sinapse se reproduza. An-tes, elas meramente persistem melhor ou pior do que outras” (p. 58). Daí o autor sugerir, no lugar da “formula-ção bastante liberal da seleção dada por Millikan”, que “[A] função de um traço consiste na atividade que levou ao seu reforçamento diferencial ou à sua reprodução diferencial em uma população biológica” (p. 58). A seleção natural envolve retenção por meio de mecanismos (nomeadamente, genéti-cos) de cópia e reprodução, mas na seleção em processos de aprendizagem operante a retenção é apenas persistência di-ferencial de comportamentos por meio de alterações nas configurações sinápticas.
A proposta de Garson, embora ele não o note, ou pelo menos não o mencione no livro, pode ser entendida como estando em certa consonância com vários autores em psico-logia comportamental, como Skinner (1953; 1976/1974; 1981), Rachlin (1976) e Baum (2005), além de com a epis-temologia evolutiva de Popper (2010/1973), que desde há tempo tomam a aprendizagem operante como um processo análogo à seleção natural. Inclusive, esses autores não traba-lham com a analogia entre aprendizagem operante e seleção natural em termos de retensão por meio de mecanismos de cópia e reprodução, mas, justamente, em termos de persis-tência diferencial de comportamentos. Autores como Baum (2001) e Godfrey-Smith (2001) já chamavam a atenção para o fato de que a retenção, em tal aprendizagem, não envolve cópia e reprodução; e que, desse modo, o “algoritmo sele-cionista” – para utilizarmos aqui um linguajar de Dennett (1995) – seria demasiado restritivo caso nele estabeleça-se esse parâmetro específico da seleção na filogênese (cf. [QUEIROZ & LAZZERI]). Portanto, a novidade de Garson (2016) a esse respeito é, a nosso ver, propor uma compreen-são menos restritiva do algoritmo de seleção para a “versão convencional” da teoria etiológico-selecionista, assim corri-gindo-a. (Uma conjugação semelhante de uma compreensão menos restritiva do algoritmo com a teoria etiológico-selecionista figura-se, embora apenas implicitamente e não de forma sistemática e pormenorizada como faz Garson, em [LAZZERI, 2013a; 2014a], em linha com o chamado mode-lo de seleção por consequências de SKINNER, 1981. É o portuno também registrar o estudo de RINGER, 1976, que também concatena a perspectiva skinneriana com a teoria etiológico-selecionista, especificamente em sua formulação pioneira por WRIGHT, 1973.)
Para finalizar, consideramos que o livro em pauta reúne um rico arsenal de respostas a críticas feitas à teoria etioló-gico-selecionista. Apenas para ilustrar, uma das críticas su-gere que tal teoria não condiz com o fato de que por vezes se atribui funções em biologia sem que se lance mão de qualquer referência a histórias de seleção, testando-se hipó-teses referentes a características dos traços no ambiente pre-sente (cf., por exemplo, AMUDSON & LAUDER, 1994). Garson (2016, p.50) menciona o caso de Prudic et al. (2015), que, procurando determinar a função das manchas semelhantes a olhos espalhadas nas asas de algumas espécies de borboletas, observaram que essas manchas ajudam as borboletas a evitar ataques por predadores a órgãos vitais. Para determinar a função desse traço de algumas borbole-tas, não lançaram mão de nenhuma hipótese sobre a histó-ria evolutiva das manchas, mas apenas o papel causal desempenhado por elas no ambiente presente desses ani-mais. Como Garson (2016, pp. 6-7, pp. 49-50) aponta, po-de-se mostrar que a veracidade desse tipo de atribuição funcional envolve, ainda que de modo implícito, compro-missos ontológicos com etiologias selecionistas subjacentes, responsáveis pelo caráter funcional do traço. A inteligibili-dade de características tais como o contraste com acidentes e seu caráter “normativo” não parece fazer sentido sem se ter esses compromissos.
Em suma, o livro de Garson (2016) é bastante meritó-rio, sob vários aspectos. Um deles é percorrer não apenas um grande espectro de abordagens, mas também de versões diferentes delas, quando o caso, e também de críticas que foram articuladas a cada uma delas. Fá-lo tipicamente de maneira opinada, tomando posicionamentos nesses emba-tes teóricos, mas sem comprometer a qualidade expositiva. Garson defende uma versão da teoria etiológico-selecionista das funções, que abrange processos de seleção além da sele-ção natural de maneira mais adequada do que formulações como as de Millikan e Neander. Segundo o autor, há pro-cessos de seleção que envolvem retenção sem ser em termos de cópia e reprodução. A retenção, em alguns desses pro-cessos, como é o caso da aprendizagem operante, deve ser pensada simplesmente como persistência diferencial. Essa ideia já estava no ar previamente, mas Garson tem o mérito de fazê-lo de modo explícito e sistemático, aliado a uma de-fesa minuciosa da abordagem.
Ao adotar os desideratos (a)-(c) para avaliar as outras te-orias das funções e defender a sua, Garson parece suben-tender uma adoção, pelo menos parcial, do chamado projeto de análise conceitual das funções, ainda que declare neutralidade a respeito. Ademais, há no livro certa tensão entre a adoção desses desideratos e sua colocação de que uma boa teoria das funções tem necessariamente de har-monizar-se com os usos reais do conceito em biologia; posto que aqueles podem conflitar com estes, e Garson não pare-ce oferecer uma solução ao problema. Apesar disso, o livro, a nosso ver, mostra-se uma revisão e um balanço crítico muito valiosos da literatura filosófica sobre funções biológi-cas.
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Felipe Lazzeri – Professor Adjunto na Universidade Federal de Goiás (UFG), Goiânia, GO, Brasil. E-mail: filipelazzeri@ufg.br
Art, disobedience, and ethics: the adventure of pedagogy – ATKINSON (C)
ATKINSON, Dennis. Art, disobedience, and ethics: the adventure of pedagogy. Cham, Switzerland: Springer/Palgrave Macmillan, 2018. Resenha de: BACKENDORF, Jonas Muriel. Conjectura, Caxias do Sul, v. 24, 2019.
Art, disobedience, and ethics: the adventure of pedagogy é o mais recente livro da série Education, Psychoanalysis, and Social Transformation, organizada pela Palgrave MacMillan. De acordo com a apresentação do livro, uma das finalidades principais da série é: “to play a vital role in rethinking the entire project of the related themes of politics, democratic struggles, and critical education within the global public sphere” (p. ii). Embora não trate diretamente das idiossincrasias do cenário brasileiro e sul-americano, o livro aborda com profundidade questões de fundamental relevância para a nossa realidade presente, em especial o caráter cada vez mais explícito com que as humanidades, as artes, e o pensamento desprendido como um todo vêm sendo atacadas pelo atual governo – por meio de argumentos que vão desde a ausência de “retorno para o contribuinte” até a “militância política”1 dessas áreas de estudo, argumentos que exemplificam com transparente precisão a relevância do ataque de Atkinson aos modelos pedagógicos instrumentais, bem como da defesa de uma educação crítica e desobediente.
O autor é professor emérito na Universidade Goldsmiths, de Londres, além de ocupar o cargo de docente visitante nas universidades do Porto, de Helsinki, Gothenburg e Barcelona. Um aspecto importante da sua biografia é a experiência que tem no ensino secundário, por ter trabalhado, na Inglaterra, de 1971 a 1988. O livro de que ora me ocupo é o sexto da bibliografia do autor, sendo os outros igualmente voltados para as questões educacionais: Art in education: identity and practice; social and critical practice in art education (coautoria de Paul Dash); Regulatory practices in education: a lacanian perspective (coautoria de Tony Brown e Janice England); Teaching through contemporary art: a report on innovative practices in the classroom (coautoria de Jeff Adams, Kelly Worwood, Paul Dash, Steve Herne e Tara Page) e Art, equality and learning: pedagogies against the state. O mais próximo, em conteúdo, do atual é justamente o último, em que o autor trata, já com profundidade, de algumas das questões centrais para o presente livro, a questão da desobediência e a da postura combativa frente aos modelos fechados da pedagogia instrumental. Leia Mais
Human Nature in an Age of Biotechnology: The Case for Mediated Posthumanism – SHARON (FU)
SHARON, T. Human Nature in an Age of Biotechnology: The Case for Mediated Posthumanism. Dordrecht/Heidelberg/New York/London: Springer, 2014. Resenha de: GARGIULO, María Teresa. La naturaleza humana en la era de la biotecnología. Filosofia Unisinos, São Leopoldo, v.18, n.3, p.260-262, set./dez., 2017.
Ante los avances de la biotecnología en materias de reproducción, genética y neurotecnología, la cuestión acerca de qué es la naturaleza humana se torna particularmente relevante. La autora de la presente publicación procura mostrar la necesidad de repensar una categoría tan esencial a las ciencias médicas cómo es el de naturaleza humana. Argumenta que dichos progresos parecen cuestionar o, al menos, reconfigurar aquel limite claro y significativo entre naturaleza y tecnología que actuó hasta entonces como un marco fiable para la práct ica médica. En est e sentido, el objetivo de su obra es doble. Se propone trazar un camino de ida y vuelta: una des-naturalización y una re-naturalización de dicho concepto.
Tal como lo dicta el título, Tamar Sharon contextualiza la discusión en un contexto poshumanista. La búsqueda de un modelo explicativo no humanista de la relación entre el hombre y la naturaleza es el eje que informa metodológicamente todo el libro. Por poshumanismo o transhumanismo entiende aquella tradición que rechaza los paradigmas modernos que est ablecen una distinción entre naturaleza y tecnología en la medida que tales dualismos son incapaces de explicar la profunda intimidad existente entre los seres humanos y la tecnología. El hombre no es sino una nueva unidad analítica abierta a infinitas formas de evolución creativa a través del uso de las nuevas tecnologías.
El libro est á dividido en ocho capítulos. A la introducción le sigue el capítulo 2, donde expone diversas definiciones de poshumanismo y, naturalmente, también de humanismo como su opuest o. Posteriormente la autora ofrece un mapa acerca de los distintos discursos poshumanistas. Puede discutirse si son acertados o no los criterios de distinción y análisis empleados para definir, clasificar y describir tales discursos. No obstante, es justo dest acar que todo lector interesado en adentrase en el estudio de la relación naturaleza-biotecnología sacaría un buen provecho de la lectura de est e capítulo en la medida que ést e presenta un est ado de la cuestión exhaustivo y actualizado.
En el capítulo 3 la autora aborda el debate acerca del mejoramiento humano y expone los diferentes argumentos esgrimidos por el poshumanismo liberal y el paradigma distópico resp ecto a algunos casos particulares que presenta la biotecnología: la optimización cognitiva, los bebés de diseño, la ingeniería genética y la psicofarmacología cosmética. Al final de est e capítulo Sharon objeta a ambos paradigmas en cuanto que est ablecen una estricta separación –típica de la modernidad– entre lo humano y lo tecnológico. Señala que sus argumentos obscurecen la cuestión acerca de qué es la naturaleza humana en cuanto que se limitan a discutir los problemas de la biotecnología en razón de los riesgos y de la discriminación social que ella supone.
En el capítulo 4 analiza los argumentos que esgrime el poshumanismo metodológico y radical. Los presenta como los principales candidatos capaces de explicar desde una perspectiva no humanista la relación de lo humano y lo tecnológico. Se interesa particularmente por erigir la noción de “mediación tecnológica” y la de “prótesis originarias” como nociones medulares que permiten trascender los enfoques esencialistas de la tecnología propios del discurso liberal y del distópico.
En el capítulo 5 la autora procura complementar desde lo biológico su visión antropológica expuest a en el capítulo 4. Ilustra su antropología con un caso de la biociencia molecular que consiste en generar “un cuerpo análogo” hecho de elementos flexibles y móviles con información genética que puede ser transferida entre cuerpos y esp ecies. La filogenia molecular ofrece una visión de las esp ecies y los organismos como el resultado de las fusiones endosimbióticas y el flujo genético entre los dominios de la vida. Estas dos teorías le permitirían a Tamar Sharon sostener una formulación molar del organismo, a saber, entenderlo como un ensamblaje fragmentario hecho de partes transferibles o trasladables que dependen activamente de la interacción con su entorno.
En el capítulo 6 explora la noción de subjetividad trascendiendo ya las coordenadas propias del poshumanismo. A través de una discusión con Heidegger, Latour, Deleuze y Haraway, Sharon procura formular una narrativa sobre la tecnología que sea funcional para sus consumidores. Define la subjetividad como una propiedad emergente que surge de la interacción entre lo natural y lo tecnológico. Ella no es sino una propiedad que est á constantemente dando forma y siendo a su vez transformada por su compromiso con la biotecnología. Señala, además, las herramientas conceptuales que brinda Foucault en su última obra, “El cuidado de sí” (1997-2005), como una vía fructífera para entender la subjetividad humana. En ella Foucault presenta la ética como la habilidad para reflejar el proceso a través de cual el hombre se constituye interminablemente como sujeto y exige que desarrollemos una relación act iva con la mediación que da forma a nuestro yo.
Las reflexiones propias del poshumanismo, la noción de “mediación tecnológica” y la de “tecnología del yo” constituyen las herramientas intelectuales con las cuales la autora formula su comprensión acerca de la relación de lo humano y lo tecnológico. Presenta la tecnología como una fuerza transformadora del ser humano sin ser por ello determinística, es decir, el hombre sigue conservando ante ella una relación consciente y ética.
Es justo señalar que la obra adolece, en cierto modo, de una auténtica reflexión filosófica. Pues la autora, lejos de remontar el dialogo a una dimensión metafísica, es decir, de discutir los supuest os ontológicos que animan los resp ectivos paradigmas, se concentra en señalar las implicancias sociales, políticas, práct icas y morales de sus horizontes ontológicos. Este proceder, lejos de instaurar verdaderos puentes de comprensión, no hace más que profundizar una relación de mutua inconmensurabilidad entre las diversas tradiciones.
Tamar Sharon no da cuenta, en definitiva, por qué un paradigma explicaría mejor que otro ciertos fenómenos de la biotecnología o a la misma naturaleza humana. No se invalidan los supuest os de los demás paradigmas por su inadecuada referencia ontológica sino simplemente por la diferencia que guardan con la tradición elegida, en est e caso, un poshumanismo mediatizado. Ahora bien, sin est a discusión de tipo ontológica ¿en función de que criterios puede categorizar como mejor su nueva posición? ¿Por qué su tradición hermenéutica ofrecería una mejor comprensión de la naturaleza humana?
El lector interesado en bucear en el libro algún tipo de respuest a resp ecto a que es en sí misma la naturaleza humana puede verse defraudado al percatar que el libro no ofrece ningún tipo de afirmación en est e sentido. La misma autora promete ofrecer una instancia de reflexión acerca de qué es en sí misma la naturaleza humana y cuáles son sus implicancias resp ecto a los avances de la biotecnología. No obstante, el lector descubre que el planteo de Sharon invierte la pregunta. En lugar de responder ¿qué es lo que significa ser humano? plantea ¿qué implicancias tienen las biotecnologías en la significación del ser humano? Tratando de evitar cualquier tipo de cuestionamiento metafísico, Sharon procura moldear y transformar la significación de lo humano mediante la misma práct ica y el ejercicio de la tecnociencia. La naturaleza humana no es sino el resultado final de una praxis y no un principio rector de la praxis. Más est e principio que opera implícitamente en su discurso no ha sido argumentado. El abordaje parecería desarrollarse en coordenadas sociológicas mas no filosóficas. En definitiva, parecería no importar qué es en sí misma la naturaleza humana. Justamente desde una posición adversa a todo cuestionamiento con una connotación metafísica se intenta resignificarla, repensarla a través de la relación histórica y contingente que est a realidad desconocida entable con la práct ica de la biotecnología. Sharon, en comunión con Foucault, sustantiviza est a relación para reconfigurar la naturaleza humana en una noción híbrida.
Lo que se propone resolver la autora no es si la biotecnología ha renaturalizado o re-esencializado lo humano o la naturaleza humana. Dando por supuest o todo est e proceso de resignificación le interesa resolver si est a renaturalización que ha tenido lugar en los últimos años es positiva o no. La autora termina diciendo que est a renaturalización es positiva en la medida que nos permite entender la naturaleza de un modo creativo y funcional para sus usuarios o consumidores (sic). Otro problema que podemos señalar es que el mapa de la discusión que ofrece corre el riesgo de clasificar las posiciones de una manera quizás excesivamente ingenua. Pues ninguno de los autores que analiza se reconoce bajo las categorías con las cuales Sharon clasifica sus tradiciones. La misma Sharon reconoce est a situación en la página 7.
