The Right and Radical Right in the Americas – Ideological Currents from Interwar Canada to Contemporary Chile | Tamir Bar-On e Bàrbara Molas

Casa Branca Washington DCEUA. Ilustracao de The Gay Takeover of American Conservatism Cronicles 2022
Casa Branca (Washington, DC/EUA). Ilustração de “The Gay Takeover of American Conservatism” | Cronicles (2022)

Em The right eand radical right in the Americas: currents from interwar Canada to contemporary Chile [A Direita e a Direita radical nas Américas: correntes ideológicas no entreguerras do Canadá ao Chile contemporâneo], Tamir Bar-On e Bàrbara Molas querem cobrir a lacuna deixada pelo recente The Oxford Handbook of the Radical Righ, editado por Jens Rydgren, que não inclui países da América Latina – diga-se de passagem, uma prática contumaz de imperialistas e ex-imperialistas, mesmo que o Handbook não tenha anunciado objetivos e perspectivas comparatistas. Entre as metas do livro, anunciado como, provavelmente, um pioneiro no tema (dentro dos marcos espaciais e temporais referidos), estão o exame das “tradições ideológicas de Direita”, a avaliação do impacto da “Direita” e da “Direita radical” na política latino-americana, o impacto das ideias nacionalistas e dos pensadores europeus e estadunidenses nessa tradição e a declaração de que a esquerda aprende muito quando estuda as distintas “tendências ideológicas” concorrentes.

The right and radical right in the AmericasNa introdução, o mexicano T. Bar-On e a canadense B. Molas, experimentados pesquisadores das direitas radicais, tentam atribuir unidade à coletânea que organizaram a partir do emprego da expressão “tradição ideológica” [right-wing ideological traditions] (são 13 tradições) e da significação minimalista de “direita” como todos os “teóricos, movimentos, partidos políticos e regimes que veem a desigualdade humana como ‘natural’ ou ‘normal’, seja no âmbito socioeconômico, seja baseado em diferenças raciais, culturais ou de gênero” (p.6). Em breve comentário sobre as tipificações de direita – incluindo Cas Mudde, Roger Eatwell, Pierre Ignazi Vedran Obucina e Jens Rydgren –, os organizadores concluem que as “forças políticas, movimentos e partidos” examinados podem ser designados, sem grandes problemas, por “direita”, “direita radical populista”, “direita nacionalista populista”, “direita radical”, “direita alternativa” ou “extrema direita” (p.6). Os pontos de interlocução entre os nove capítulos, contudo, são estabelecidos também pelos objetos que tangenciam ou encarnam tais tradições: catolicismo, corporativismo, multiculturalismo e etnonacionalismo. Leia Mais

Fighting the Last War: Confusion, Partisanship, and Alarmism in the Literature on the Radical Right | Jeffrey M. Bale e Tamir Bar-On

Estado Islamico BBC News
Estado Islâmico | Imagem: BBC News

Tudo parece tranquilo entre os investigadores das novas direitas do eixo Europa-América nos últimos cinco anos. Eles divergem conceitualmente (fascismo, neofascismo, posfascismo, ultradireita, nova direita etc.), ocupam-se de objetos distintos (ideologias, partidos, eleições, movimentos, redes, subculturas, líderes, programas, eleições e ações de governo), mas convergem na ideia de que a maior parte dos seus fenômenos-objeto representa ameaças à democracia liberal. Não sem razão, parte deles encerra os seus ensaios ou teses com a clássica alusão ao “que fazer?”, de Vladmir Lênin. Essa harmonia tem chance de ser abalada após a publicação de Fighting the Last War: Confusion, Partisanship, and Alarmism in the Literature on the Radical Right (2022). Nesse ensaio estendido, Jeffrey M. Bale e Tamir Bar-On denunciam a incompetência dos acadêmicos e jornalistas para interpretar fenômenos designados como “direita radical”, “extrema direita” ou “nova direita radical”, e a esperteza de políticos, empresários e oligarcas das Big Tech que tiram proveito dessa espécie de “histeria” intelectual para “deslegitimar e demonizar virtualmente todos os oponentes da atual ideologia ocidental reinante do globalismo progressista” (p.xvi).