Por otro lado –y aun asumiendo que muchos investigadores podrían est ar de acuerdo con ser incluidos dentro de las coordenadas del poshumanismo– no se entiende por qué Sharon incluye los bioconservadores dentro de ella. Pues ella misma los caract eriza como anti-poshumanistas. Sharon se limita a salvar est a contradicción explicando que su decisión de incluirlos se debe a que la comprensión negativa que los bioconservadores tienen resp ecto al poshumanismo toma parte de suyo en un discurso poshumanista.
Sea o no metodológicamente acertado el abordaje de la cuestión, el libro tiene la virtud de exponer un panorama amplio y actualizado de la bibliografía esp ecializada que la discute. Cumple con la tarea de introducir al lector en los argumentos que se esgrimen desde las principales posiciones existentes. Y en est e sentido el libro de Tamar Sharon es una lectura obligada y estimulante para todo lector interesado en el problema.
Nota
1 Conicet (Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas de la República Argentina).
María Teresa Gargiulo – Conicet. Universidad Nacional de Cuyo. Centro Universitario. Mendoza, Argentina. E-mail: gargiulomteresa@gmail.com
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Constructivity and Computability in Historical and Philosophical Perspective – DUBUCS; BOURDEAU (FU)
DUBUCS, J.; BOURDEAU, M. (Eds.). Constructivity and Computability in Historical and Philosophical Perspective. Dordrecht: Springer, 2014. (Series: Logic, Epistemology, and the Unity of Science). Resenha de: CARNIELLI1, Walter. Ser computável não é o mesmo que ser construtivo. Filosofia Unisinos, São Leopoldo, v.17, n.2, p.244-246, mai./ago., 2016
This book is a collection of essays focusing on the relationship between computability and constructivity. Taking into account the 80 years that have passed since Alan Turing’s seminal paper of 1936, the papers in the book examine two lines of development: on the one hand, the restrictions, generalizations and other modifications of the original Turing machines, resulting from the pressure that the notion of computability experienced from the explosive demand for applications, but also from encounters with concepts that are in principle stranger to Turing machines, such as Kolmogorov complexity and linear logic. On the other hand, some of the papers examine a more conceptual question, namely the interconnections between computability and constructivity. An especially important topic is whether the notion of computable function has to be taken as primitive, or can be founded on recursion theory.
Chapter 1, “Constructive Recursive Functions, Church’s Thesis, and Brouwers Theory of the Creating Subject: Afterthoughts on a Parisian Joint Session” by Göran Sundholm (p. 1-35) discusses the interdependence between recursive functions and constructivity, a topic that will also be examined in Chapter 6 by another author. It is argued that constructive functions cannot be replaced by recursive functions. Nonconstructive mathematics (apparently) fail to have a computational meaning. But what about the converse? Sundholm asks: “Is every function used in constructive mathematics recursive?” The answer has been negative since Heyting and Skolem: in constructivism, the primitive notion of a function cannot be replaced by that of a general recursive functions. The first part of this chapter explains why. A second topic discussed by Sundholm is the so-called Theory of the Creative Subject, which has already been called “provocative, attractive and dangerous” by A.S. Troelstra in his Principles of Intuitionism (1969).
The Theory of the Creative Subject, controversial even within intuitionism, was proposed by Brower as a method of constructing counterexamples for classical theorems based on the activity of an idealized mathematician. It is well known that this method, in a version formulated by G. Kreisel and J. Myhill, can be reconstructed in a certain kind of Kripke model. By analyzing the controversy regarding the Theory of the Creative Subject, and the related Kripke’s Schema (which basically asserts for each statement A the existence of a sequence that witnesses the validity of A) Sundholm shows, in this dense paper, how Kripke’s Schema can be used as a replacement for the Theory of the Creative Subject, and how this theory can be proved to be classically consistent, despite some of its apparent paradoxical unfoldings.
Chapter 2, “The Developments of the Concept of Machine Computability from 1936 to the 1960s” by Jean Mosconi (p. 37-56) investigates the relation between computation and machines, explaining how Turing’s ideas were gradually adopted and conveniently modified, leading to a close model of contemporary computers. Although Mosconi emphasizes the notion of constructive objects and the general notion of an algorithm on the light of Turing machines, I think that the reader should also take into consideration an illuminating paper by E.G. Daylight (2015), which explains why a certain group of scholars somehow associated with the Association for Computing Machinery (ACM) became interested in Turing’s work and made him, in retrospect, ‘the father of computer science.’ It seems instructive to read this chapter keeping in mind the misleading conception that Turing’s ideas were immediately appreciated by people involved in computing, after his 1936 inception of Turing machines.
Chapter 3, “Kolmogorov Complexity in Perspective Part I: Information Theory and Randomness” by Marie Ferbus-Zanda and Serge Grigorieff (p. 57-94) studies Kolmogorov complexity and the related notion of randomness. Kolmogorov complexity theory, or algorithmic information theory, was independently introduced by R.J. Solomonoff, A.N. Kolmogorov, and G. Chaitin, in parallel with C.E. Shannon’s information theory, but with different motivations. Both theories are intimately connected to computers, as they aim to provide measures of information by using the idea of the bit as a unity. As proposed by Chaitin, the notion of complexity can be used to provide a notion of randomness, via the so-called algorithmic definition of randomness, by relying on the capabilities and limitations of digital computers. This chapter, with a more technical nature, explains the main concepts and proofs related to these topics, also expounding other related notions of complexity, such as L. Levin’s monotone complexity and K.P. Schnorr’s process complexity.
Though not directly emphasized in this chapter, it is worth noting the intimate connection between the famous Gödel’s incompleteness proof and the theory of random numbers, as made clear in several works by Chaitin (the most relevant papers in this respect are cited in the chapter’s bibliography). As far as the most known proofs of Gödel’s incompleteness theorem are based on a version of the paradox of Epimenides, there is a similar proof of randomic incompleteness based on a variant of Berry’s paradox. This relevant result on measuring randomness, together with other results such as P. Martin-Löf’s, showing that randomness is equivalent to incompressibility, points to the possibility of using randomness as a foundation for probability theory, as explained in the chapter.
Chapter 4, “Kolmogorov Complexity in Perspective Part II: Classification, Information Processing and Duality” by Marie Ferbus-Zanda (p. 95-134) is a sequel to the previous chapter, with a more conceptual look at Kolmogorov algorithmic information theory. The chapter proposes to take this theory seriously as a mathematical foundation of information classification, discussing how the notions of compression and information content are related to classification and structure, and more generally to database and information systems. Google’s method of extracting information from the gigantic, unstructured databank represented by the World Wide Web (bottom-up model) and the relational database method based on pure logic (top-down model) to organize data, as proposed by E.F. Codd in 1970, are paradigmatic cases of classification and structure of information studied in this intricate chapter. Such models are the basis for the duality between the two modes of definition of mathematical objects: iterative definitions, and inductive (or recursive) definitions. The chapter makes clear how foundations of mathematics, information theory, and real-world applications are closely connected.
Chapter 5, “Proof-Theoretic Semantics and Feasibility” by Jean Fichot (p. 135-157) deals with foundations of constructibility by examining interpretations of constructive reasoning according to which the meaning of logical constants is determined by the way they are used in a language, or in other words that the meaning of the logical constants can be specified in terms of the introduction rules governing theman idea that amounts to G. Gentzen’s proof-theoretical investigations, complemented with the view that elimination rules are strictly unnecessary and can be obtained as a consequence of introduction definitions. This involves, however, the idealization behind canonical proofs, with dangers to feasibility. By examining the notions of polytime functions (introduced by S. Bellantoni and S. Cook in 1979), and a modification of linear logic, the light affine logic, introduced by A. Asperti in 1998, Fichot outlines a proof-theoretic semantics for feasible logic and for first-order light affine logic, evaluating their consequences.
Chapter 6, “Recursive Functions and Constructive Mathematics” by Thierry Coquand (p. 159-167) again takes up a fundamental question already treated in Chapter 1: is the theory of recursive functions necessary for a rigorous treatment of constructible mathematics? The chapter explains that, from the point of view of constructive mathematics, recursive functions are not needed for the foundations of constructible mathematics, and that mathematics done from an intuitionistic viewpoint does not rely on any notion of algorithm. This is hardly a novelty: in our book, Computability: Computable Functions, Logic, and the Foundations of Mathematics (Epstein and Carnielli, 2008, Chapter 26)2, it is explained in clear terms that recursive analysis is quite different from Brower’s intuitionism, and also how Bishop criticizes Brower’s work as too imprecise and infinitistic, and recursive analysis as too formal and limited. Indeed, it is well known that Bishop takes the notion of constructive function as primitive, refusing to identify it with any formal notion. This chapter, however, enriches its arguments with some brief accounts on the work of Heyting, Skolem, Novikoff, and Lorenzen, besides Bishop.
Chapter 7, “Gödel and Intuitionism” by Mark Atten (p. 169-214) closes the book, discussing how Brouwer’s intuitionism inspired the work of Gödel, with reflections in his famous Dialectica Interpretation. The interest of Gödel for Husserl and Brouwer is comparable to Gödel’s fascination with Leibniz, and can explain Gödel’s belief that the phenomenology of Husserl would prove useful for his program of “developing philosophy as an exact science” and the Dialectica Interpretation as a phenomenological contribution to intuitionism. An appendix to Gödel’s archives shows how he anticipated the concept of autonomous transfinite progressions of theories (the idea of generating a hierarchy of theories via a bootstrapping process, introduced in the literature by G. Kreisel in 1958) while working on his incompleteness proof.
The present book is the result of a meeting under the same name, “Constructivity and Computability in Historical and Philosophical Perspective”, held at the École Normale Supérieure in Paris, in December 2006. As the back cover states, this book contributes to the unity of science by aiming to overcome disagreements and misunderstandings that stand in the way of a unifying view of logic, and I believe it reaches its aims by weaving a deep and detailed account linking the mathematical and philosophical aspects of constructibility and recursivity, showing the limitations of both constructivist and classical mathematics.
Although at some points it is a bit difficult to read, as often happens with collections of texts sewing together pieces with different patterns and styles, this book is highly recommendable for logicians, philosophers, mathematicians, and computer scientists who want to understand how their fields interact.
Notas
1 Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Filosofia e Ciências Humanas. Centro de Lógica, Epistemologia e História da Ciência. Barão Geraldo,13083-859, Caixa postal: 6133, Campinas, SP, Brasil. E-mail: walter.carnielli@cle.unicamp.br
2 See also the Brazilian edition, Computabilidade: Funções Computáveis, Lógica e os Fundamentos da Matemática (Carnielli and Epstein, 2009).
Referências
CARNIELLI, W.A.; EPSTEIN, R.L. 2009. Computabilidade: Funções Computáveis, Lógica e os Fundamentos da Matemática. São Paulo, Editora UNESP, 415 p.
DAYLIGHT, E.G. 2015. Towards a Historical Notion of ‘Turing the Father of Computer Science’. History and Philosophy of Logic, 36(3):205-228. https://doi.org/10.1080/01445340.2015.1082050
EPSTEIN, R.L.; CARNIELLI, W.A. 2008. Computability: Computable Functions, Logic, and the Foundations of Mathematics. Socorro, Advanced Reasoning Forum, 370 p.
TROELSTRA, A.S. 1969. Principles of Intuitionism. Berlin, Springer, 111 p. (Lecture Notes, no. 95). https://doi.org/10.1007/BFb0080643
Walter Carnielli – Universidade Estadual de Campinas. Instituto de Filosofia e Ciências Humanas. Centro de Lógica, Epistemologia e História da Ciência. Campinas, SP, Brasil. E-mail: walter.carnielli@cle.unicamp.br
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Empirically Informed Ethics: Morality between Facts and Norms – CHRISTEN et al (FU)
CHRISTEN, M.; VAN SCHAIK, C.; FISCHER, J.; HUPPENBAUER, M.; TANNER, C. (Eds.). Empirically Informed Ethics: Morality between Facts and Norms. London: Springer, 2014. Resenha de: TRUJILLO, Laura Yenisa Cabrera. Filosofia Unisinos, São Leopoldo, v.16, n.2, p.194-197, mai./ago., 2015.
Historically, facts and norms have been considered as two separate realms, each one approached by different analytical tools and each one studied with different purpose in mind. Empirically Informed Ethics: Morality between Facts and Norms gathers contributions from philosophers, theologians and empirical scientists who, in spite of their firm standings in their own disciplines, see the value of crossing to realms beyond their traditional one and learning how these other realms can inform their own work.
This book is of interest for two main reasons. On the one hand it provides an overview of recent developments in empirical investigations of morality. On the other hand it assesses their importance and impact for ethical thinking. Empirically Informed Ethics is suitable for those who are new into cross-disciplinary work, those who want to learn more on the benefits and caveats that come with it, or just to get a picture of empirical investigations within ethics.
The book is organized in six parts; each one with the exception of the last one consists in three chapters. Part I, entitled ‘What is empirically informed ethics?’, begins with a chapter (Chapter 1) by M. Christen and M. Alfano outlining the field of empirically informed ethics. They start by presenting the phenomenon that empirically informed ethics investigates, namely moral agency. This chapter continues with some important distinctions in how empirical data is used, e.g. as an indicator of the feasibility of ethical thought, as foundations of normative theory or as framing of an ethical problem. In what follows Christen and Alfano provide an overview of the different kinds of empirical methodologies and data that can inform ethics. The chapter concludes by presenting several problems raised by this approach.
The second chapter by J. Fischer focuses on how understanding of the field affects the role of empirical research on morality for ethics. Fischer provides three arguments in favor of comprehending ethics as a rational justification of moral judgment, the first one rooted in the very essence of morality, the second on its authenticity and the third one on its being necessary to deal with moral conflict. Fischer also argues that empirically informed ethics “can deliver crucial insights into the type of reasons involved in moral reflection” (p. 39) and thus “be better suited in guiding us to the right moral thinking compared to an ethics that purely understands itself as the rational justification of morality” (p. 43).
The final chapter of Part I is by A. Naves de Brito (Chapter 3) and deals with moral behavior and moral sentiments. He starts with the hypothesis that “moral values can be understood and their authority explained on the basis of how humans are naturally disposed to behave in groups” (p. 45). He draws a distinction between universalism and egalitarianism in relation to a theory of value and explains the different problems each of these have in terms of naturalization. For universalism this relates to the search for the natural basis of normativity in morality, whereas in egalitarianism to the natural basis for considering equality as a moral value (p. 57). In his conclusion Naves de Brito puts forward that “universality and equality are to be defended in any tolerable human concept of morality, simply because they are constituent elements of human morality, and not fundamentally because it is rationally plausible to choose them” (p. 62).
Part II, entitled ‘Investigating origins of morality’, starts with a chapter by C. van Schaik and colleagues (Chapter 4). Van Schaik and colleagues’ chapter ‘Morality as a biological adaptation – An evolutionary model based on the lifestyle of human foragers’ offers a departure from the traditional way in which morality is seen as rooted in rational reflection. They present sympathy, concern with reputation, the wish to conform and the sense of fairness as the “major components of human moral psychology upon which our reflective morality is built” (p. 77). Furthermore they suggest that these moral emotions arise very early, which suggest an innate moral core.
The next chapter (Chapter 5) by S.F. Brosnan deals with the evidence for moral behaviors in non-human primates. She starts by discussing the evolution of moral behaviors, making clear that the scientific goal of understanding what moral behavior is and the ethicist’s goal of determining what ought to be are not the same. Brosnan describes that behavior that is shared between species due to common descent is known as homology, whereas behavior that may be shared among species due to common environmental pressures, constraints and opportunities is known as convergence. Social interventions, reciprocity, inequity and prosocial behavior are four behaviors put forward by Brosnan as behaviors that uphold social norms. In addition she puts moral emotions as a potential mechanism for moral behavior that is common between humans and other species.
This part ends with a chapter by J.J. Prinz (Chapter 6) entitled ‘Where do morals come from? A plea for a cultural approach’. Prinz argues that such an approach has implications for “how to think about the biological contributions to morality and the processes by which moral values are acquired” (p. 99). In the first part of his chapter he discusses what morality is, including the role of emotion and moral judgment and the content of morality. The second part of the chapter focuses on where moral values come from. Is morality innate or is it influenced by culture and history? Connected to this, Prinz argues that the scientific study of morality should include “fields that track sources of cultural variation” (p. 116). This chapter is a very nice addition to this part of the book as a call for even further expansion of the sources of empirical data used to inform ethics.
Part III of the book is entitled ‘Assessing the moral agent’ and starts with a chapter by C. Tanner and M. Christen on moral intelligence (Chapter 7). They start by defining what moral intelligence is—the agent’s capacity to process and manage moral problems—and then move on to present a model that provides the foundation for the moral intelligence framework, a framework for understanding moral competencies. According to Tanner and Christen, the moral intelligence framework includes: a reference system (moral compass), ability and willingness to prioritize (moral commitment), ability to recognize a moral issue (moral sensitivity), an ability to develop and determine a morally satisfactory course of action (moral problem solving) and the ability to build up moral behavior by acting consistently despite barriers (moral resoluteness) (p. 122).
Then they introduce the elements and moral competences that they deem as essential for moral agents, and conclude by presenting some ideas on how to improve moral intelligence.
The next chapter (Chapter 8) is on ‘Moral brains – possibilities and limits of the neuroscience of ethics’. K. Prehen and H.R. Heekeren start this chapter by providing a brief overview of traditional recent psychological models on moral judgment and behavior. Then they introduce the neuroscientific approach and the methods applied to the study of the ‘moral brain’, such as examination of brain damaged patients and neurostimulation. They move on to present major lines of research while at the same time offering a critical overview of these. They end by presenting their own empirical findings on the influence of individual differences in moral judgment competences based on neuroimaging studies (p. 138).
The last chapter of this part (Chapter 9) focuses on using experiments in ethics. Here S. Nichols, M. Timmons and T. Lopez start by introducing ethical conservatism. They move on to highlight the problem of moral luck and two different epistemic accounts of luck-blame judgments: the rational inference account and the epistemic bias account. Nichols and colleagues then discuss psychological research on moral luck, as well as luck in the context of control and negligence.
Part IV of Empirically Informed Ethics, entitled ‘Justification between rational reflection and intuitions’, starts with a chapter on intuitions in moral reasoning by G.J.M.W. van Thield and J.J.M van Delden. The authors discuss normative empirical reflective equilibrium as a model for substantial justification of moral claims. Van Thield and van Delden argue that this model differs from the traditional reflective equilibrium approach in two main respects: (i) moral intuitions of agents other than the thinker are included and (ii) empirical research is used to obtain information about these intuitions (p. 179). In this chapter van Thield and van Delden also discuss four types of coherence in moral justification: explanatory, deductive, deliberative and analogical coherence, as well as durability, transcendence and experienced perception as ways to assess the justificatory power of moral intuitions.
Chapter 11 by M. Musschenga touches on issues of moral expertise. In this chapter Musschenga argues that in order to strengthen the quality of reflective equilibrium the initial judgments should come from moral experts. According to the author, “a moral expert is someone who, by virtue of his knowledge, training, experience, and other skills […] is competent enough to make justifiable judgments on issues in his particular moral domain” (p. 200). In terms of the limits of moral expertise, Musschenga argues that “[f]or moral experts the ultimate source of moral beliefs and values that guide their judgment and decisions are not their own moral views, but the views of society at large which are embodied in the relevant documents and policies” (p. 207).
The final chapter of this part (Chapter 12) touches on issues of social variability in moral judgments. In this chapter E.H. Witte and T. Gollan introduce the prescriptive attribution concept by its formal analysis, report two extensions of the model, present empirical measurement of the justification and conclude by offering some empirical results on determinants of prescriptive attributions.
Part V, ‘Practicing ethics in the real world’, starts with a chapter (Chapter 13) by D. Narvaez and D. Lapsley on becoming a moral person. In particular they emphasize moral development and moral character as a result of social interactions.
In the next chapter (Chapter 14), M. Huppenbauer and C. Tanner write about ethical leadership with a focus on how to integrate empirical and ethical aspects for promoting moral decision-making in business practice. In doing so, the core of their argument is based on the idea that “empirical research without normative reflection is ‘blind’ […] similarly normative reflection is ‘empty’ without empirical insights” (p. 240). I find this chapter in particular to truly speak about the goals of the book.
The last chapter of this part (Chapter 15), ‘The empirical turn in bioethics’, by T. Krones, emphasizes the benefits of transdisciplinary work within bioethics, namely to “improve theory and practice of medicine and health care” (p. 256).
Part VI, ‘Critical Postcript’, ends with the chapter by A. Kauppinen entitled ‘Ethics and empirical psychology – Critical remarks to empirically informed ethics’. Kauppinen starts by presenting two main theses of empirical facts within armchair traditionalism and then presents how these theses are seen under what he calls ethical empiricism. In both the bold and modest claims of empirical empiricism what is key is that armchair traditionalism is rejected. Kauppinen then charts various ways in which empirical results might be or have been claimed to be important to metaethics and normative ethics, and closes the chapter by suggesting that “while armchair reflection will and ought to continue to be central to ethical inquiry, findings about what, why, and how we judge may stimulate and even challenge its results at several important junctures” (p. 305).
Overall the book is clear and covers a wide range of important aspects for those aiming to make the contributions of ethics more valuable and relevant for society. In particular, I enjoyed reading the opening chapter, the chapter by Prinz and the one by Huppenbauer and Tanner. This book deserves to be read by anyone interested in stepping out of their traditional norms and facts boundaries or by those who have never found the world of facts and norms as mutually exclusive realms, and particularly by anyone new to this field. For those already familiar with some (if not all) of the topics that the book covers, there is still some benefit to be gained from reading about some recent empirical investigations in areas in which they may not have such detailed knowledge or using different approaches from the ones they are familiar with.
Laura Yenisa Cabrera Trujillo – Assistant Professor of Neuroethics Michigan State University Center for Ethics & Humanities. USA. E-mail: laura.cabrera@hc.msu.edu
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Quantum dissidents: rebuilding the foundations of quantum mechanics (1950-1990) – FREIRE JÚNIOR (SS)
FREIRE JÚNIOR, Olival. Quantum dissidents: rebuilding the foundations of quantum mechanics (1950-1990). Berlin: Springer, 2015. Resenha de: VIDEIRA, Antonio Augusto Passos. Nem heterodoxa nem ortodoxa: a mecânica quântica na segunda metade do século XX. Scientiæ Studia, São Paulo, v.13, n. 1, p. 233-7, 2015.
O livro, escrito por Olival Freire Jr – Professor Titular do Instituto de Física da Bahia (Brasil) e conhecido pesquisador nas áreas de história da ciência e ensino de ciências – constitui uma contribuição importante para a literatura vinculada à mecânica quântica (MQ), em particular, aquela que procura compreender os desenvolvimentos históricos das diferentes linhas de pesquisa – teóricas e experimentais – interessadas em esclarecer os fundamentos dessa teoria.
Quantum dissidents é o resultado de 30 anos de envolvimento direto do autor com a história e a filosofia da MQ, trajetória que começou com sua dissertação de mestrado sobre Paul Langevin, orientada na Universidade de São Paulo pela física e historiadora da física Amélia Império Hamburger (1932-2011), passando pela tese de doutorado, sobre David Bohm (1917-1992), defendida em 1995 na mesma universidade, mas cuja pesquisa foi coordenada por Shozo Motoyama e Michel Paty. De certo modo, o envolvimento de Freire com a área de história da MQ é contemporâneo, ou simultâneo, à história que ele conta. Ele não poderia ter decidido em meados da década de 1980 contar tal história; ela simplesmente não existia.
O foco do livro situa-se na elaboração de uma explicação coerente para um evento vivido pelas questões dos fundamentos da MQ, a saber: a passagem de uma área de pesquisa percebida como marginal para uma situação diametralmente oposta, capaz de atrair o interesse de físicos, filósofos, ou ainda, de divulgadores de ciência. A rigor, a área de informação quântica, o “produto” mais notável dessa reviravolta, desfruta hoje de uma notabilidade crescente, sendo considerada capaz de revolucionar a ciência e a tecnologia, levando-as a fronteiras situadas para além da física. Como, então, um tema, que até o início da década de 1970 era evitado por jovens pesquisadores – preocupados com as consequências que essa opção temática teria para suas carreiras – chegou a ser coroado com, por exemplo, o prêmio Nobel de física em 2012, concedido ao francês Serge Haroche e ao norte-americano Daniel J. Wineland?
Para responder a essa pergunta, Freire lança mão de uma série de “instrumentos” usualmente empregados por historiadores da ciência que deliberadamente procuram evitar histórias internalistas ou externalistas de sua ciência. Interessado em superar essa antiga e paralisante dicotomia, Freire manipula aspectos e informações provenientes da história, sociologia, filosofia e política da ciência, sem sentir-se obrigado a privilegiar nenhum deles. As referências teóricas têm diferentes origens, em que pese certa preferência pelas ideias do sociólogo francês Pierre Bourdieu (19302002), e de Timothy Lenoir, sem que isso signifique desprestígio para outras perspectivas – por exemplo, as propostas por expoentes como Bruno Latour e David Kaiser. Freire entende que a inteligibilidade histórica da ciência não advém apenas do domínio de aspectos técnicos. Aqui também, no que diz respeito ao conhecimento da ciência envolvida, Freire se mostra um pesquisador arguto, com domínio da física envolvida – melhor, talvez, fosse dizer emaranhada – na história que narra. A história contada por Freire reforça a ideia de que a ciência circula, transformando-se, e transforma-se, circulando.
Praticamente todo o conteúdo do livro já tinha sido publicado sob a forma de artigos independentes, a grande maioria deles na revista Studies in History and Philosophy of Modern Physics, alguns escritos em colaboração com colegas e estudantes. O livro, no entanto, não é uma coletânea. Na verdade, os artigos foram ligeiramente modificados de modo a formarem um todo coerente, organizado e interessante. Essas adaptações também se devem à necessidade de adequação do conteúdo às normas editorais da Springer. Uma introdução e uma conclusão foram escritas especialmente para ele. Em semelhança com os artigos anteriormente publicados, cada capítulo contém um resumo, útil para uma apresentação condensada dos conteúdos nele trabalhados.
O livro está dividido em nove capítulos, incluindo a introdução e a conclusão. O arco temporal por ele compreendido inicia-se em 1950 e termina formalmente em 1990, ainda que algumas informações posteriores tenham sido incluídas. A título de exemplo, vale mencionar o já citado prêmio Nobel de física de 2012.
O primeiro capítulo é de natureza metodológica. Nele, Freire expõe os conceitos e os princípios teóricos que usará para compreender o surgimento da área de informação quântica, por ele apontado como sendo o exemplo mais visível e relevante da reabilitação da área de fundamentos da MQ. Como dito acima, nesse capítulo, ele reafirma sua crença de que a ciência é uma estrutura (em sentido amplo) dinâmica.
É no segundo capítulo que se inicia propriamente a história sobre a reconstrução e reconfiguração dos fundamentos da MQ. Como não poderia deixar de ser lembremo-nos do tema da tese de Freire –, é sobre as tentativas feitas por David Bohm (e colegas que compartilhavam sua perspectiva) que recai a escolha de Freire para narrar a saga da MQ na segunda metade do século passado. Apesar de Bohm ser um de seus dissidentes preferidos, Freire não se permite enaltecê-lo mais do que o devido. Em outros termos – e no que interessa para seus objetivos –, Freire sustenta que os esforços de Bohm não foram suficientes para quebrar o predomínio da interpretação de Copenhague, que se manteve predominante, segundo a perspectiva ortodoxa em física, mas também em história da física, na área de fundamentos da MQ a partir da década de 1920.
O terceiro capítulo é dedicado a outra intepretação heterodoxa, que, grosso modo, foi contemporânea da teoria de variáveis ocultas de Bohm, mas, no caso, formulada por um físico norte-americano de Princeton, Hugh Everett iii (1930-1982). Tal como a interpretação bohmiana, a de Everett sofreu pesadas críticas, a ponto de levarem seu autor a desistir de uma carreira acadêmica convencional. Aparentemente, Everett não se arrependeu de sua decisão de continuar vinculado ao complexo militar-industrial norte-americano.
O capítulo seguinte apresenta o primeiro sinal de ruptura da monocracia interpretativa então dominante, exercida pela chamada “interpretação de Copenhague”. A ruptura ocorre em torno do problema da medida (the measurement problem) e conta com a participação central de uma personagem da qual se poderia esperar tudo, menos o envolvimento com a heterodoxia científica, o físico norte-americano de origem húngara Eugene Wigner (1992-1995), que se envolveu em querelas científicas com jovens físicos italianos partidários de uma ideologia fortemente recusada por ele: o marxismo. Wigner, conservador assumido e físico de muitas contribuições seminais para a física nuclear, percebeu que o problema da medida não poderia ser considerado como resolvido. Isso de certo modo renovou o ambiente da MQ.
O quinto capítulo trata de uma personagem completamente desconhecida, mesmo no Brasil, país em que se deu sua atuação profissional. Freire analisa a efêmera participação que o físico brasileiro de origem austríaca Karl Tausk (1927-2012) teve nesse processo de reabilitação das questões concernentes aos fundamentos da física. Freire é convincente ao discutir como físicos, sem as devidas relações profissionais (entenda-se, respaldo institucional) e sem as alianças científicas necessárias (poderosas), comprometem suas próprias carreiras. A participação em assuntos considerados como marginais pelos líderes da física pode marginalizar seus participantes. O “triste” destino de Tausk lembra-nos que não são apenas habilidades intelectuais e conhecimentos científicos que legitimam a participação em domínios temáticos tão impregnados de controvérsia, como aquele concretizado em torno das questões interpretativas da MQ.
O sexto capítulo se debruça sobre as contribuições dadas pela situação política de finais da década de 1960 para uma renovação da atitude dos físicos frente à área de fundamentos. O foco é, agora, direcionado para a organização e a realização de uma escola de verão em Varenna (Itália), dedicada aos fundamentos da MQ. O interesse desse capítulo é duplo. Por um lado, ele se encontra na descrição a respeito dos detalhes que cercaram a escola organizada por Bernard d’Espagnat, físico teórico francês, e que quase levaram à implosão da Sociedade Italiana de Física. O segundo motivo é que, diferentemente do que se poderia esperar, foi um físico politicamente conservador – muito bem posicionado no establishment da física e com um prêmio Nobel a tiracolo e aqui já citado Eugene Wigner –, um dos responsáveis por mostrar que a Mecânica Quântica não estava resolvida completamente quando analisada sob o ponto de vista conceitual ou de fundamentos.
É a partir do sétimo capítulo que o livro aproxima-se da quadratura histórica responsável pela mudança de perspectiva da comunidade dos físicos frente às questões de fundamento. Freire justifica essa mudança com a realização das primeiras experiências, em finais da década de 1960, ligadas à área da óptica e montadas para testar certas consequências “bizarras” da mecânica quântica, tais como o emaranhamento (entanglement). De John Clauser a Alain Aspect, passando pelos famosos teoremas de Bell – referência ao físico norte-irlandês John Bell (1928-1990) –, Freire argumenta como a filosofia pode efetivamente ingressar na física. Ainda assim, trata-se, como ele mesmo observa, de um período de transição. A área de fundamentos da física ainda não desfrutava da respeitabilidade que receberia a partir da década de 1970.
O período de transição descrito no capítulo anterior não se encerra com a publicação das experiências de Aspect entre 1981 e 1982. Ele será completado ao longo da década de 1980, atingindo, inclusive, os primeiros anos da seguinte. É disso que trata Freire no capítulo oitavo. A marca dessa transição é a ausência de um foco temático unificador dos muitos grupos que começaram a dedicar-se a essas questões. Outro ponto característico dessa época é a realização de conferências especialmente dedicadas às consequências experimentais das questões anteriormente vistas como “filosóficas”. A “moral” desse capítulo parece ser que a aquisição de respeitabilidade não acontece do dia para a noite.
O último capítulo é dedicado a uma descrição comparativa de alguns dos protagonistas da história da reconstrução dos fundamentos da MQ. O recurso metodológico usado por Freire é a prosopografia, a saber, a constituição de uma biografia coletiva, na qual diferentes trajetórias são comparadas entre si a partir da determinação de um conjunto de características entendidas como comuns, tornando possível a referida comparação. Essa descrição, talvez, tenha sido redigida para pôr um ponto-final no uso da metáfora com a qual Freire construiu sua história: a de que os fundamentos da MQ começaram como uma área frequentada por dissidentes. Afinal, como questionar uma área de pesquisa que permite a seus praticantes serem agraciados com alguns dos mais importantes prêmios concedidos na física? De fundamentos filosóficos à informação quântica, a história dos fundamentos da MQ, tal como contada por Freire, é rica, informativa e instrutiva.
Para finalizar, Quantum dissidents conta com um prefácio escrito por Silvan S. Schweber, um dos mais importantes e reconhecidos especialistas em história da física da atualidade, o que, por si só, já é indicativo da originalidade e qualidade historiográficas dessa obra. É interessante notar que Schweber afirma que o livro é também importante para os físicos que querem ser melhores naquilo que fazem, ou seja, o livro de Freire tem valor pedagógico. Torço para que as palavras de Schweber sejam ouvidas.