Fighting the Last WarJeffrey Bale e Tamir Bar-On são dois experimentados professores universitários e investigadores de movimentos extremistas há décadas. Bale é historiador e especialista em movimentos religiosos e políticos “propensos à violência” e docente no Nonproliferation and Terrorism Studies (NPTS) e no Program at the Middlebury Institute of International Studies at Monterey (MIIS). O sociólogo Bar-On estuda ideologias políticas e novas direitas e é professor na School of Social Sciences and Government e do Monterrey Institute of Technology and Higher Education, no México. Para chamar os colegas às falas, eles apontam preconceitos acadêmicos, uso equivocado de conceitos, desinformação sobre o imperialismo islâmico, sobre seus traços teocrático, fundamentalista e (no caso dos jihadistas) violento.

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Logistics of the First Crusade. Acquiring Supplies Amid Chaos – BELL (FR)

BELL, Gregory D. Logistics of the First Crusade. Acquiring Supplies Amid Chaos. Lanham, Boulder, New York, London: Lexington Books, 2019. 226p. Resenha de: BALARD, Michel. Francia-Recensio, Paris, v.4, 2020.

La première croisade a fait l’objet d’une pléthore d’études. Était-il indispensable d’en publier une nouvelle? Oui, sans doute, car le thème choisi par l’auteur a trop longtemps été délaissé: comment une troupe disparate de plusieurs dizaines de milliers de combattants et de non-combattants a-t-elle pu s’approvisionner pendant un voyage de plus de 25 mois, à plusieurs milliers de kilomètres de son point de départ, et réussir à s’emparer de Jérusalem, alors que la faim et la soif la tenaillaient pendant de longues semaines et que tout au long de son parcours la maladie, la mort, la désertion amoindrissaient le nombre des croisés en état de combattre? Pour l’auteur, leur succès repose sur une logistique réfléchie et flexible: loin d’être désorganisés, avides et violents, les chefs de la croisade ont su prévoir les modes d’approvisionnement en marche et pendant les sièges de Nicée, d’Antioche et de Jérusalem.

Pour le démontrer, l’auteur organise son propos en dix chapitres qui suivent les principales étapes de la croisade. Il s’appuie sur une large palette de chroniqueurs, sur quelques lettres écrites par les croisés et sur les chartes et cartulaires faisant mémoire des financements obtenus par les participants, avant le départ de l’expédition. Le fait que le pape Urbain II ait promu celle-ci comme un pèlerinage vers Jérusalem aurait été fondamental pour calmer les ardeurs guerrières lors de la traversée des Balkans et même de l’Anatolie. Plutôt que de se livrer au pillage systématique pour trouver des approvisionnements, les chefs de la croisade auraient cherché à acheter leurs subsistances sur les marchés locaux, en ayant pris soin d’en avertir les responsables à l’avance. Pour ce faire, ils auraient emporté d’importantes sommes d’argent et aidé en cours de route les plus pauvres des croisés, dépourvus de moyens.

Cette méthode nécessite d’intenses préparations logistiques, dès que fut connu l’appel du pape à Clermont. Monastères et églises accordent des prêts aux participants ou leur achètent des biens fonciers, les juifs sont victimes d’extorsions d’argent, particulièrement dans les villes rhénanes, les villes portuaires sont invitées à préparer des flottes d’appui à l’expédition. Puis vient le départ, d’abord de la croisade populaire dont la violence et l’anarchie sont dues à l’absence d’un chef prééminent, puis des cinq troupes dirigées par des princes soucieux de négocier des transactions pacifiques et ne recourant au pillage qu’en dernier recours. Leurs relations avec Alexis Ier Comnène auraient mérité une étude plus précise, en ce qui concerne le serment exigé par le basileus ou les dons d’argent et d’aide que celui-ci offrait.

Le volume des approvisionnements nécessaires dépend bien sûr du nombre de croisés. À la suite des historiennes et historiens qui l’ont précédé, l’auteur discute les chiffres cités par les chroniqueurs, en acceptant non sans hésitation que l’armée ait compté près de 100 000 hommes lors du siège de Nicée, un maximum dans l’histoire de la croisade. L’aide byzantine décide alors de la victoire. La traversée de l’Anatolie, en terre ennemie, accroît les problèmes de subsistances: le ravitaillement, le fourrage et l’eau manquent et il faut recourir à des pillages systématiques, qui ne cessent qu’à l’arrivée des croisés dans des régions peuplées majoritairement d’Arméniens. L’armée se divise alors: Baudouin et Tancrède partent à la conquête des villes littorales de Cilicie, puis d’Édesse pour le premier, tandis que l’armée principale gagne difficilement Antioche et qu’une flotte anglaise ou byzantine (?) approche de Port Saint-Syméon, à quelques lieues d’Antioche. L’auteur penche pour une synchronisation entre forces terrestres et navales, sans vraiment le prouver.