Antonio Augusto Passos Videira – Departamento de Filosofia. Universidade Estadual do Rio de Janeiro, Brasil. E-mail: guto@cbpf.br
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Jacques Ellul and the technological society in the 21st century – JERÓNIMO et al (SS)
JERÓNIMO, Helena Mateus; GARCIA, José Luís; MITCHAM, Carl (Org.). Jacques Ellul and the technological society in the 21st century. Dordrecht/Heidelberg/New York/London: Springer, 2013. Resenha de: BARRIENTOS-PARRA, Jorge. Revisitando o pensamento de Jacques Ellul na sociedade do século XXI. Scientiæ Studia, São Paulo, v.13, n. 2, p. 425-30, 2015.
O chamado progresso tecnocientífico, norteado exclusivamente pelo valor da eficiência, provoca diversos efeitos ambivalentes na sociedade e na biosfera advindos da relação de efeito mútuo existente entre as criações humanas – dentre elas a técnica – e a vida social e o meio ambiente. Assim sendo, é imperioso o estudo da condição do homem na sociedade tecnológica, tendo como objetivo a defesa da dignidade humana e a busca de um possível equilíbrio entre a ação antrópica e o meio envolvente para alcançar um desenvolvimento técnico e econômico que satisfaça nossas necessidades materiais, mas sem colocar em perigo a sociedade e a biosfera.
Nesse contexto, veio a lume a coletânea Jacques Ellul and the technological society in the 21st Century, publicada pela Springer, onde se discute a obra pluri e transdisciplinar de Jacques Ellul (1912-1994) no centenário de seu nascimento. O pensamento de Jacques Ellul é quase desconhecido no Brasil e esta obra, ainda que em inglês, certamente alcançará o seu público não somente no âmbito especializado da sociologia e da filosofia da técnica, mas também nas áreas de ciências sociais e de ciências humanas em geral, uma vez que trata de temas relevantes na fronteira de várias disciplinas e também das encruzilhadas colocadas pela tecnologia para o dia-a-dia dos homens e das mulheres de nosso século.
Ellul se inscreve entre os pensadores que no século XX ousam questionar os “sagrados” postulados da ciência e da técnica. Ele reconhece a influência intelectual de Karl Marx, a quem credita uma grande parte de seu desenvolvimento intelectual. Reconhece também a influência de Sören Kierkegaard, menos como filósofo, pai do existencialismo, do que como pensador que fraternalmente entrega sua experiência de sofrimento e de amor, e de Karl Barth, teólogo suíço que denunciou o hitlerismo, pregou a volta às Escrituras e a adaptação do Evangelho ao tempo presente.
Os editores sublinham a importância da reflexão de Jacques Ellul refletida em inúmeras obras que superam os limites das estreitas fronteiras disciplinares, entre as quais destacam Propagandes (1962), que examina essa técnica de grande influência sobre a massa e sobre o indivíduo da sociedade tecnológica tanto nas ditaduras como nos regimes democráticos, sendo utilizada como ferramenta para moldar o homem à sociedade e ao consumo; The political illusion (1967a), um estudo de como o político e a política são transformados pela técnica levando a uma dupla ilusão: a dos políticos que creem controlar a máquina do Estado e a dos cidadãos que creem poder orientar e controlar a política e os políticos; Métamorphose du bourgeois (1967c), que estuda como as classes sociais são transformadas na sociedade técnica; Autopsy of revolution (1971), De la révolution aux révoltes (1972a) e Changer de révolution: l’inéluctable prolétariat (1982), três obras sobre a revolução, nas quais estuda as possibilidades da revolução na atual sociedade técnica. Finalmente, em L’empire du non sens (1981b), analisa como a arte é também transformada pelo meio técnico.
Ellul publicou vários outros livros dedicados a questões históricas, tais como Histoire de la propagande (1967b) e, pode-se dizer, sua obra clássica, Histoire des institutions em quatro volumes, assim distribuídos: L’antiquité (1972b); Le Moyen-Âge (1975a); XVIe – XVIIIe siècle (1976); Le XIXe siècle (1979). Ellul escreveu também sobre questões sociológicas, tais como Exégèse des nouveaux lieux communs (1966), estudo que, seguindo a Gustave Flaubert (Dictionnaire des idées reçues), recapitula os clichês mentais e os lugares comuns da contemporaneidade; Les nouveaux possédés (1973), texto no qual Ellul mostra que, a despeito da racionalidade do homem moderno, há uma florescente religiosidade na sociedade técnica; Trahison de l’occident (1975b), que estuda os descaminhos de todas as civilizações inclusive a nossa, porém nesse texto Ellul também lembra que não podemos esquecer que a civilização ocidental é a fonte de valores como a liberdade e a democracia que todos reconhecem e aos quais aspiram; La parole humiliée (1981a), no qual estuda a imposição da imagem e a desvalorização da palavra em nossa época; e Déviances et déviants dans notre société intolerante (1992), onde Ellul enfrenta as ideias recebidas em relação àqueles que incomodam a ordem estabelecida, delinquentes, doentes mentais, idosos, desempregados, etc., encorajando-nos a reagir contra a exclusão e a segregação desses membros do corpo social que, sendo cada vez mais numerosos, podem transformar-se em maioria. Além desses trabalhos sociológicos e históricos, Ellul escreveu livros de reflexão teológica e centenas de artigos nos quais analisa e se posiciona como cientista e como simples cidadão em relação aos problemas da sua época.
Considerando que, em todo tempo, os homens utilizaram técnicas, Ellul se pergunta o que é que a técnica moderna tem de singular. Ele distingue a operação técnica, isto é, o que o homem fez em todas as sociedades da Antiguidade quando utilizou certas técnicas para caçar, pescar, construir uma cabana, colher frutos etc., e o fenômeno técnico que o mundo ocidental conhece a partir do século XVIII, que faz a técnica ir além dessa ordem simplesmente prática. A partir desse século reflete-se sobre as técnicas e opera-se a racionalização de sua utilização, o que produz uma mudança completa de perspectiva. Em outras palavras, o que era do domínio experimental e espontâneo passa a ser uma atividade racional com um objetivo claro e voluntário: a busca da eficácia. As técnicas serão avaliadas umas em relação às outras em função do critério da eficácia. E a preocupação da imensa maioria dos seres humanos de nosso tempo passará a ser a procura, em toda ordem de coisas, do método absolutamente mais eficaz. Assim, para Ellul, o fenômeno técnico pode resumir-se “na procura do melhor meio em todos os âmbitos”. Para o pensador francês, o acúmulo desses meios é o que produz uma civilização técnica, na qual Ellul identifica sete características do fenômeno técnico moderno, a saber: racionalidade, artificialidade, automatismo da escolha técnica, auto-crescimento, unicidade, universalismo técnico e autonomia.
Em junho de 2011, teve lugar a Conferência Internacional bilíngue “Rethinking Jacques Ellul and the Technological Society in the 21st Century/Repenser Jacques Ellul et la Société Technicienne au 21ème Siécle”, no Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa (ICS-UL) com o objetivo de refletir sobre o legado de Ellul. Os textos incluídos nessa publicação são originários desse evento. Os seus autores são professores e universitários oriundos de vários países – Canadá, Coreia do Sul, Espanha, Estados Unidos, França, Portugal, Reino Unido e Romênia – que analisam a obra elluliana desde diversas perspectivas disciplinares. Como o ano de 2012 marcou o centenário do nascimento de Jacques Ellul, a ideia dos editores com a publicação desse livro é a de prestar-lhe uma homenagem e, ao mesmo tempo, refletir sobre suas ideias, avaliando seu legado.
O livro aqui resenhado estrutura-se em torno de três eixos que correspondem a suas três partes, a saber, (1) a civilização da técnica, (2) a autonomia da tecnologia e (3) razão e revelação, precedidos por um texto introdutório dos editores, Jerónimo, Garcia e Mitcham, trazendo luzes sobre a vida e a obra de Jacques Ellul, detendo-se especialmente na peculiaridade de seus trabalhos de crítica da sociedade tecnológica expressos na trilogia básica: La technique ou l’enjeu du siècle (1954), publicada em inglês em 1964 como The technological society e que alcançou grande repercussão nos Estados Unidos e no Canadá; Le système technicien (1977) e Le bluff technologique (1988).
A primeira parte, composta de sete textos, discute o diagnóstico que Ellul faz da sociedade tecnológica. O primeiro texto é de Carl Mitcham, que discute as razões que levaram o livro clássico de Ellul, La technique ou l’enjeu du siècle, traduzido para o inglês como The technological society, a ser mais popular e a ter maior influência nos Estados Unidos do que na França ou em qualquer outro país. O segundo texto, de George Ritzer, discute a teoria sociológica da mcdonaldization da nossa sociedade especulando que vivemos na era do “prosumer”, isto é, o fato de que a produção sempre envolve consumo (de matérias primas, trabalho, energia e tempo) e que o consumo implica sempre uma produção que supera a tradicional distinção feita entre a produção e o consumo, bem como as técnicas associadas a cada um desses processos. O terceiro texto é de WhaChul Son, que discute os meandros do princípio da eficiência, pedra fundamental da sociedade técnica no pensamento elluliano. Daniel Cérézuelle trata de um dos tipos de desorganização social criados pela sociedade técnica, a saber, novas formas de miséria e pobreza, analisando as suas causas e consequências. Yuk Hui procura uma melhor compreensão do sistema técnico a partir da análise dos conceitos de simbolização e desimbolização. O último texto dessa primeira parte, assinado por Isabelle Lamaud, versa sobre as questões da proteção ambiental e da ecologia técnica.
A segunda parte analisa um amplo leque de problemas relacionados com a tecnologia. O primeiro dos cinco textos dessa seção é de autoria de Langdon Winner. Tendo por base o livro Propagandes (1962) de Ellul, o autor reflete sobre os problemas e os desafios que essa técnica coloca para as modernas sociedades democráticas. Andoni Alonso analisa os ecos na era da Internet das ideias desse pensador fora de época, tido como herético e catastrofista pelos que sustentam o sistema econômico e tecnológico de crescimento sem limites. José Luís Garcia e Helena Mateus Jerónimo assinam um texto no qual pesquisam o acidente nuclear de Fukushima no Japão, no qual é manifesto que o poder tecnológico tende a ser autônomo, enquanto fenômeno social, em relação às formas de controle democrático, à regulação política, aos princípios consagrados quanto ao meio ambiente e às condições exigidas pela própria vida humana. Patrick Troude-Chastenet analisa o caso de saúde pública ocasionado pelo medicamento Mediator (benfluorex) que teria causado a morte de algo entre mil a duas mil pessoas na França entre 1979 e 2009, apontando as causas desse affaire no Leviatã tecnocientífico burocrático e propondo a resistência contra essa “megamáquina”. O último trabalho dessa segunda parte pertence a Nathan Kowalsky e Randolph Haluza-DeLay. Eles refletem sobre a exploração das areias betuminosas da Província de Alberta que é feita levando em conta unicamente critérios técnicos, afastando-se as considerações éticas e os riscos para a saúde das populações locais, o que confirma o diagnóstico de Ellul sobre a sociedade e o homem contemporâneos de que “tudo que é possível fazer com a técnica, é preciso, segundo toda evidência, fazer” (Ellul, 1985, p. 228). Assim passamos a vivenciar um pós-capitalismo cujo tom dominante é a organização técnica da sociedade.
O eixo da terceira parte do livro reside em questões teológicas suscitadas pelo pensamento e percurso institucional de Jacques Ellul. O primeiro texto desse bloco é assinado por Frédéric Rognon, onde, além de apresentar uma visão geral do protestantismo francês contemporâneo, o autor oferece-nos, biograficamente, um painel dos teólogos protestantes mais influentes na atualidade nos quais ausculta a influência (ou não) do pensamento de Ellul. Jennifer Karns Alexander, em seu capítulo, demonstra, com base em documentos do Conselho Mundial de Igrejas, tais como o Report of Comission III, intitulado “The Church and the disorder of society” de 1948, e na correspondência e escritos de Jacques Ellul, que já em 1948, nos trabalhos preparatórios da Assembléia de Amsterdam daquele ano do World Council of Churches, tinha amadurecido sua crítica radical da sociedade tecnológica, fundamentada em longos anos de leitura e estudo da Bíblia e em debates e reflexões com proeminentes teólogos e líderes de igrejas cristãs. O terceiro texto, da autoria de Virginia Landgraf, defende a tese de que, na concepção de Ellul, o espaço no qual a vida é possível na sociedade tecnológica estaria delineado pelos dez mandamentos. Andrei Ivan, no quarto artigo desse bloco, faz uma análise comparativa entre os ideários de Ellul e de Peter Berger em relação ao social e ao cultural a partir da concepção de Rowland de que haveria uma hostilidade do ponto de vista da fé cristã em relação a esses ideários. O último artigo dessa parte é assinado por Gregory Wagenfuhr que nesse texto critica os mitos da pós-modernidade a partir do pensamento de Ellul.
Em cada uma das partes desse livro, o leitor latino-americano em geral, e o brasileiro em particular, encontrará um manancial de reflexões e um ferramental adequado à interpretação das nossas sociedades em rápida transformação rumo à civilização tecnológica, a qual já é uma realidade em muitos espaços de nossa extensa geografia.
Nessa perspectiva, é oportuno reafirmar com Ellul que “outra história é possível, diferente daquela da tecnicização, da inserção do homem no mundo técnico: uma história que não é mais mecânica e necessária, mas que, ao contrário, está para ser inventada, e que não se completa em catástrofe” (Ellul, 1987, p. 246). Nessa caminhada, o belo trabalho dos editores, materializado no livro Jacques Ellul and the technological society in the 21st century, é uma excelente contribuição para a reflexão em torno dessa outra história possível almejada por Ellul.
Referências
ELLUL, J. La technique ou l’enjeu du siécle. Paris: Armand Colin, 1954.
_____. Propagandes. Paris: Armand Colin, 1962.
_____. The technological society. New York: Alfred Knopf, 1964.
_____. Exégèse des nouveaux lieux communs. Paris: Calmann-Lévy, 1966.
_____. The political illusion. New York: Alfred Knopf, 1967ª
. _____. Histoire de la propagande. Paris: PUF, 1967b.
_____. Métamorphose du bourgeois. Paris: Calmann-Levy, 1967c.
_____. Autopsy of revolution. New York: Alfred Knopf, 1971.
_____. De la révolution aux révoltes. Paris: Calmann-Lévy, 1972a.
_____. Histoire des institutions. L’Antiquité. Paris: PUF, 1972b. v. 1.
_____. Les nouveaux possédés. Paris: A. Fayard, 1973.
_____. Histoire des institutions. Le Moyen-Âge. Paris: PUF, 1975a. v. 2.
_____. Trahison de l’Occident. Paris: Calmann-Lévy, 1975b.
_____. Histoire des institutions. XVIe – XVIIIe siècle. Paris: PUF, 1976. v. 3.
_____. Le système technicien. Paris: Calmann-Lévy, 1977.
_____. Histoire des institutions. Le XIXe siècle. Paris: PUF, 1979. v. 4.
_____. La parole humiliée. Paris: Seuil, 1981a.
_____. L’empire du non sens: l’art et la société technicienne. Paris: PUF, 1981b.
_____. Changer de révolution: l’inéluctable prolétariat. Paris: Éditions du Seuil, 1982.
_____. Mudar de revolução: o inelutável proletariado. Rio de Janeiro: Rocco, 1985.
_____. Ce que je crois. Paris: Bernard Grasset, 1987.
_____. Le bluff technologique. Paris: Hachette, 1988.
_____. Déviances et déviants dans notre société intolérante. Toulouse: Érès, 1992.
Jorge Barrientos-Parra – Departamento de Administração Pública. Faculdade de Ciências e Letras de Araraquara. Universidade Estadual de São Paulo, Brasil. E-mail: barrientos@fclar.unesp.br
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Elegance and enigma. The quantum interviews – SCHLOSSHAUER (SS)
SCHLOSSHAUER, M. (Org). Elegance and enigma. The quantum interviews. Organização de M. Schlosshauer. Berlin: Springer, 2011. Resenha de: JÚNIOR, Olival Freire. Filosofia da ciência e controvérsia científica: um leque de concepções físicas e interpretações filosóficas da física quântica. Scientiæ Studia, São Paulo, v.11, n. 4, p. 959-62, 2013.
Esse livro tem como objetivo fazer uma apresentação do estado da arte das pesquisas sobre o tema dos fundamentos e interpretações da teoria quântica. Como sabemos, este é um tema que mescla a prática da ciência, tanto teórica quanto experimental, com a investigação filosófica. Ademais, é um tema que tem sido objeto de intensa e prolongada controvérsia; de fato, trata-se de uma controvérsia que tem início com a própria criação dessa teoria científica, durando, portanto, mais de 80 anos. Um livro com a pretensão de um balanço atualizado de um tema de pesquisa é prática corriqueira no mundo acadêmico. Nas ciências da natureza, muitas vezes isso é feito na forma de longos artigos de revisão. A singularidade desse livro reside, entretanto, na sua concepção editorial. Ao invés de uma monografia autoral, o livro reúne dezessete entrevistas distribuídas ao longo de dezessete capítulos, mais introdução, apresentação dos entrevistados, epílogo e glossário. Não se trata, contudo, de uma coletânea de artigos escritos por cada um dos entrevistados. Schlosshauer organizou tematicamente as entrevistas, escolheu os entrevistados e escreveu introduções a cada um dos temas sobre os quais os inquiriu. Pode-se, desse modo, inferir opiniões próprias do editor ao longo do texto, tema ao qual retornaremos. Importante, contudo, é notar que a decisão do editor, ao deixar de lado a escrita de um livro texto sobre o tema, foi uma opção adotada considerando que ela era uma “maneira singularmente efetiva de apresentar o campo de fundamentos quânticos como ele se apresenta hoje” (p. IX). O editor observa que tal apresentação constituiu-se em uma lacuna editorial desde os livros de Max Jammer, The philosophy of quantum mechanics, de 1974, e de Bernard d’Espagnat, Conceptual foundations of quantum mechanics, de 1976. A aposta do editor, portanto, reside na superioridade dessa opção face ao que teria sido a solução tradicional de um texto monoautoral. De fato, o ganho mais importante é a possibilidade única de acesso, em um mesmo lugar e ao mesmo tempo, às diversas e conflitantes perspectivas sobre o tema, enquanto a perda deriva do fato de que o livro não pode ser considerado uma introdução ao tema, sendo antes um livro adequado e útil a leitores já com certa familiaridade com o assunto. As introduções em cada capítulo, feitas por Schlosshauer, apresentam de modo mais introdutório os temas que são tratados de modo mais técnico pelos entrevistados.
Os dezessete entrevistados, autores de direito e de fato, são os físicos Caslav Brukner, Anton Zeilinger, Christopher Fuchs, Gian Carlo Ghirardi, Shelly Goldstein, Daniel Greenbeger, Lucien Hardy, Anthony Leggett, David Mermin, Antony Valentini, Lee Smolin, Wojciech Zurek, os filósofos Guido Bacciagaluppi, Tim Maudlin e Arthur Fine, e alguns que comparecem na dupla condição, de físico e filósofo, como David Wallace e Jeffrey Bub. A lista de questões inclui as seguintes: Quais são os problemas mais prementes hoje em fundamentos da teoria quântica? Qual programa interpretativo traz mais sentido à mecânica quântica, e por quê? O que são os estados quânticos? A mecânica quântica implica uma aleatoriedade irredutível na natureza? O problema da medição quântica: sério obstáculo ou pseudoproblema passível de dissolução? O que violações das desigualdades de Bell, observadas experimentalmente, nos dizem sobre a natureza? Qual noção de informação poderia servir como uma base rigorosa para o progresso em fundamentos? Se você pudesse escolher um experimento, independente de sua viabilidade técnica atual, para ajudar a resolver uma questão de fundamentos, qual seria esse experimento? Como crenças e valores pessoais influenciam a escolha de uma interpretação? Qual o papel da filosofia em avançar nosso entendimento dos fundamentos da mecânica quântica? Que perspectivas para os fundamentos da mecânica quântica podem advir da interface entre teoria quântica e gravitação?
Os entrevistados são cientistas e filósofos de gerações e formações bastante distintas e, ainda que se possa discutir diferentes inclusões e exclusões, não resta dúvida de que estamos diante de uma amostra bem representativa da diversidade de opiniões existentes entre pesquisadores de fundamentos da teoria quântica. Essa diversidade reaparece em cada uma das questões, o que pode ser exemplificado na pergunta sobre a interpretação favorita da teoria quântica. Zeilinger e Greenberger defendem a “velha interpretação de Copenhague”, mas por razões levemente diferentes. O segundo vê nessa interpretação fecundidade em termos de interpretação e desenho de novos experimentos, e o primeiro acrescenta que essa interpretação deve ser desenvolvida tendo em conta a centralidade do conceito de informação. Brukner e Bub, com argumentos distintos, privilegiam a relação do problema da interpretação com o conceito de informação, enquanto Fuchs defende uma visão epistêmica dos estados quânticos, mobilizando a visão bayesiana das probabilidades. Goldstein e Valentini inserem-se na tradição que remonta a Louis de Broglie e David Bohm, com a introdução de variáveis adicionais às já adotadas pela teoria quântica. Os dois autores, contudo, têm perspectivas muito distintas quanto ao desenvolvimento dessa tradição, com Valentini prometendo uma diferenciação empírica entre essa abordagem e a teoria quântica. De modo análogo, Wallace e Zurek inserem-se na tradição que remonta a Hugh Everett, mas encontram-se hoje em perspectivas muito distintas, com Wallace defendendo literalmente a ideia de “muitos mundos” e Zurek criticando-a e defendendo a visão everettiana em termos de “estados relativos”. Ghirardi defende sua visão de que a equação de Schrödinger deve ser modificada de modo a explicar a redução do estado quântico em situações de medições. Outro exemplo da diversidade de opiniões pode ser encontrado no capítulo 8, dedicado a saber o que os resultados dos experimentos sobre as desigualdades de Bell nos dizem sobre a natureza. Os entrevistados divergem largamente, incluindo aqueles que concentram as consequências no abandono da localidade e outros que põem em questão formas de realismo.
Tal espectro diverso ilustra bem porque Max Jammer comparou, ainda em 1974, a controvérsia dos quanta com aquela, também na história da física, que contrapôs cartesianos e newtonianos nos albores da ciência moderna. Essa comparação com a disputa entre cartesianos e newtonianos parece-me oportuna para trazer à tona o que me parece ser uma debilidade nas apresentações dos diversos temas e capítulos. O louvável bom humor com que os temas são introduzidos não vem acompanhado de uma reflexão filosófica mais profunda sobre os mesmos. Na introdução do capítulo 3, por exemplo, o editor clama pela excepcionalidade na história da física da necessidade de interpretações para uma dada teoria física. Afirma que a mecânica clássica “parece livre de problemas neste aspecto”. Ora, quando Jammer lembrou da comparação com a disputa entre cartesianos e newtonianos certamente ele tinha em mente que a gravitação requeria ser interpretada em termos do mecanicismo, e essa era uma das razões da recusa dos cartesianos à gravitação newtoniana. Prevaleceu historicamente uma interpretação da gravitação centrada na sua eficácia preditiva. O que não é tão diferente do êxito da atual teoria quântica e seu pendant interpretativo associado a Bohr e Heisenberg. Um pouco de história da ciência e da filosofia traria à tona que as resistências persistiram de modo mais sofisticado na obra de Ernst Mach no século XIX, e que essa obra contribuiu para a abertura de horizontes epistemológicos ao criador da teoria da relatividade. Outros exemplos poderiam ser aventados para mostrar a persistência de problemas de interpretação e de fundamentos na história da física. A controvérsia sobre a fundamentação da segunda lei da termodinâmica e do conceito de entropia tem atravessado os séculos XIX, XX e adentra o XXI em boa forma. No caso da controvérsia dos quanta, o que demanda explicação, extrapolando o domínio da filosofia e adentrando o terreno da sociologia da ciência, seria a dimensão que a controvérsia tem adquirido, mas esse problema não é tratado pelo editor.
Ao longo das mesmas linhas, o editor encerra a introdução desse capítulo perguntando-se se a “floresta de interpretações concorrentes será desbastada com o passar do tempo” (p. 63), mas não oferece uma resposta significativa ao problema. Novamente, uma mobilização maior da filosofia poderia nos sugerir, com a tese da subdeterminação das teorias pelos dados empíricos, que tais situações de rivalidades entre teorias ou interpretações podem ser fenômenos duradouros e inerentes à prática da boa ciência. O editor retoma a questão no capítulo 11, inquirindo os entrevistados pelo experimento dos seus sonhos, que poderia levar a uma drástica redução dessa controvérsia. Pierre Duhem, se vivo estivesse, reagiria com ceticismo a tal perspectiva, porque o experimento ideal é um parente próximo dos experimentos cruciais e estes não existem em ciência porque as hipóteses e as teorias não comparecem ao tribunal da experiência isoladamente, mas sim sempre em conjunto. Também Willard Van Orman Quine, se pudesse acompanhar tal debate, agregaria argumentos lógicos sólidos em apoio à posição de Duhem. Concluindo, embora o livro em tela tenha lidado explicitamente com a dimensão filosófica do debate sobre os fundamentos da teoria quântica, as contribuições que a filosofia da ciência pode trazer a esse debate são ainda maiores e mais profundas que o que foi expresso nesse livro.
Olival Freire Júnior – Instituto de Física. Universidade Federal da Bahia, Brasil. E-mail: olival.freire@gmail.com
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Heaven Upon Earth: Joseph Mede (1586-1638) and the Legacy of the Millenarianism | Jeffrey Jue
O livro Heaven Upon Earth: Joseph Mede (1586-1638) and the Legacy of the Millenarianism de Jeffrey Jue, publicado em 2006, é um estudo acerca dos trabalhos de Mede, em especial aqueles voltados para o milenarismo, e de seu legado no pensamento profético. Esta pesquisa de Jue sobre Mede iniciou, segundo o autor, com sua dissertação de doutorado em Teologia desenvolvida na University of Aberdeen, na Escócia (JUE, 2006), posteriormente, sua tese foi publicada como o livro Heaven Upon Earth. Atualmente, Jeffrey Jue é professor de História da Igreja no Westminster Theological Seminary, na Filadélfia (EUA), sendo assim, sua análise, no livro, partiu da Teologia, mas é interessante notar que, além disso, o autor também se preocupou com as perspectivas historiográficas sobre o século XVII na Inglaterra.
Seu trabalho se insere em um debate acerca do milenarismo inglês. Admitindo uma postura revisionista, Jue tentou desvincular os discursos religiosos sobre o Milênio e o Apocalipse do contexto revolucionário na Inglaterra, bem como tentou dissociar as perspectivas escatológicas de uma suposta motivação para o processo colonizador da América do Norte. Assim, para Jue, o milenarismo não deve ser identificado com uma postura política radical de alguns de seus adeptos. Com o caso de Mede, o autor mostrou que o Apocalipse era um tema de discussão intelectual e acadêmico e que, mesmo depois do período das Guerras Civis inglesas, este continuou a ser uma questão sobre a qual muitos pensadores se debruçaram até meados do século XVIII.
Neste sentido, o autor indica que o estudo sobre o pensamento de Mede pode auxiliar na compreensão do milenarismo britânico. Para tornar compreensível seu objeto de estudo, Jue fez uma breve biografia de Joseph Mede, situando-o no período em que viveu. A contextualização oferecida pelo pesquisador, ainda, apresentou os debates e estudos sobre o Apocalipse na Época Moderna. A seguir, Jue procurou identificar o legado de Joseph Mede, isto é, a repercussão de seus escritos no pensamento escatológico na Inglaterra, na América do Norte e na Europa.
Como dito anteriormente, para abordar o assunto, Jeffrey Jue voltou-se em certa medida para a historiografia, desta forma na introdução de Heaven Upon Earth, ele expôs um balanço historiográfico acerca da Grande Rebelião e do milenarismo inglês no século XVII.
O milenarismo no século XVII – conforme o teólogo – era a concepção escatológica mais popular, ainda que fosse considerada como uma posição herética pelos ortodoxos. Esta corrente de pensamento foi reforçada com a publicação de Diatribe de Mille Annos de Johann Heinrich Alsted e de Clavis Apocalyptica de Joseph Mede, ambos em 1627. A partir da análise dos textos de Mede que tratavam ou não sobre o Apocalipse; de suas correspondências; e da sua biografia, intitulada Works, feita, provavelmente, por John Worthing e John Alsop, o autor identificou o período compreendido entre 1625 e 1632 como uma fase de conversão do pensamento de Mede ao milenarismo. De acordo com a perspectiva de Jue no livro, o milenarismo pode ser compreendido como uma análise sobre as profecias bíblicas que identifica no futuro o início de um reino de Cristo, o qual seria marcado por mil anos de felicidade, antes da derradeira vitória de Jesus sobre o Demônio.
Jeffrey Jue demonstrou no capítulo seis, “The Origins of the Clavis Apocalyptica: A Millenarian Conversion”, as reflexões de Mede acerca do Apocalipse. Seu pensamento foi bastante influenciado pelo puritanismo, ainda que de uma corrente bastante conservadora e favorável ao arcebispo William Laud. Inicialmente, Mede partia de uma “more symbolic or spiritualized interpretation of the duration and the nature of the millennium” (JUE, 2006, p.93). Sua percepção do milenarismo começou a se alterar em 1625 e, mais tarde, com a segunda edição de Clavis Apocalyptica em 1632, pode-se perceber uma conversão completa a esta corrente de pensamento.
A partir disso, Joseph Mede trabalhou em uma cronologia das monarquias do Livro de Daniel. Além disso, ele sincronizou as profecias de I Timóteo, Daniel e Apocalipse, seguindo o princípio protestante da analogia fidei. Foi este sincronismo – que concebeu as três profecias como ideias sobre um mesmo evento – que o aproximou do milenarismo. Neste sentido, Jue concluiu que Mede não se tornou um milenarista devido ao contexto europeu e inglês do século XVII, como se costumava pensar, mas sim por conta de seus estudos bíblicos.
Baseando-se nos escritos dos primórdios do cristianismo, Mede caracterizou o Milênio como uma profecia a ser interpretada literalmente e não mais espiritualmente. Assim, para ele, a ressurreição prevista na Bíblia seria corporal. Além disso, Joseph Mede também se apoiou em estudos do judaísmo. Desta maneira, concentrando diversas influências, Mede entendia que o retorno de Cristo representava a queda do Anticristo e um milhão de anos de perfeição e felicidade, até o Dia do Julgamento, quando ocorreria uma batalha contra os exércitos demoníacos (Mag e Magog) e, posteriormente, se daria a ressurreição universal.
Depois de situar o leitor sobre as origens do pensamento milenarista de Mede e de seus estudos sobre o tema, Jue traçou um panorama do seu legado, indicando que o milenarismo não estava atrelado a um contexto revolucionário, sendo assim, não acabou em 1660 com o fim da Rebelião, mantendo-se um tema de debate até o século XVIII.
Na Inglaterra, o Jue citou uma série de autores, incluindo Hugo Grotius, Henry Hammond, Richard Baxter, Henry Moroe, Drue Cressner, Isaac Newton e William Whiston, que discutiram o assunto. Influenciados pela produção de Mede, pensadores como estes alimentaram o debate até o século XVIII na Inglaterra, concordando ou discordando das propostas de Joseph Mede. O principal aspecto de embate ocorreu entre os favoráveis a Mede e os adeptos do New Way, iniciado por Grotius, o qual concebia o Milênio como um evento do passado e não do futuro.
Neste sentido, o autor demonstrou que o interesse dos letrados no milenarismo permaneceu. Este interesse, ainda, estendeu-se para a América do Norte, com os escritos de Thomas Goodwin, John Cotton, John Davenport, Cotton Mather, Samuel Sawell, Nicholas Neyes e John Elliot. Alguns autores viam a América como uma terra do Satã, habitada por homens e mulheres que não tinham conhecimento de Deus e que não usufruiriam dos benefícios do Milênio; enquanto outros concebiam a América como um local tão abençoado quando o Velho Mundo, o qual também estaria incluído no Milênio. Ainda que muitos puritanos tenham chegado ao Novo Mundo com concepções milenaristas, Jue não partilha da visão de pesquisadores como Perry Miller, os quais compreendem na colonização o anseio da construção de uma Nova Jerusalém. Segundo o autor, Mede influenciou outras regiões da Europa. Sabe-se, por exemplo, que Clavis Apocalyptica chegou à Dinamarca, a cidades italianas e germânicas e à Holanda.
Depois de tratar sobre todas estas questões, Jeffrey Jue estabeleceu algumas conclusões. Primeiramente, para ele, o milenarismo não está necessariamente associado ao radicalismo político e social. Também, o interesse no Apocalipse, enquanto um tema de estudo e reflexão, não se resumiu às décadas de 1640 e 1660. O milenarismo não foi um fenômeno exclusivamente inglês, este deve também ser pensado em relação à Europa e à América do Norte. O milenarismo na Inglaterra, na Europa e na América Inglesa foi influenciado por Mede. Por fim, o autor apontou que são necessárias mais pesquisas sobre Joseph Mede e seu legado, o qual perdurou por muito tempo.