La perspective d’un long siège pose à nouveau de redoutables problèmes d’approvisionnement. En comptant 60 000 hommes dans l’armée assiégeante et un bon millier de chevaux, l’auteur estime les besoins journaliers à 110 tonnes de grain pour les hommes, à plus de 10 pour les chevaux. Où les trouver? Les flottes nordiques, byzantines et génoises peuvent se fournir en Chypre et aborder à Port Saint-Syméon, mais le manque de charrettes et les attaques musulmanes empêchent la distribution des provisions. La disette s’installe dès la fin de l’année 1097, et ce n’est qu’après avoir construit au printemps 1098 trois fortifications pour empêcher les sorties des assiégés que les croisés peuvent enfin recourir aux ressources locales. Ils s’emparent d’Antioche au début juin, mais l’arrivée de l’armée de Kerbogha, atabeg de Mossoul, les enferme dans la ville et les condamne pendant 26 jours à une famine intense, jusqu’à ce qu’une sortie heureuse les délivre des assiégeants.

De juillet 1098 à mai 1099, les croisés restent sur place à Antioche, dans l’attente d’une aide navale les aidant à progresser vers le sud. Après quelques mois d’approvisionnements, de nouveau, dès l’hiver, la faim les tenaille. Ils effectuent quelques expéditions: conquêtes d’Albara, d’Arqa et de Ma’arrat-an-Numan où ont lieu des scènes de cannibalisme longuement analysées par Michel Rouche dans un article que l’auteur ignore.

Sous la pression des pauvres, les chefs décident au printemps de marcher rapidement vers Jérusalem, en suivant la route côtière, jalonnée de villes qui leur livrent des subsistances pour éviter d’être pillées. Le 7 juin 1099, l’armée arrive devant Jérusalem et doit agir vite sous une chaleur accablante, par manque d’eau et de provisions. Un premier assaut échoue. Une flottille génoise, arrivée à Jaffa, apporte subsistances et matériel de siège qui permettent la prise de la ville sainte le 15 juillet 1099.

Le récit, on le voit, ne s’écarte guère des nombreuses histoires de la première croisade disponibles à ce jour, sauf pour insister sur les difficultés de ravitaillement de l’armée croisée et sur les méthodes employées pour y faire face. Dire que les chefs auraient eu un plan d’action coordonné entre l’avance des troupes et l’arrivée des flottes de secours n’est guère démontré par les textes, et l’insistance de l’auteur sur la discipline et l’ordre imposés par les chefs pour contrôler la fourniture des approvisionnements me paraît bien optimiste, face à une pénurie empreinte de violences que les chroniqueurs évoquent constamment.

L’ouvrage de Gregory Bell n’est pas exempt de maintes imperfections: »Nance« pour Nantes (p. 9), »Turkic« pour Turkish (p. 84 et 90), »Meragone« pour Maragone (p. 152), »Mans et Puy« pour »Le Mans et Le Puy« (p. 159). Les cartes sont trop petites et peu lisibles, celle d’Antioche est mal orientée et contredit les directions indiquées par le texte (p. 126–128). Surtout la quasi-ignorance de toute bibliographie qui ne soit pas anglo-saxonne frappe le lecteur: six ouvrages en français cités, mais aucune mention des actes des deux colloques de Clermont en 1095, ni du livre de Guy Lobrichon; aucun ouvrage allemand, sauf l’étude de Carl Erdmann qui date de 1935, mais ici dans sa traduction anglaise (1977); de même Cardini et Musarra, spécialistes italiens des croisades, sont totalement ignorés. L’histoire des croisades serait-elle désormais une chasse gardée des Anglo-Saxons?

Michel Balard – Paris.

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The Guardians in Action: Plato the Teacher and the Post-Republic Dialogues from Timaeus to Theaetetus – ALTMAN (RA)

ALTMAN, W. H. F. The Guardians in Action: Plato the Teacher and the Post-Republic Dialogues from Timaeus to Theaetetus. Lanham: Lexington Books, 2016. Resenha de: ENGLER, M. R. Revista Archai, Brasília, n.27, p 1-10, 2019.