A obra de Jeffrey Jue revela aspectos interessantes dos estudos sobre o milenarismo. É fundamental que se perceba que este é um fenômeno independente dos contextos revolucionários, entretanto, não é possível deixar de considerar que momentos de crise, tais como a Grande Rebelião ocorrida na Inglaterra entre 1640-1660, indiquem especificidades no pensamento milenarista. As ideias não podem ser desvinculadas de seus próprios contextos e, neste sentido, o período revolucionário e a subsequente restauração do governo foram apropriados pelos milenaristas. Como observou Bernard Capp, em 1971, para o caso do pentamonarquistas, as crises e guerras na Inglaterra eram vistas pelos Homens da Quinta Monarquia como esforços de Deus contra o Demônio para acabar com os reinos terrenos (CAPP, 2008).
Joseph Mede não escreveu Clavis Apocalyptica ou outros de seus textos pensando em uma revolução, entretanto – como o próprio pesquisador notou – muitos puritanos apropriaram-se das teorias de Mede, as interpretaram e utilizaram a partir de um viés radical. A tentativa de Jeffrey Jue de isentar Mede de qualquer relação com a Rebelião, caracterizando-o a todo o momento como um homem reservado e cauteloso em suas afirmações acerca de assuntos polêmicos, acaba por colocar em segundo plano outro aspecto fundamental de seu legado: a sua influência sobre os milenaristas radicais e a apropriação de suas leituras das profecias bíblicas durante a Grande Rebelião.
Depois, ao indicar a extensão do legado de Mede no restante da Europa e na América, Jue restringiu-se a alguns poucos puritanos que fizeram parte das primeiras gerações de colonos na América Inglesa e também se fixou apenas nos debates holandeses acerca do Apocalipse e do Milênio.
Em relação à sua apreciação da influência de Mede na América do Norte, Jue descartou totalmente a hipótese de que muitos colonos pensassem na configuração de uma Nova Jerusalém no Novo Mundo. Aparentemente, as novas tendências historiográficas, sobretudo, norte-americanas vêm criticando as concepções de autores como Perry Miller de que a ocupação das treze colônias foi motivada e permeada por perspectivas escatológicas. Este é um tema de grande debate na historiografia atual, visto que outras análises permanecem destacando o papel fundamental do milenarismo e das ideias de Apocalipse no processo de colonização da América. Inclusive os debates seiscentistas em relação à conformação do governo civil na Nova Inglaterra estavam imbricados nestas profecias. Em colônias como Massachusetts Bay e Rhode Island, houve centralidade na atuação de protestantes.
Tanto no caso dos comentários sobre a Inglaterra, a América como sobre a Holanda, Jue apenas apresentou um recorte do pensamento dos letrados, o que deixou de lado aspectos sociais e culturais que poderiam relevar outras questões interessantes para a compreensão do milenarismo.
Todavia, Jue apresentou grande esforço em mostrar que o milenarismo britânico foi de ampla circulação e provocou reflexões que não se limitavam ao espaço da Grã-Bretanha. É necessário estabelecer relações e articulações com outros espaços, tais como a Europa e a América. Também, a concepção de que as interpretações acerca do Milênio não se concentraram em um período único da história da Inglaterra são interessantes para entender o milenarismo como algo mais amplo do que um fenômeno passageiro, o qual só pode ser percebido em momentos críticos.
Neste sentido, o autor apresentou grandes interpretações sobre o Milênio ao longo dos séculos XVI, XVII e XVIII, que foram fundamentais para localizar as ideias de Mede em uma tradição mais longa do pensamento apocalíptico inglês. Da mesma forma, os debates travados entre Mede e outros pensadores demonstraram um ambiente de profundas reflexões sobre o milenarismo que perpassavam diversas esferas do universo intelectual do século XVII. Desta forma, o estudo de Jue não deixa de ser uma grande contribuição para os estudos do milenarismo ao longo da Idade Moderna.
Referências
CAPP, Bernard. The Fifth Monarchy Men: a study in a Seventeenth Century Revolution. Georgia: Mercer University Press, 2008.
JUE, Jeffrey K. Heaven Upon Earth: Joseph Mede (1586-1638) and the Legacy of the Millenarianism. Netherlands: Springer, 2006.
Verônica Calsoni Lima – Estudante do 8º termo da graduação em História da Universidade Federal de São Paulo, bolsista de Iniciação Científica do CNPq. Curriculum Lattes: http://buscatextual.cnpq.br/buscatextual/visualizacv.do?id=S1732559 . Orientador: Prof. Dr. Luís Filipe Silvério Lima.
JUE, Jeffrey K. Heaven Upon Earth: Joseph Mede (1586-1638) and the Legacy of the Millenarianism. Netherlands: Springer, 2006. Resenha de: LIMA, Verônica Calsoni. O Milenarismo de Joseph Mede. Cadernos de Clio. Curitiba, v.3, p.333-342, 2012. Acessar publicação original [DR]
Handbook of South American Archaeology – SILVERMAN; ISBELL (C-RAC)
Michele Hanks (direita) e SILVERMAN Helaine Silverman (esquerda) em 2014. www.youtube.com.
SILVERMAN, Helaine Silverman; ISBELL, William H. (Ed.) Handbook of South American Archaeology. New York: Springer, New York, 2008, pp. 1191. Resenha de: MEGGERS, Betty J. Chungara – Revista de Antropología Chilena, Arica, v.43 n.1, p.147-157, jun. 2011.
The Handbook of South American Archaeology is a landmark not only because of its continental coverage, but because it is the first multi-authored volume in English since the 7-volume Handbook edited by Julian Steward and published by the Smithsonian Institution more than half a century ago. Two other multi-authored overviews have been published in the interim, but both are in Spanish and consequently have received minimal attention from US archeologists. All the authors in Prehistoria Sudamericana: Nuevas Perspectivas (Meggers 1992) are natives of the countries they discuss and continental coverage is even, all countries represented by one or two Chapters except for Brazil, which is represented by six. All except five of the 26 Chapters in Formativo Sudamericano: una Revaluación (Ledergerber-Crespo 1999) are SouthAmericans and national coverage is also relatively even, ranging from three to five Chapters for most countries.
In this Handbook, more than half of the authors are foreign and the geographical coverage is uneven. Although some parts of the continent provide a general overview of regional cultural development, specifically northern Chile (Chapter 48), South American pampas and campos (Chapter 14), the Guianas (Chapter 16), and Venezuela (Chapter 23), most Chapters focus on part of the local sequence, among them early occupations in the Southern Cone (Chapter 4), on the north coast of Chile (Chapter 3), and in the Peruvian highlands (Chapter 9); preceramic coastal adaptations in Peru (Chapter 10) and southern Brazil (Chapter18); the Formative period on the coast of Ecuador (Chapters 5, 24) and in the Titicaca Basin (Chapter 28); chiefdoms in Brazil (Chapter 19), Colombia (Chapters 21, 22), and highland Ecuador (Chapter 27); regional polities in Ecuador (Chapters 25, 26) and south coastal Peru (Chapter 29), and states and empires in the central Andes (Chapters 31, 36, 39, 40). Cultural development in the Amazon basin is discussed in Chapters 11, 12, 20, 33, 46, 47. Earthworks are described in lowland Bolivia (Chapter 11), on the coast of the Guianas (Chapters 13, 16, 17), and in eastern lowland Ecuador (Chapter 15). Three Chapters provide overviews of plant domestication (Chapter 7), animal domestication (Chapter 8), and the peopling of the continent (Chapter 2). Other specialized topics include the khipu (Chapter 41), ancestor images (Chapter 51), and trophy heads and human sacrifice in the Andes (Chapter 52).
Although the emphasis varies, the temporal and spatial distributions of settlements, artifacts, subsistence, burials, ritual features, and other cultural remains are described and interpreted in most of the chapters, often in the context of the impact of environmental fluctuations. Treatment is typically even-handed and objective, changes in interpretation as a result of new evidence are often described, and when experts disagree, the relative merits of their views are assessed. Interpretations of the social significance of architectural features, settlement pattern, site density, luxury goods, and other archeological remains are limited to general categories (elite, commoners, specialists). No effort is made to identify linguistic affiliations except in Amazonia. The existence of Chapters describing comparable levels of social complexity in different regions, such as the emergence of chiefdoms in the highlands of Colombia, Ecuador, and Peru, makes it possible to evaluate the impact of environmental differences on cultural adaptation.
The astute reader will notice a significant contrast between the content and interpretations in the Chapters on the Formative Period of coastal Ecuador and on Amazonia and those on the rest of the continent. In part, this reflects the fact that archeological evidence is limited primarily to pottery, both regions being characterized by warm humid climates in which stone is rare and perishable materials, including most artifacts, architectural features, human skeletal remains, and subsistence remains rarely survive. However, the discussions of these two regions also suffer from another deficiency; namely, the abandonment of traditional theoretical approaches for interpreting the archaeological record.Also, in contrast to the other chapters, these authors do not discuss the substantial evidence that disagrees with their views although it is unfamiliar to most archaeologists. Consequently, I appreciate the opportunity to explain the implications of their approach both for reconstructing prehistoric cultural development in the tropical lowlands and for the future of archaeology as a scientific discipline.
Criteria for Evaluating Cultural Similarities
Like biologists, who use genetic criteria to distinguish common ancestry from evolutionary convergence and independent development to explain morphological similarities in plants and animals in widely separated regions (such as columnar cacti in the southwestern US and northwestern Argentina), and geologists who use chemical composition to differentiate similar appearing rocks and minerals, archaeologists have traditionally used details of decoration on pottery to distinguish diffusion from independent invention. Pottery is ideal for this purpose because it can be decorated using an essentially unlimited number of techniques and motifs without affecting the utility of the vessel, making independent duplication of identical decoration unlikely. Several Chapters in this Handbook use differences in pottery to identify the origins of contemporary populations, but this criterion is ignored by James Zeidler (Chapter 24) in interpreting the origins of the Valdivia and Machalilla ceramic traditions on the coast of Ecuador and by Eduardo Neves (Chapter 20) in reconstructing the origin of pottery in Amazonia. Another widely accepted theoretical position involves identifying intrinsic environmental limitations and intermittent climatic fluctuations and estimating their impact on cultural complexity. Contrary to Sandweiss and Richardson (Chapter 6), who state that “understanding climatic change and natural disasters is critical to reconstructing cultural trajectories in the Andes” (p. 101), the authors of the Chapters on Amazonia (especially Chapters 11, 12, 33, 46, and 47) argue that “disturbance caused by human activities is a key factor in shaping biodiversity and environmental health” (p. 158). The consequences of ignoring these traditional approaches become evident when the evidence is examined.
The Origin of New World Pottery
The archeology of coastal Ecuador was essentially unknown prior to the 1950’s when Emilio Estrada began his fieldwork. He identified three Formative ceramic traditions, which he named Valdivia, Machalilla, and Chorrera. His definitions of Valdivia and Machalilla were expanded by subsequent fieldwork by Meggers and Evans and detailed descriptions were published in 1965 in Volume I of the Smithsonian Contributions to Anthropology. Although he had no archaeological training, Estrada recognized that the diagnostic decoration of the three traditions was distinct, implying different antecedents, and searched the literature for similar complexes in the Andes and Mesoamerica without finding any significant resemblances. Being brainwashed by graduate training, we did not think of looking outside the Americas, but Estrada had no such inhibitions and wrote us one day that Valdivia decoration looked to him a lot like Jomon. We were able to get funding to go to Japan in 1963 and traveled from Tokyo to southern Kyushu armed with photographs of Valdivia sherds to compare with pottery from Early and Middle Jomon sites. The closest resemblances we found were concentrated in collections from Ataka, Sobata, and Izumi on the west coast of Kyushu dating from the Early Middle Jomon Period.
Valdivia pottery appears about 6,000 BP on the coast of Ecuador with no local antecedents and the decoration is diverse in technique and motif from the beginning. The Meggers, Evans & Estrada 1965 Smithsonian monograph contains 26 plates that illustrate the same range of variation in technique and motif in broad-line incised, zoned incised, zoned punctuate, pseudo corrugated, multiple drag-and-jab, shell combed bands, overall shell scraped, finger grooved, excised, rocker stamped, drag-and-jab punctuate, and cord impressed decoration from Valdivia and Jomon sites. A photograph of a distinctive early technique consisting of a row of finger-tip impressions on the interior of the shoulder producing a low boss on the exterior, which we did not encounter during our visit to Kyushu, was sent to us recently by a Japanese colleague. In spite of the diversity and identity of the duplications between Valdivia and Jomon decoration, Zeidler asserts that “technological convergence or parallelism would seem to be a more parsimonious explanation for the beginnings ofValdivia pottery than transpacific diffusion from the Jomon culture” and that “early trade… may have spread the idea of pottery making from antecedent ceramic complexes in the Amazon basin” (p .462). In accord with his acceptance of an Amazonian origin for Valdivia pottery, Zeidler considers that “Lathrap has persuasively argued that Valdivia represents a tropical forest culture pattern… whose ultimate origins are linked to early population dispersals from the Amazon basin” (p. 462). He does not specify what these similarities are and the absence of evidence for sedentary communities earlier than Valdivia anywhere in the eastern lowlands, as well as the absence of any similarity between the environments of the two regions, make this theory unpersuasive.
These alternatives not only dismiss the significance of the duplication of multiple arbitrary features of abstract decoration for inferring cultural relationship, but fail to recognize the magnitude and diversity of other evidence supporting the Jomon origin of Valdivia pottery. Pottery was invented in Japan at least 14,000 years ago and by 6,000 BP had diversified into regional styles that differ more from one another than Kyushu Jomon does from Valdivia. A few years ago, another ceramic complex contemporary with Valdivia was discovered at San Jacinto on the north coast of Colombia that has decoration resembling the Jomon Flame Style on the west coast of Honshu, famous for its elaborate castellated rims decorated with zigzag appliqué, cord impression, and modeling. Like Zeidler, Augusto Oyuela-Caycedo (Chapter 22) denies a transpacific introduction in spite of the absence of local antecedents, the unique character of the decoration, and the contemporaneity of the Jomon and Colombian ceramic complexes (see Meggers 2005).
Since watercraft was available in Japan from at least the Paleolithic and its use for deep-sea fishing is documented by faunal remains in shell middens, why is there no earlier evidence of transpacific voyages? Given the antipathy of archaeologists to the possibility, it is likely that clues have been ignored, but the timing of the Valdivia-San Jacinto introductions can be explained by the catastrophic eruption of Kikai volcano off southern Japan about 6,300 BP, which deposited 40 cm of ash on Kyushu and lesser amounts as far north as central Honshu, causing landslides and slope erosion, decimating the population, and covering the land and the ocean with pumice. The impact of the eruption on the Jomon population is reflected in the density of one habitation site per 100 km² on Kyushu versus one site per 10 km² on the northern island of Hokkaido and one site per km² on Honshu during the Middle Jomon Period.Any fishing boats at sea would have been trapped in the pumice and swept north by the Black Current across the Pacific and down the west coast of the Americas as far as Ecuador. There, survivors would have encountered people living much as they did in Japan, but lacking pottery.
The ceramic evidence for prehistoric transpacific immigrants from Japan is also supported by epidemiological and genetic similarities between Japanese and prehistoric Andean populations that could not have evolved independently or been introduced across the Bering Strait. Among them is the human T-cell leukemia virus HTLV-1, which is transmitted between adult males and females by sexual contact and between nursing mothers and infants. The highest occurrence of carriers today is in Japan, where it reaches 6% in Kyushu; in the Americas, it is restricted to the Andean area. Jomon influence may also be reflected in the sudden adoption of permanent settlement during the Valdivia period on the coast of Ecuador and other intangible innovations, but the assumption of the independent invention of pottery discourages investigation (Raymond, Chapter 5).
In contrast to Zeidler’s denial of any relationship between the identical decoration of Jomon and Valdivia pottery, he accepts the “convincing arguments that the Machalilla ceramic style evolved directly out of the Late and Terminal Valdivia ceramic style” (p. 466), in spite of the absence of any shared characteristics. Machalilla pottery is decorated by double-line incision, embellished or nicked shoulder, black-on-white painting, fine zoned hachure, incised or punctated and red zoned, and narrow or wide red bands, none of which occur in Valdivia. Vessel shapes are also different, including bowls with angular shoulders and jars with stirrup spouts. He does not specify what “convincing arguments” favor local development and the overlap between the initial Machalilla and terminal Valdivia dates leave no space for such a drastic transformation. Nor does he mention the similarities noticed by other archaeologists between Machalilla and several highland Ecuadorian complexes.