Das Buch von William Altman ist als erster von zwei Bänden den sogenannten Spätdialogen gewidmet.  Es behandelt sieben Dialogein der folgenden Ordnung: Timaios, Kritias, Phaidros, Parmenides, Philebos, Kratylos und The aitetos. Der zweite Band, The Guardians on Trial: The Reading Order of Plato’s Dialogues from Euthyphro to Phaedo (Lexington Books, 2016), ist fokuss iert auf die Dialoge, welche nach Ansicht des Autors die Les e ordnung Platons abschließen: Euthyphron, Sophistes, Politikos, Apologie, Hipparchos, Minos, Kriton, Nomoi, Epinomis und Phaidon. In dieser zugleich pädagogischen und dramatischen Ordnung sei der Phaidon der letzte Dialog, weil auf seinen Seiten die heroische Geschichte über Sokrates zum Ende komme.

Schon aus dem Überblick auf diese Ordnung lässt sich erkennen, dass A. eine ganz eigene Auffassung der Entwicklung Platons besitzt. Tatsächlich setzt sich sein ganzes Projekt dem entgegen, was er den Eikos Mythos der Platonischen Entwicklung nennt (S.xiii). Anstatt der weltweit anerkannten Kompositionsordnung, die Platons Denken als ein evolutionäres versteht, bevorzugt A. eine Les e ordnung, die nicht nur Platons Lehrtätigkeit in der Akademie geleitet hat, sondern auch die heutige  Le ktüre lenken soll. Angesichts von Platons Gedanken ist die se Ordnung mithin theoretisch unitarisch, weil sie in de n mittleren Dialogen die doktrin elle Einheit fin det, die das gesamte Werk durchd ringt. Obwohl seine wichtigsten Voraussetzungen schon i n  der Aristotelischen Philosophie  verwurzelt  seien, sei  der Entwicklungsan satz ein klares Produkt des   neunzehnten Jahrhunderts, das man auf den Denker des aeì on nicht ohne schädliche hermeneutische Folgen anwenden könne. Im Gegenteil dazu  versu che  die  Les e ordnung  dem  Wesen  des platonischen Denkens treu zu bleiben, indem sie das Unveränderliche voranstelle (S.197; 424). A. schätz t seinen Vorschlag dennoch ganz realistisch ein: er erhebt keinen Anspruch auf eine unbedingte Wahrheit. Seine bescheidene Absicht beschränkt sich darauf, die Auf merksamkeit der Gelehrten wieder stärker auf diese antike Interpretationsmethode zu richten, die sich bereits in den Tetralogien des Thrasyllos mutatis mutandis be finde (S. xxiii). Indem er diesen Gesichtspunkt verficht, bahnter  e inen  dritten Weg zwischen den vor herr schenden Paradigmen der Gegenwart, näml ich der Tübinger Mailä nd er Schule und dem Paradigma der Kompositionsordnung. In Wirklichkeit aber visiert er vor allem die Kompositionsordnung an. Denn die erste Schule adoptiere ja das letzte Paradigma und hinsichtlich Platons angeblicher Entwicklung bleib e sie unitarisch, da sie vor dem Hintergrund der ungeschriebenen Lehren in der Lage sei, vor den vielen doktrinellen Wider sprüchen der Dialoge eine einheitliche metaphysis che Lehre a ufzubauen.

Darüber hinaus versucht A., wie bereits in seinem Buch Plato the teacher: the crisis of the Republic (Lexington Books, 2012), einen neuen Terminus  in  die Studia  Platonica  einzuführen,  nämlich „basanisti c“. Das ist wohl der wertvo llste Beitrag des Autors zu d em Feld. Im Einklang mit dem heutigen Zeitgeist legt er große n Wert auf die  dramatischen  Eigenschaften  der  Dialoge,  welche für  die Rekonstruktion  der  Les e ordnung  wichtiger seien als  die philologischen   Hinweise, wie etwa die Ergebnisse   der sprachstatistischen Methode. Dazu aber fügt er einen pädagogischen Ansatz hinzu, im Lichte dessen viele Passagen der Dialoge – und in der Tatalle Spätdialoge – als Tests konzipiert werden (S. xxiii). Das ist genau die Wende, die er gegen das Entwicklungsparadigma einbringt. Die ersten Dialoge sieht er auch als philosophische und pädagogische Vorbereitung auf die Politeia. D ie Politeia hingegen sei ni cht nur ein weiterer Dialog, sondern Platons unüberwindbares opus magnum, in dem er die Wahrheit offenbare. Die nachfolgenden Dialoge werden d emzufolge als Prüfungen a ngesehen, die das Verständnis der zentralen Thesen der Politeia erproben sollen (S.xviii). Deswegen sind die von der Politeia diplomierten Wächter, wie es sich aus dem Titel ablesen lässt, im Kampf gefordert. Konfrontiert mit den Lehrv erf ormungen und der Ablehnung des Zwei Welten Platonismus müssen sie, in Übereinstimmung mit dem Kriegs gesang der Politeia (534b8 d1), zu ihren dialektischen Waffen greifen.