A similar discrepancy exists in the acceptance by Zeidler and other authors of the Handbook (Neves, Oliver, Rostain, Isbell) of the pottery from the Taperinha shell midden on the middle Amazon as the earliest in the Americas, in spite of the lack of association between the pottery and the radiocarbon dates (Roosevelt et al. 1991) and the absence of any similarity between Valdivia decoration and that on the three sherds from Taperinha. The lower half of the deposit consists of amorphous shell and is separated from the upper half by a clearly defined sterile layer that implies long-term abandonment of the site. The upper half consists of irregular overlapping strata. All of the dates are from the lower half and most of the pottery is from the upper half. The few sherds encountered below the sterile layer can be attributed to intrusion via pits dug by iguanas or armadillos that frequent the mound. The eleven AMS dates obtained from below the sterile layer extend from 7,090 ± 80 to 6,300 ± 90 BP, making them a millennium earlier than the initial Valdivia and San Jacinto dates and compatible with their preceramic context.
Assuming that Taperinha pottery is earlier than Valdivia and San Jacinto, Roosevelt argues that it could not be derived from them, but she does not consider the possibility that it might be affiliated with a later complex. In fact, the decoration on the only three sherds she has illustrated, consisting of “feathered” incision, zoned parallel lines, and double-line incision, is diagnostic of the Barlovento Phase on the north coast of Colombia, which extended from about 3,600 to 2,800 BP. The most reasonable interpretation of the archaeological evidence is the migration of a few families from a Barlovento site to the central Amazon and their settlement on the abandoned shell midden of Taperinha. The absence of any other sites with similar pottery along the Amazon testifies to their failure to introduce pottery making to the indigenous population.
Whereas accepting an association between the pottery and the radiocarbon dates from Taperinha is a dead end, identification of its Colombian origin raises the question of what motivated the immigrants to leave their homeland. The ceramic sequence on the Caribbean coast of Colombia is the best documented in South America as a result of detailed investigations and publications by Gerardo Reichel-Dolmatoff (1985) and Carlos Angulo Valdez (1981) and the chronology of change in decoration is well defined. The history of climatic fluctuations is also well documented and indicates that parts of the region suffered episodes of drought during this period that affected traditional subsistence resources and stimulated dispersal to adjacent regions (Sanoja and Vargas 2007). The appearance of Barlovento-related pottery on the middle Amazon adds important evidence to the reconstruction of this event.
Amazonia: Anthropogenic Landscape or Counterfeit Paradise?
Although the unique environment of theAmazonian Basin and its limitations for the development of permanent settlements and intensive agriculture have been documented by geologists, paleoecologists, climatologists, botanists, and other natural scientists for decades, Erickson insists that “Rather than adapt to or be limited by the Amazonian environment, humans created, transformed, and managed cultural or anthropogenic (human-made) landscapes that suited their purposes ” (Chapter 11, p. 158) and that “archaeologists have demonstrated that much of Amazonia was occupied by dense populations of urbanized societies practicing intensive agriculture that significantly contributed to creating the environment that is appreciated today” (p. 161). He contrasts this approach, which he calls “historical ecology,” with cultural ecology, which he claims “treats the environment as a static, fixed, often limited resource to which humans adapt” (p. 165) and identifies me as “the main spokesperson” of the latter approach (p. 162).
The goal of historical ecology is to “carefully document and analyze the evidence within its temporal and spatial context for insights into original logic, design, engineering, and intentionality of human actions” (p. 159). The principal authorities he cites, in addition to anonymous “scholars” and “archaeologists,” are William Denevan, a geographer; William Balée, an ethnobotanist; Peter Stahl, a faunal specialist, and Donald Lathrap, an archaeologist who did his doctoral research 50 years ago on the Ucayali. Erickson’s own Amazonian experience is limited to the Llanos de Mojos in eastern Bolivia. The only Amazonian archaeologists mentioned are Eduardo Neves, Michael Heckenberger, and Anna Roosevelt.
Defining “Amazonia”. Amazonia is defined by geographers and ecologists as the portion of tropical lowland South America below 1,500 meters elevation, where the average difference in annual temperature does not exceed 5ºF, rain falls on 130 or more days of the year, and relative humidity normally exceeds 80%. Typical vegetation consists of rainforest, with small enclaves of savanna where soil conditions inhibit plant growth.
Erickson expands the definition to encompass “the entire region drained by the Amazon River and its tributaries” (p. 158). This allows him to cite any kind of archaeological evidence up to the highland headwaters of all the tributaries to support his contention thatAmazonia is a “domesticated landscape,” regardless of the characteristics of the soil, climate, elevation, topography or vegetation. The principal evidence he provides for the creation, transformation and management of domesticated, engineered, humanized landscapes is the existence of anthropogenic forests, large permanent settlements, earthworks, and Amazonian dark earth (ADE).
Anthropogenic Forests. According to Erickson, “Countering the view of Amazonian forests as pristine and natural, historical ecologists show that these forests are, to a large degree, the cultural products of human activity” (p. 175). He contends that “Rather than adapt or respond to the environment, Amazonian people created, transformed, and managed those very environments in which they lived and thrived through their culture” (p. 165); “The long-term strategy of forest management was to cull non-economic species and replace them with economic species” (p. 175); “Much of what was originally misinterpreted as natural change due to climate fluctuations is now considered anthropogenic” (p. 175) “Many game animals ofAmazonia would have a difficult time surviving without a cultural and historical landscape of human gardens, fields, orchards, and agroforestry” (p. 176). “Through the domestication of landscape, native people shaped the landscape as they wanted it and made it work for them” (p. 177).
Whereas Erickson provides neither examples nor references to support these interpretations, botanists, ecologists, and climatologists have published hundreds of articles and dozens of books linking past and present changes in the composition of rainforest vegetation to climatic fluctuations and identifying environmental factors responsible for contemporary biodiversity. For example, an inventory of patches of secondary forest visible on Landsat images across the Brazilian Amazon indicates that they are similar in origin to recent blowdowns confirmed north of Manaus, rather than remnants of cultivated fields (Nelson et al. 1994). Analysis of pollen cores in the rainforest of French Guiana where no archaeological sites have been encountered indicates that “the tropical rain forest, thought to have remained stable since the last glacial event, has in fact undergone deep modifications” (Charles-Dominique et al. 1998:296). After reviewing the paleoecological record, Bush and Silman (2007:457) conclude that “we see no evidence suggesting that large areas at a distance from rivers or in the less seasonal parts of Amazonia were substantially altered by human activity”. According to Piperno and Becker (1996:202, 207), analysis of phytoliths and macroscopic charcoal from soils near Manaus indicates that “closed forest has existed in the area since at least 4,600 yr BP. Vegetational changes and fires appear to be the result of climatic drying that may have affected large areas of the Amazon Basin over the past 5,000 to 7,000 years. Thus, it appears that this one sector of Amazonian terra firme forest was never significantly altered by humans”. Identification of fossil pollen in two sediment cores in eastern lowland Ecuador also implies the persistence of moist tropical rain forest throughout the Holocene and provides no evidence for human impacts or land use (Weng et al. 2002). Finally, cores from lake districts in eastern Peru and eastern Brazil do not support the contention that all of Amazonia is a built landscape (Bush and Silman 2007).
Large Permanent Settlements. Erickson states that “Archaeologists [unidentified] have demonstrated that much ofAmazonia was occupied by dense populations of urbanized societies practicing intensive agriculture that significantly contributed to creating the environment that is appreciated today” (p. 161). Although he asserts that “Traditional communities had large, open, clean plazas and streets along which houses were arranged in linear, grid, radial, or ring patterns” (p. 166), he mentions only Santarem and the Sangay site in eastern Ecuador, neither of which has this configuration. Based on the description of a modern Bari communal house in eastern Colombia that was constructed using 750,000 fronds from 125,000 palms, he estimates that a pre-Columbian population of 6.8 million forAmazonia would have required 1,360,000 communal houses “in a single moment,” which would have had to be replaced every 10 years. Huge additional amounts of wood would have been needed for cooking fires, palisades, watercraft, and artifacts. Even though admitting that “A community’s permanent transformation of the environment for these basic needs and infrastructure is staggering,” he asserts that “these communities were stable, long-lived, and sustainable despite this impact” (p. 166-167). He [Erickson] gives no archaeological example and the modern caboclo house and associated clearing he illustrates (Figure 11.2) bear no resemblance to traditional indigenous dwellings.
None of the other proponents of the existence of large permanent settlements has supported their interpretation by archaeological evidence. No systematic excavation has ever been done in Santarem to identify dwellings or features that might reveal how much of the area was simultaneously occupied and the estimate of a population of 100,000 is based on the dimensions of the terra preta. The only well documented investigations are on Marajó, beginning with Evans and Meggers in 19481949, followed by Roosevelt and Schaan (Chapter 19). Although Roosevelt has estimated a population of one million for the island, Schaan has reduced this substantially based on her evidence that the maximum population of the Camutins, the largest group of habitation mounds, would have been only about 2,000 (p. 347). A decade of survey and excavation on the left bank of the lower Solimões has identified several periods of occupation, but the size and permanence of each settlement are not clear (Neves, Chapter 12).
Extensive survey along the principal tributaries of the Amazon during the past 30 years by Brazilian archaeologists, which the historical ecologists do not cite, produces a very different picture of prehistoric settlement behavior. Beginning before 2,000 BP, when pottery making became sufficiently widely distributed for detecting habitation sites, the subsistence and semi-permanent settlement behavior characteristic of surviving indigenous tropical forest communities had been adopted. (see below for discussion).
Earthworks. According to Erickson, “Many Amazonian cultures were impressive mound builders” (p.168), citing constructions on the Llanos de Mojos in Bolivia, the Llanos del Orinoco in Venezuela, Marajó, Sangay in eastern Ecuador, and the Guayas Basin, none of which is rainforest and the last of which is not in Amazonia. Although he asserts that raised fields constitute the “most impressive example of landscape engineering at a regional scale,” he mentions only those in lowland Bolivia (p. 171). He also contends that “all Amazonian societies use elaborate networks of paths and trails and roads between settlements, gardens, fields, rivers, resource locations, and neighbors” and that “Some advanced Amazonian societies built impressive formal roads, causeways, and canals of monumental scale” (p. 173), but the only examples he describes are on the Llanos de Mojos.
With the exception of Marajó and the Açutuba region in the central Amazon, all the earthworks are outside the limits of Amazonia as traditionally defined. Roads, causeways, and canals are limited to the Mojos. Raised fields are also in marginal locations, among them the coast of the Guianas. Paths in the forest quickly disappear if not used regularly. Evidence that the construction of mounds, causeways, ridged fields, and other kinds of earthworks does not require a large organized labor force is provided by Erickson’s own experience. When he revisited a village on the Llanos de Mojos after several years, he found a new causeway 12 feet wide, 3 feet high, and half a mile long that had been constructed by members of the small local community in a week.
Amazonian Dark Earth (ADE). The most sensational recent discovery is the existence of patches of fertile black soil in many parts of the lowlands.According to Erickson, “Scholars believe that these soils were created specifically for permanent farming” (p. 171) and “are capable of continuous, high yields and are associated with dense populations, large permanent settlements, and complex society” (p. 163). “ADE was probably used for settlement, house gardens, and permanent fields rather than slash-and-burn agriculture, the common practice today”; “ADE is an excellent example of landscape domestication below the ground” (p. 171). Since it is assumed that slash-and-burn agriculture “depends on metal axes and machetes to efficiently clear primary forest. [and] These tools were unavailable until after 1492, Pre-Columbian farmers, using digging sticks and stone axes probably continuously cultivated fields and practiced agroforestry rather than clear primary forest” (p. 163). The allegation that slash-and-burn agriculture would have been unproductive prior to the acquisition of metal axes is invalidated by its global distribution during millennia prior to the invention of metallurgy and survival in remote regions today.
Furthermore, the assumption that Amazon Dark Earth was created intentionally and would have solved the problem of intensive agricultural production for large sedentary populations is not supported either by observation of current practices or by archaeological evidence.
Agronomic, pedological, and ethnographic research on the productivity of food plants on ADE has been conducted by Laura German (2003) among caboclos along the Rio Negro and Rio Urubú in Central Amazonia. Comparison of the yields of bitter manioc, pineapple and star nut palm with those of 10 other New World crops and 10 Old World crops on ADE and on local soil revealed higher yields for the three Amazonian crops on the natural soil. She asserts that “linkages between intentional agricultural intensification and Black Earth formation, and between Black Earth and an increase in human carrying capacity, have been insufficiently established” and concludes that “Observations on the degradation caused by continuous cultivation clearly show that in the absence of ongoing cultural amendments, the carrying capacity of these [black earth] environments would not be significantly greater than that of adjacent sites” and that “the suggestion that these richer pockets of soil made possible the transition to a more sedentary life style is as yet untenable” (German 2003:327, 313).
With regard to slash-and-burn agriculture, Weischet and Caviedes, the authors of the leading synthesis, The Persisting Ecological Constraints of Tropical Agriculture (1993) specify that “a differentiation should be made… between natural conditions that are unalterable and those that can be compensated for by man” (1993:41) and conclude that “On the basis of ecological reasoning it can be proven that this particular mode of rotating food crop and forest or bush fallow [i.e shifting cultivation] is a specialized adaptation to the environmental conditions of the tropics which not even modern agrotechnology has been able to replace” (1993:275). They also state that the “unveiling of certain persistent myths about tropical fertility […], by now widely known and dismissed” and explaining “how these myths could be perpetuated and fundamental laws that govern the tropical environments ignored for so long ” are crucial for sustainable exploitation of Amazonia (1993:281). Unfortunately, the Chapters by Erickson and others in this Handbook indicate that these myths have gained rather than lost their credibility among anthropologists.
The Unique Environment of Amazonia
Amazonia differs from all other tropical forest environments in combining great geological antiquity with abundant rainfall and constantly warm temperature. The Brazilian and Guayana shields preserve some of the most ancient terrestrial landscapes on the planet, which millions of years of chemical and physical weathering and erosion have reduced to inert granite and white sand. Whereas in temperate regions more than half of the organic carbon, some 90 percent of the nitrogen, and the most important minerals are contained in the soil where they remain available to the vegetation, in Amazonia most of the nutrients and all of the calcium are stored in the biomass. According to Weischet and Caviedes, “This is an ecologically decisive difference with far-reaching consequences” (1993:62). “The part of the forest above ground works like a filter system in that the nutrients supplied by the rain are used several times before they arrive at the soil surface… Only with the decomposition of the different members of the subcycles does a certain portion of the nutritional elements finally reach the soil surface. Here, a substantial nutrient loss is essentially prevented by another agent known as the mycorrhizas” (1993:130). The interspersed distribution of plants of the same species with different nutrient requirements and the rapid disintegration and uptake of litter rescue nutrients that reach the soil so successfully that “as long as the forest is undisturbed, no net loss of macronutrients through outwash occurs as proven by the fact that (1) the autochthonous black-and clear-water streams of the tropical lowland forests may best be likened to slightly contaminated distilled water, and, (2) the waters of small creeks in virgin forest areas contain even less macronutrients than rain-water” (1993:276).
In addition to infertile soil, Amazonia is characterized by the absence of a dormant season, which makes the vegetation continuously susceptible to decimation from pathogens. Their dispersal is minimized by the heterogeneous distribution of wild plants of the same species in the forest, which is replicated by the interdigitation of crops in indigenous fields. Only palms have the ability to maintain large uniform stands.
Archaeological Evidence of Population Density
Whereas no systematic stratigraphic excavations have been undertaken in habitation sites in any of the regions identified by Erickson as “occupied by dense populations of urbanized societies practicing intensive agriculture” (p. 161), archaeological surveys along the principal tributaries of the Amazon and ethnographic evidence demonstrate that patches of ADE are the product of intermittent occupation of habitation sites during hundreds of years, and were never cultivated prehistorically.
Archaeological survey conducted along a 240 km sector of the Rio Jamarí, a tributary of the upper Madeira in southwestern Brazil, identified 121 sites representing 16 preceramic occupations, 16 lithic workshops, 89 ceramic sites, 8 campsites with pottery, and 2 Neobrazilian sites. All the ceramic sites are terra preta (ADE). Unselected surface collections of pottery were made at 42 sites, and one to nine stratigraphic excavations in 10 cm levels were made at 22 sites. Classification and seriation identified five ceramic phases representing the same pottery tradition and permitted construction of a relative chronology that is complemented by 137 radiocarbon dates. The initial ceramic phase, the only one distributed throughout the region, was introduced ca 2,400 BP. By about 1,500 BP, it had differentiated into two phases that occupied contiguous territories characterized by differences in aquatic resources. Each of these was replaced by a later phase of the same tradition about 700 BP (Meggers and Miller 2006).