Hier ist es wichtig zu beachten, dass A. eine produktive Allianz mit den schärfsten Kritikern des Platonismus bildet. Seines Erachtens haben sie volles Recht, nach der Politeia einen Bruch mit den mittleren Dialogen festzustellen (S. xxiv).Ein besonderer Vorzug seines Buches ist es, dass er zugl eich Platon und die Geschichte sein er Rezeption auf eine passionierte und gelehrte Weise erklärt. Das gilt sowohl für vergangene als auch für heutige Autoren, mit deren verschiedenen Ansichten er eine fruchtbare und demokratische Polyphonie schafft. In seiner Diskussion des Timaios, zum Beispiel, verwendet  er  ein  Triangulationsverfahren  zwischen John Cook Wilson, einem heftig en Kritiker Platon s, R. D. Archer Hind, einem Anhänger, und A. E. Taylor, dessen Stellungnahme die Lösung dieser Debatte sei, weil er zum ersten M al erkannt habe, dass der Timaios nicht für Platon spreche. Die entscheidende Differenz von A.s Perspektive besteht jedoch darin, d ass er die Wider sprüche der Spätdialoge mit Rücksicht auf die mittleren als vor aus geplante Tests versteht. Mit anderen Worten, Pl aton habe diesen B ruch und sogar seine scheinbare Rückkehr zur Naturphilosophie absichtlich so gestaltet, um die Treue seiner Leser und Studenten zur Politeia zu prüfen.

Wichtige Elemente dieses pädagogischen Ansatzes gründet A. letztendlich auf Parmenides, der auch seiner Wahrheitsphilosophie einen täuschend en Kosmos folgen lässt. Seine Interpretation des Timaios lautet wie folgt: der parmenid e i sche n Doxa hinsichtlich der Wahrheit  der Politeia entspreche nd, sei  die glaubwürdige und hochkreative Rede des Timaios die erste Prüfung, die Platons Le ser bestehen müsse (S. 93). Die abwesende vierte Figur des Dialogs, die kurz vorder Zusammenfassung der Politeia erwähnt wird (17a), sei gerade der aktive Leser, der schon an der Diskussion der Politeia teilgenommen habe und sie in seiner Seele wie ein lebendiges Gespräch hege. Nach A. ist der entscheidendste Faktor der Rezeption Platons die Tatsache, dass kaum jemand die absichtlichen Fehler des Philosophen erkannt habe. Taylor sei wie gesagt der erste gewesen, der den Timaios als unplatonisch begriffen habe (S. 34). Im Zuge von Aristoteles haben  die  anderen Gelehrten den  pythagoreischen Einfluss  auf  Platon sehr zum  Nachteil  der parmenid e ischen Komponente seines Denkens betont. D amit wurde es üblich zu glauben, dass Platon seiner mittleren Lehre ei n e kosmologische Naturlehre gegenübergestellt habe. Laut A. aber ist sowohl der Timaios als auch der Kritias die perfekte Gelegenheit für die Wächter, die durch den Unterricht der Politeia zur Dialektik angeregt wurden, die V erfälschung des Platonismus zu bekämpfen (S. 93). Die se vor sätzlichen Verformungen – wie etwa die These, dass aus den feigen Männern die Frauen geboren seien, die e ine völlig absurde Idee im Vergleich mit der Politeia (S. 92) ist – machen die „ basanistischen “Elemente der platonischen Pädagogik aus, die leider in der  Geschichte  des  Platonismus  übersehen  worden  seien. Üblicherweise habe man die vielen Widersprüche als unwichtig abgetan und versucht, das Gespräch zu rationalisieren und Timaios als Platon s Mundstück anzusehen. Deshalb trete Aristoteles nicht selten platonisch auf, und auch die Unterschiede zwischen Platon und dem Neuplatonismus würden durch diese Deutungstendenz geringer ausfallen,  da  es sich in  beiden  Fällen um  eine  monis tische Weltanschauung handle. Für  den Autor hingegen bleib t der Platonismus der „ weltfremden “Ideenlehre immer treu und soll deshalb weder mit Aristoteles noch mit Plotin verwechselt werden (S. 106).

Im Geiste dieser „ basanistischen “Pädagogik untersucht A. auch den Phaidros. In der Les e ordnung folge er dem Timaios und dem Kritias und stelle die rhetorischen Mechanismen vor, mit denen beide Dialoge kritisch analysiert werden können. Sokrates ‘ erste Frage, póthen kaì poî?, versteht A. als einen Hinweis auf die Les e ordnung: aus welchen Dialogen un d zu welchen Dialogen? (S.140). Zugl eich ein Gegengift und ein Gi ft (phármakon), leite der Phaidros den Leser in die Kunst der Antilogik und der Täuschung (apáte) ein, sodass er fähig werde, das Wahre vo m Falschen zu trenne n (S.171). Genauer gesagt  lege  Platon im Phaidros offen,  dass er selbst  zu  rein pädagogisc hen Zwecken s eine Leser betrüge, denn man könne nur die Wahrheit unterrichten, wen n man ebenfalls das Falsche kenne. Zwei weitere Ideen des Autors müssen in diesem Zusammenhang erwähnt werden. Erstens wird die aus Sammlung und Tren nung bestehende Methode des Phaidros, die man normalerweise für die echte  Dialektik hält,  von A. als  eine  Vorbereitung auf  den Parmenides und besonders auf den Sophistes aufgefasst, und somit ledig lich als ein dianoetischer Vorgang b z w.

eine alternative Art Dialektik beurteilt. A. gibt drei Gründe dafür an, diese Methode nicht als die echte Dialektik der Politeia anzusehen: a) sie unterteile ständig das Ein e in das Viel e und sammle das Viele in dem Einen; b) sie sei daher eher geeignet, die E ide als rein e Abstraktionen d er p hysikalischen Dinge zu diskutieren; c) und schließlich sei sie nicht imstande, die Leser von der sinnlichen Welt völlig zu entfernen, wie es die nach dem Guten orientierte aufsteigende Dialektik der Politeia tue (S.159-160). Deswegen wird der Phaidros als fair warning betrachtet. Zweitens wird die Schriftlichkeitskritik, ein hochaktuelles Thema, von A. als Platons Bekenntnis seiner eigenen Pädagogik verstanden. Eine Schrift sei bloß ein e hypómne s is für die Vision de s Gute n, die Platon bereits in der Politeia vorgestellt habe (S. 197-198). Und um dies zu leisten, bestehe Platons Kunst als Schri ftsteller gerade darin, das Gegenteil der Wahrheit zu behaupten, sodass der Leser dem Argument zu Hilfe kommen müsse, ganz gleich, wer es verteidige (S. 196). Phaidros ʼ Täuschungskunst lehre also den Leser, dass Platon der Meister einer Kunst sei, welche zu pädagogischen Zwecken betrügen könne, obschon sie die Wahrheit unbedingt voraussetze (S. 198).

Nach dem der Leser die Anti logik kennen gelernt habe, könne er sich dem Parmenides zuw enden, der der beste Ausfluss dieser Kunst sei. Die wichtigste  Idee des Autors für die Interpretation des Parmenides besteht  darin,  dass  dieser  Dialog eine Reihe von Übung en (gymnásia) zu r wahren Dialektik vorlege, da vor dem Gu ten jede Diskussion des Einen nur ein dianoetisches Drama sei (S. 239). In dies er Thematik sieht A. die Lösung für viele nachfolgende Probleme. Durch die erste Hypothese, die der Autor für die wahre nimmt, müsse der Leser beides lernen: dass die Existenz eines empirischen Einen unmöglich sei; und dass es nur, wie die ganze Mathematik, ein en Mittels tatus besitze. Das Eine aneu ousías sei weder ein Prinzip noch ein Gegebenes, sondern etwas, d as der Mensch durch seinen Intellekt erfinde (Parm. 143a7) (S. 248), und somit solle es nie mit dem unhypothetischen Guten konfundiert werden. Mit der Idee des Gute n und der Trennung zwischen Sein und Werden gehöre es zum Kern des Platonismus, und darüber hinaus habe es vor diesen Dogmen einen pädagogischen Vorrang (S. 252). Im Vergleich zu den wahren Ideen – es gibt für den Autor nur drei: das  Gute,  das  Gerechte  und  das  Schöne –,  dere n Definition Parmenides nach den Übungen mit dem Einen von Sokrates fordere (Parm. 135c8 d1),  sei das  Eine natürlich  die  weltfremdeste Konstruktion der Dianoia, die zwangsweise die Seele von dem Werden entferne, obwohl es, der Politeia gemäß (511b5; 531c9 d7), ledig lich ein  Sprungbett  zu  der realen Dialektik  bleibe.