Comparison of the locations of the ceramic sites with their phase affiliations shows that only 6 were occupied during three successive phases. Seventeen were occupied during two phases and 26 were occupied intermittently during a single phase. All the phases were divided into two moieties distinguished by minor differences in the presence or relative frequency of a rare pottery type and most sites were occupied and reoccupied by the same moiety. When reoccupied by a different moiety or a different phase, the new house was adjacent to rather than on top of the earlier refuse, increasing the surface dimensions of the site. Although there is no visible stratigraphic evidence of the abandonment and reoccupation implied by the discontinuities in the seriated sequences, they are supported by large differences in the radiocarbon dates from successive levels in the same excavation. At RO-PV-35, for example, dates from consecutive 10 cm levels in four excavations distributed across the site are in chronological order but differ by 1500, 900, and 120 years and dates from the same depth in different excavations also differ by hundreds of years. Similar discrepancies between the dates from consecutive 10 cm levels have been identified at 14 other sites, contrary to what would be expected if these sites had been continuously occupied.
The number of sites allocated to each phase and their distribution within the territory provide other clues to settlement behavior. For example, the 14 sites occupied during the Jamarí Phase, which lasted ca 800 years, are widely separated giving the impression that the territory was under populated. A different interpretation is suggested by comparison with the settlement behavior of a modern Yuqui community in eastern Bolivia. Their territory is divided into a nuclear area about 10 km in diameter, where the village is located and most of the hunting is performed, and a peripheral ring about 5 km wide, which is hunted infrequently and serves as a source of replacement for game removed from the nuclear area. This allocation provided sustainable subsistence for a population of ± 100 during 22 years, but is now being compromised by the intrusion of colonists from the adjacent region into the peripheral area. Projecting the diameter of the nuclear area around the locations of the sites of the Jamarí Phase reveals that the boundaries of all but four overlap, and that three more would also overlap if the surrounding ring were included, supporting the interpretation of intermittent occupation based on the seriated sequences.
Another independent estimate of sustainable population density has been provided by biologists concerned with the growing impact of commercial hunting on the survival of preferred species of mammals. Combining age of reproduction, number of progeny, longevity, impact of other predators, and natural death rate for each species permitted estimating the maximum number of individuals per km² that could be eliminated sustainably. Converting the result into biomass and dividing the total by the nutritional requirement of a human consumer produced estimates between 0.2 and 1.0 persons per km² for sustainable hunting. The similarity between these estimates and those ranging between 0.2 and 1.5 per km² provided by ethnographers for the population densities of 12 contemporary indigenous Amazonian communities that maintain their traditional behavior is unlikely to be coincidental.
Historical Ecology Versus Environmental “Determinism”
Cultural ecologists, erroneously labeled “environmental determinists,” assume that humans, like all other biological organisms, are subject to natural selection and evolutionary drift, but that unlike other animals these affect not only their biological features but also their cultural behavior. Among the impediments to applying evolutionary theory to the interpretation of archaeological remains, especially pottery, is the absence of a standard classification. In contrast to other categories of phenomena (rocks, stars, plants, animals, soils, etc.), where evidence is ignored unless it conforms to the recognized definitions, every archeologist is free to select whatever criteria he or she prefers and interpret them at will, making comparison possible only at a very general level of similarity. The opportunity to change this situation was provided in Brazil in 1964 by the creation of the Programa Nacional de Pesquisas Arqueológicas (PRONAPA) on the coast, followed in 1976 by the Programa Nacional de PesquisasArqueológicas na Bacia Amazônica (PRONAPABA). The participants in these programs adopted standard criteria for collecting, classifying, describing, and interpreting pottery that permitted identifying endogamous communities and the temporal and spatial distributions of their constituent sites.
When the PRONAPA began, we accepted the traditional view that although the samples from surface collections and stratigraphic levels were unselected, they were not random and thus irregularities in the trends in seriated sequences were attributable to sampling error rather than to differences in behavior. As the number of seriated sequences composed of levels from excavations in multiple habitation sites increased, comparison showed that the principal undecorated types, which normally accounted for 90% or more of each sample, usually displayed consistent trends of increasing or decreasing relative frequency, whereas one or more of the decorated types often exhibited minor fluctuations throughout the seriation. On the possibility that these might have cultural significance, the levels were separated into two seriations based on the difference in relative frequency. Comparison of the locations of the sites included in each sub-seriation showed that the majority were different and when they were the same, the portion of the site occupied was different. Since the differences in relative frequency were minor (typically ± 5%), they would not have been apparent to the potters, making the most obvious explanation the impact of evolutionary drift on the products of women isolated by matrilocal residence.
The impact of evolutionary drift on cultural behavior not subject to adaptive constraints has frequently been reported by ethnologists, including minor differences in the relative frequency of the decoration on pottery made for domestic use by women in different communities and by those in the same community isolated by matrilocal residence. For example, among the Shipibo, intensive interaction among women in the same and little between those in different houses ensures that girls learn from their mothers, creating a different micro-style in each community. Among the Bororo, the village is divided among two moieties that exhibit slight differences in decoration and vessel shape. Among traditional potters in Guatemala, where the household is also the unit of production and girls learn from the oldest relative, each local group has a distinctive style. An experiment conducted decades ago, in which a sequence of potters was told to copy the preceding vessel, demonstrated minor unconscious modifications.
Other interpretations based on archaeological evidence and confirmed ethnographically include matrilocal residence, endogamous communities, permanent territorial boundaries, reoccupation of sites by the original community or moiety, avoidance of earlier sites by later communities both for settlement and cultivation, and low population density.
The assumption that ADE is the product of permanent residence is invalidated by the archaeological evidence for abandonment and reoccupation of all but the smallest habitation sites wherever systematic survey has been conducted along the tributaries of the Amazon. The avoidance of previously occupied locations by subsequent occupants of the region detected by the seriations is explained by the ethnographic evidence that prehistoric sites are neither cultivated nor reoccupied by traditional indigenous communities today because they are recognized as cemeteries and the spirits of the deceased are respected.
The existence of detailed reconstructions of settlement behavior along the principal tributaries of the Amazon since about 2,000 BC makes it possible to evaluate the credibility of the prehistoric population density and social complexity inferred by the historical ecologists not only with the archeological record, but also with independent climatic and ethnographic evidence. In the case of the Jamarí sequence, for example, comparison of the durations of the five ceramic phases with the radiocarbon dates indicates that the replacements occurred ca 1,500, and 700 BP. Examination of other well dated sequences across the lowlands shows additional discontinuities on the Llanos de Mojos and the lower Orinoco ca. 1,000 BP. The coincidence between the timing of these replacements and the impact of mega-Niño events implies that the associated episodes of aridity depleted subsistence resources sufficiently to force people to abandon their villages and revert to hunting and gathering until conditions returned to normal. Whereas the relatively brief durations of the mega-Niño events limit their identification in Amazonian pollen cores, the reduced intensity of the 1,000 BP event in Amazonia is clearly documented archaeologically by the absence of discontinuities in the tropical forest sequences.
Although minor El Niño droughts leave no archaeological imprint, the climatic record indicates that they occur at intervals of about seven years between the catastrophic events. Observations of the impact of a brief El Niño episode in 1983 on the rainforest of Barro Colorado Island in Panama indicate that their consequences can be dramatic. Thirty-three out of 37 moisture-demanding species of plants declined significantly and the abundance of small shrubs fell by 35% during the following 13 years. “The failure of many plants to flower or fruit during an abnormal weather cycle [… ] in 1970-1971 and the resultant famine and death among frugivores testify to the subsistence stress longer episodes would have inflicted on humans”. The description of the impact of the 19721973 drought on a Yanomami community in southern Venezuela is equally dramatic. Fires set to prepare new gardens spread to adjacent clearings, destroying the producing crops. Adjacent vegetation remained nonflammable, however, and the population reverted to hunting and gathering until normal rainfall returned. “Working harder than normal, they remained constantly hungry but survived” (Meggers 2007a:135, 143).
Similar brief El Niño droughts would have impacted Amazonia between major events in the past and would have stimulated the adaptive behavior among indigenous communities documented by ethnologists. Children learn at an early age to identify all wild plants from a leaf, seed, or branch, as well as their uses and the animals that pollinate or feed on them. Adults continuously search for new edible plants. They avoid some edible tubers until those usually consumed fail and possess detailed knowledge of ecological relationships among flora and fauna. Short-term and permanent taboos against consumption of deer and tapir are widespread, although they are the largest terrestrial mammals. The likelihood that caymans were tabooed at least in the lower Tapajós region is suggested by their critical role in the aquatic food chain (Fitkau 1970). It seems likely that prehistoric communities reverted to hunting and gathering, like the Yanomami, during these episodes and enhanced their knowledge of the biota and their chances for survival. The discontinuities in the archaeological record indicate that this knowledge and the cultural measures that promote sustainable exploitation of the environment were insufficient to overcome the detrimental impact of mega-Niño droughts.
Erickson’s assertion that “archaeologists have demonstrated that much of Amazonia was occupied by dense populations of urbanized societies practicing intensive agriculture that significantly contributed to creating the environment that is appreciated today” (p. 161) is being discredited not only by the archaeological evidence, but also by the increased abundance and variety of paleoclimatic evidence. For example, numerous pollen cores have produced detailed records of intermittent droughts along the Brazilian coastal strip, which correlate with human abandonment of vast areas during the Mid-Holocene there, as well as in the Guianas and Eastern Colombia (Meggers 2007b). Geological, ecological, palynological, and climatological investigations in French Guiana pro-vide a detailed reconstruction of environmental change during the past 8000 years and a marine core from the Cariaco Basin off the coast of Venezuela documents four episodes of severe drought between AD 760 and 910. Analysis of lake sediments in the Carajás region of northeastern Brazil indicates that the major cause of perturbations in the tropical forest during the Holocene was climate change that modified the water balance. The RAINFOR network of 136 permanent plots in old growth forest throughout the Amazon created 25 years ago provides daily records of temperature and rainfall that may reveal local fluctuations that will be helpful in interpreting archaeological evidence (Phillips et al. 2009). Paleoclimatologists concerned with reconstructing paleoenvironmental climatic changes in eastern Brazil during the Holocene have recently suggested that “humans might be regarded as good paleoenvironmental markers for the Holocene. In this light, we propose that archaeological data should be better explored, and regarded as a valuable basis for paleoenvironmental inferences” (Araujo et al. 2005/2006:28).
Taking advantage of these kinds of opportunities for collaboration requires that archeologists adopt standard criteria for collecting, classifying, and interpreting their data. The territorial distributions of the ceramic traditions identified by the PRONAPA on the coastal strip more than forty years ago have been expanded by more recent investigators, but their failure to classify the pottery and apply quantitative analysis and seriation has prevented the kinds of social and settlement interpretations obtained from the survey of the Jamarí and other rivers in Amazonia.Although the ceramic traditions recognized in Amazonia decades ago are criticized by several authors in the Handbook, they have not supplied the archaeological evidence necessary to suggest alternatives. Hopefully, this will change.
The Founder Effect and Evolutionary Drift
Pottery is ideal for tracing cultural contact because it can be decorated in an essentially infinite number of techniques and motifs without affecting the function of the vessel. Some similarities, such as depiction of the same birds or animals, can be attributed to independent invention, and a few duplications in a long series of abstract elements can be dismissed as accidental. Multiple independent duplications of the same combinations of techniques and abstract motifs, such as those between Jomon and Valdivia, are unknown.
The evidence that the decoration on pottery is subject to unconscious evolutionary drift, that each endogamous community develops a distinctive ceramic configuration, that members of a community will possess a slightly different proportion of the diagnostic traits, and that dispersal of a segment of the ancestral population is consequently subject to the founder effect makes it possible to demonstrate that the initial ceramic complexes in lowland SouthAmerica are derived from Valdivia-San Jacinto antecedents. The earliest offshoot identified thus far is the Monagrillo Phase, decorated with incisions ending in a punctation, small excised zones, a band of short vertical incisions, parallel incised lines, and zoned punctuate, which appeared in adjacent Panama ca 4,500 BP (Meggers 1997). The second dispersal, represented by the Waira-jirca Phase in the north highlands of Peru beginning ca 3,800 BP, exhibits a different set of the ancestral traits, including undulating and double-line incisions, rings with a central punctate, bands containing closely spaced vertical lines, and equilateral crosses. The Ananatuba Phase, which appeared at the mouth of the Amazon about 3,400 BP, contains some of the same diagnostic traits as the Waira-jica Phase, including the ring with a central punctation, undulating incisions, and the equilateral cross, as well as parallel lines and feathered incisions. The decoration of the Barrancas Phase that arrived on the lower Orinoco ca. 2,900 BP consists of small excised zones, rings with a central punctation, incisions terminating in a punctation, miniature biomorphic adornos, and small vertical handles adjacent to the rim. It is noteworthy that several of the same ancestral techniques occur in most of the regions, whereas others do not. The differences are exactly what can be predicted based on the founder effect and evolutionary drift.
The Future of Scientific Archaeology
The most notable contrast in this volume is between the theoretical perspectives of the US authors working in Ecuador and Amazonia and those working in other parts of the continent. Denial of the existence of adaptive constraints on cultural development, the impact of evolutionary drift, and the importance of cultural diffusion distorts their interpretations of the archaeological record. It also prevents archaeology from making a significant contribution to the reconstruction of climatic and environmental change in the tropical lowlands since the beginning of the Holocene, and especially during the past four millennia.
The contrast between the detailed reconstruction of settlement and social behavior along the Jamarí in southwestern Amazonia based on applying evolutionary theory to the interpretation of the archaeological evidence, especially the characteristics of the pottery, and the vague temporal and spatial correlations among habitation sites occupied during the early Formative Period on the coast of Ecuador is striking. The Jamarí data permit identifying endogamous territories, matrilocal residence, village movement, contemporary settlements, and reoccupation of sites, as well as the impact of intermittent severe droughts that leave no permanent imprint on the biota. Even when radiocarbon dates can be obtained for past climatic events, they are less precise than those from archaeological contexts, which can also provide more specific identification of the locations and severity of their impact.
The negation of the evidence for cultural diffusion, particularly obvious in the refusal to consider the Jomon origin of the earliest pottery in Ecuador and Colombia, is another remarkable rejection of traditional cultural interpretation. The fact that pottery can be decorated using hundreds of different arbitrary techniques and motifs has always made it a primary tool for differentiating independent invention from common ancestry. The probability of independent duplication of the decoration on Jomon, Valdivia, and San Jacinto pottery is nil. Similarly, the presence of several of these motifs in the initial pottery complexes in Panama, at the mouth of the Orinoco and the mouth of the Amazon, and the north highlands of Peru testifies to migrations at different times from the northwestern part of the continent attributable to otherwise invisible fluctuations in the local climate.
Its geographical isolation prior to European colonization makes prehistoric South America a unique laboratory for examining the relationship between temporary and permanent environmental conditions and cultural development. In contrast to the rest of the planet, most of which has been continuously occupied since the early Paleolithic, it remained isolated from the continuous biological and cultural interactions that affected the course of history throughout Europe and Asia. Whereas the latter regions are dominated by temperate climates and fertile soils, deserts are mild, and forests and plains blend into one another, South America has large unbroken extents of distinct environments, including barren deserts, treeless plains, dense rainforest, snow-capped mountains, highland basins, and sea coasts that extend from tropical to subarctic latitudes. Large sectors of all these regions remain free from significant disruption by cities, roads, mechanized agriculture, and other kinds of modification that have altered the original characters of the landscapes in most of the Old World and destroyed archaeological evidence of conditions in the past. Isolation from modern encroachment has also permitted indigenous populations in many parts of the continent to pursue their traditional ways of life, providing examples of tangible and intangible behavior that can be compared with the archaeological evidence.
Suddenly much of this picture is changing. Rampant globalization is attracting foreign invaders, who have the technology to make drastic modifications in topography and biota, destroying the cultural configurations that maximize sustainable exploitation of unique environmental constraints, especially in the tropical lowlands. Their impact has eliminated key species from the food chain, interrupted the closed system of nutrient transfer that protected the infertile soil from further depletion, and disrupted the rainfall regime. Unfortunately, the insistence by the historical ecologists that prehistoric humans learned to “domesticate” the landscape to suit their needs is even less true today than it was in the past. I urge readers of this Handbook to take seriously the potential of archaeology to make a significant contribution to our understanding of prehistoric cultural adaptation in this unique and fascinating part of the world.
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