Der Parmenides erweitere dadurch das Reich der Dianoia, während das Reich der Noesis streng beschränkt werde (S. 275). Der Eindruck, dass er den Platonismus der mittleren Periode zerstöre, oder dass Platon Parmenides im Sophistes abweise, entstehe durch den Fehler, die parm enid e ische Pädagogi kzu verkennen (S. 285).

Wie seine eigene Lehre, wird der Philebos als eine Mischung konzipiert. Und z war eine sehr gefährliche Mischung, da er die drei oben zitierten Fundamentald ogmen des Platonismus an greife und folglich  den  Bruch  mit  der mittleren Phase auf  eine unmissverständliche Weise vollziehe (S. 309). Weil er von Anfang an auf das Thema des Guten gehe, biete er dem Leser einen schwierigen Streit an (S. 343). Für den Autor gibt es also keinen Zweifel, dass der Dialog den Revisionismus bestätige (S.

297). Seine Verbindung zu m Timaios werde durch die pythagoreische Stimmung offenkundig, die Verbindung zum Parmenides durch die Problematik des Einen (S. 310-313). Eigentlich sei diese Problematik nicht bloß ein anderer Gegenstand, sondern vielmehr we rde der ganze Dialog absicht lich zu dem Zweck gestaltet, sie hervorzurufen (S.

298). Der Dialog füge eine Rehabilitierung des Werdens hinzu, und zwar eine sehr entschiedene, weil Sokrates selbst versuche, das Sein mit dem Werden (génesis eis ousían) zu mischen (S.315-316). Mit Bezug auf das Ei n e habe der Parmenides aber s chon durch die erste Hypothese dem Leser einerseits beigebracht, dass die He rstellung ein es „One out of the Many“, wie etwa Philebos ‘ Mischung des Einen und des Viel en, widersprüchlich und darum falsch sei. Mit Bezug auf den Timaios und das Werden haben die Politeia sowie der Phaidros und der Parmenides ander er seits den Leser angeregt, der Vermischung zwischen Sein und Werden zu widerstehen. D emzufolge gehe es um eine „ basanisti s che “Rehabilitierung des Werdens, die Platon, der Lehrer, für seine Studenten vorberei t et habe (S. 346-7).

Was den Kratylos angeht, bemüht sich der Autor, die vielen Verbindungen  zum  Naturalismus  des Philebos und  die  Rolle Heraklits zu unterstreichen. Zu diesem Punkt hebt er wieder hervor, dass man die Dialoge immer als Gesamtheit lesen müsse. Die Rekonstruktion der Les e ordnung erwarte von den Lesern, dass sie den vorherigen sowie den nachfolgenden Dialog in Erwägung ziehen (S. 353). Daher präsentiere der Kraty los zwei Thesen: erstens, dass die physikalischen Dinge, in Übereinstimmung mit dem Philebos, eine ousía haben; zweitens, dass die Namen diese ousía offenbaren können, eine Idee, der man in den Etymologien des Eut hyphron, der dem Theaitetos nachgeordnet sei, wieder begegnen werde (p. 355). Der Autor aber erklärt, inwiefern die Annahme der ersten These verantwortlich für die Widerle gung des Kratylos sei (S. 363). Daneben erhellt er, inwiefern beide Thesen auf der Lehre Heraklits beruhen. Heraklit werde noc h ein e sehr wichtige Rolle in der Les e ordnung spielen, da die R ü ckkehr zur Höhle, die sowohl im Exkurs des Theaitetos als auch in der Apologie diskutiert werde, zugleich das Sein von Parmenides und die Fluss Lehre von Heraklit voraussetze.

Diese Art Natur alismus taucht im Theaitetos wieder auf. Doch sein Hauptpunkt sei natürlich der Exkurs über den Philosophen, der genau in der Mitte des Dialogs stehe. Mehr noch, nach A. steh t der Theaitetos in der Mitte der gesamten Spätdialoge (S. 386). Da in der dramatischen Reihe der Euthyph ron dem Theaitetos folge, eine Verbindung, die das Kompositionsparadigm a vernachlässigt habe, sieht der Autor den Exkurs als ganz problematisch an, besonders was die  Angleichung  an Gott  betrifft.  Denn  Euthyph ron biete  ein peinliches und komisches Beispiel, wenn er sich nach dem Exempel des Zeus richte, um seinen eigenen Vater strafrechtlich zu verfolgen (S.392). Dieser Mangel an Mitleid und Selbstbewusstsein sei selbstverständlich etwas, das man nicht von einem Philosoph en erwarten würde. Aber das wichtigste Detail, das die Bedeutung des Exkurses aufschließe, sei Sokrates ‘ Behauptung im Prolog (144c5-8), er sei über das Leben des jungen Theaitetos informiert (S. 393). Weil der Philosoph des Exkurses sich nicht um die realen Menschen kümmer e, sondern nur um den Menschen selbst, sei d ie B ehauptung wahr, dass man Sokrates nicht mit ihm identifizieren solle. Und aus diesem Problem heraus ergibt sich die Debatte, ob Platon Sokrates hier  verlässt  oder  nicht.  A. identi fiziert  jedoch ein weite res wesentlic hes Problem des Exkurses, das das Rätsel löse. Da er die Rückkehr zur Höhle ausklammer e (S. 392), widerlege er nicht nur die Politeia, sondern auch die Apologie, welche mit dem Theaitetos und dem Euthypron klar v erbunden sei. Mit seinem nächsten Schrit t vor Augen, erklärt A. zum Schluss, wie der Theaitetos sich mit dem Politikos und vor allem mit der Apologie vereint.

Ich habe mich darauf beschränkt, oben einige der relevantesten Thesen des Autors skizzenhaft vor zustellen. In diesem Rahmen kann man natürlich k eine  begr ündete  Meinung über  so  viele grundsätzliche Punkte des Platonismus mitteilen. Aufgrund der bewundernswürdigen Gelehrsamkeit des Autors und der Neuheit seiner Perspektive wü rde ich jedoch dem Leser vors chlagen, dass er das  Buch im Sinne der  antike n Eunoia liest. Neben einer tief gründig en Diskussion erhellt A. Platons Werk mit offensichtl icher Begeisterung und verfügt dazu über viele fesselnde Hypothesen, die berühmte Probleme vielleicht lösen können. Ohne die Wahrheit ihrer vielfältigen Ideen zu bewerten, stellt A.‘s Buch insgesamt eine der gründlichsten und kreativsten nordamerikanischen Platondeutung en dar,  die wohl neben  den Werke n von Paul Shorey, Gregory Vlastos, H. F. Cherniss und Charles Kahn einen gleichrangigen Platz verdient. Schließlich hat uns A. als ehemaliger Lehrer einiges über Platon s Philosophie mitzuteilen. Darum kann sicherlich jed er undogmatische Leser von seinen intelligenten Einsichten profitieren, während die Dogmatische neinen  ehrenwerten  Kampf, und zwar  eine gigantoma khía perì tês gen éseō s Plátonos, auszufechten finden werd en. 1

Nota

1 Für ihre wertvo lle Hilfe mit dem Stil und den Sprachkorrekturen möchte ich hiermit meinen Freunden, Dr. Sven Meier und Dr. Werner Ludwig Euler, herzlich danken.

ReferênciaS

ALTMAN, W. H. F. (2016). The Guardians in Action: Plato the Teacher  and  the  Post-Republic  Dialogues  from Timaeus to Theaetetus. Lanham, Lexington Books.

R. Engler – Universidade Federal do Paraná – Curitiba – PR – Brasil. E-mail: reusengler@gmail.com

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Brazilian Foreign Policy in Changing Times: the quest for autonomy from Sarney to Lula | Tullo Bigevani e Gabriel Cepaluni

Ao final da primeira década do século XXI, a visibilidade do Brasil no sistema internacional tornou-se mais evidente, graças, em grande medida, ao sucesso alcançado pelo país nos campos econômico e político-diplomático. Percebeu-se, em contraste, a existência de uma grande carência na literatura internacional, a qual, muito ocasionalmente, desvia seu foco dos países centrais do sistema internacional. Neste sentido, a obra de Tullo Vigevani e Gabriel Cepaluni aqui apresentada preenche uma importante lacuna editorial não apenas por ser publicada em língua inglesa, mas sobretudo por permitir que o público estrangeiro conheça as grandes linhas da política externa brasileira tanto do ponto de vista teórico quanto empírico, por meio do estudo de vasta literatura produzida por pesquisadores latino-americanos.

O tema central do livro é a busca brasileira por autonomia, desde a segunda metade dos anos 1980 – com a inauguração do regime democrático – até 2009. Segundo os autores, a noção de autonomia (capítulo 1) é entendida pelos latino-americanos como a capacidade de se proteger contra os efeitos mais nocivos do sistema internacional e dos constrangimentos impostos por países poderosos. Vigevani e Cepaluni explicam que a autonomia se expressa por meio de três táticas distintas: pela distância perante países dominantes; pela participação ativa em instituições internacionais; e pela diversificação de parcerias e fóruns de atuação. Leia Mais