Histoire des élèves en France. Volume 1. Parcours scolaires, genre et inégalités (XVIe-XXe siècles) – CONDETTE; CASTAGNET LARS; Histoire des élèves en France. Volume 2. Ordres, désordres et engagements (XVIe-XXe siècles) – KROP; LEMBRÉ (APHG)
CONDETTE, Jean-François; CASTAGNET-LARS, Véronique (dir.). Histoire des élèves en France. Volume 1. Parcours scolaires, genre et inégalités (XVIe-XXe siècles). Villeneuve d’Ascq: Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », 2020. 566p. KROP, Jérôme; LEMBRÉ, Stéphane (dir.). Histoire des élèves en France. Volume 2. Ordres, désordres et engagements (XVIe-XXe siècles). Villeneuve d’Ascq: Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », 2020. 376p. Resenha de: BELLA, Sihem. Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG). 28 août 2020. Disponível em: < https://www.aphg.fr/Histoire-des-eleves-A-propos-des-deux-volumes-diriges-par-J-F-Condette-V>Consultado em 11 jan. 2021.
Les deux volumes de l’Histoire des élèves en France, respectivement dirigés par Jean-François Condette, Véronique Castagnet-Lars pour le premier volume et Jérôme Krop et Stéphane Lembré pour le second volume, sont parus aux presses universitaires du Septentrion en juin 2020. Ils regroupent des contributions fondées sur des communications prononcées en 2016 lors de journées d’étude à l’université d’Artois. Ils posent des jalons essentiels en histoire de l’éducation, de l’enfance et de la jeunesse dans le contexte scolaire, et renouvellent l’historiographie des élèves aux périodes moderne et contemporaine en France.
Placer les élèves au centre : ainsi s’affirme d’emblée l’ambition des vingt-cinq contributeurs de l’Histoire des élèves en France. Jalonnées par de nombreuses études de cas s’inscrivant dans le temps long (du XVIe au XXe siècle), ces ouvrages constituent une somme riche pour envisager les élèves comme des acteurs à part entière du système éducatif français. Les deux volumes sont organisés thématiquement, privilégiant ainsi une perspective diachronique ; le premier volume porte sur les parcours scolaires, le genre et les inégalités, alors que le second volume s’intéresse davantage aux questions d’ordres, de désordres et d’engagements. Une bibliographie détaillée et organisée thématiquement est adjointe aux volumes, constituant un excellent support pour explorer l’historiographie des élèves. La construction rigoureuse de l’ouvrage et la clarté des introductions et des conclusions rendent la lecture aisée et les liens entre les contributions limpides. L’ensemble du territoire national français est a priori concerné, avec par exemple des études portant sur les petites écoles de Lyon aux XVIIe et XVIIIe siècles (Aurélie Perret, volume 1, p. 35), les lycées parisiens au tournant des XIXe et XXe siècles (Stéphanie Dauphin, volume 1, p. 409) aussi bien que sur les écoles primaires rurales du Nord et du Pas-de-Calais au XIXe siècle (Séverine Parayre, volume 2, p. 149). L’accent est cependant mis sur le milieu urbain et sur la France métropolitaine, sans propos spécifique sur les élèves de l’empire colonial ou de l’outre-mer. Les contributions sont de mêmes moins nombreuses sur l’Ancien Régime et la Révolution française que sur le XIXe et le XXe siècle.
Les contributions du premier volume sont principalement consacrées à la description des déterminismes sociaux, économiques, culturels ou encore géographiques dont les élèves ont été les objets. La liberté de choix des élèves et de leur famille est également envisagée. Éminemment politiques, les enjeux éducatifs sont eux-mêmes en prise, de près ou de loin, avec les événements agitant la société de leur temps. Les élèves, contrairement aux femmes par exemple, ne sont pas des oubliés de l’histoire à proprement parler ; ils sont cependant souvent relégués à l’arrière-plan, considérés comme de simples personnages et essentialisés (en atteste l’emploi récurrent du singulier « l’élève »). Le biais des sources existantes, en grande partie produites par l’institution scolaire, laissent peu de place aux individualités et à la notion de parcours. Les statistiques et considérations générales de l’administration doivent ainsi être contrebalancées par les travaux, récits et témoignages d’élèves ou encore par les registres d’inscription ou de sanction. L’exploration de représentations répandues et persistantes doit nécessairement être menée selon les auteurs : l’opposition manichéenne entre bons et mauvais élèves, les stéréotypes genrés ou encore les figures stéréotypées comme celle du boursier méritant doivent être nuancés. Ainsi les historiens des élèves ont la possibilité de s’appuyer sur des récits littéraires, comme ceux de Marcel Pagnol exaltant la figure romanesque du boursier, qui sont des sources importantes pour reconstituer un système scolaire ségrégué. Outre la question des représentations à dépasser, la question de la définition même de l’élève pose question. La difficulté du critère de l’âge est par exemple relevée par les auteurs : à partir de quand et jusqu’à quand est-on considéré(e) comme élève ? Carole Christen livre par exemple une contribution sur les élèves adultes, déconstruisant certains préjugés à cet égard (volume 1, p. 345).
De même, le premier volume s’interroge sur la place à accorder aux choix personnels et familiaux dans les scolarités des élèves et à la place des déterminismes et des solutions mises en place par l’institution pour les réduire. Il s’organise en trois parties : la première porte sur les logiques institutionnelles qui organisent le système éducatif, la deuxième sur une approche sociologique et spatiale des trajectoires des élèves et la troisième sur l’expérience scolaire des élèves. Ne pouvant rendre compte de la totalité des contributions, deux ont retenu notre attention dans le volume 1 : celle de Jean-François Condette sur la lutte contre l’absentéisme à partir du cas des écoles primaires du Nord et du Pas-de-Calais entre 1882 et 1914 (p. 151) et celle de Patricia Legris sur la séparation des sexes à partir du cas des écoles normales primaires des Ardennes entre 1945 et 1969 (p. 459).
Jean-François Condette étudie l’absentéisme dans les écoles primaires du Nord et du Pas-de-Calais entre 1882 et 1914 en envisageant les formes et les motifs de ce qui est pour lui une remise en cause de l’école républicaine, ainsi que les stratégies des administrations pour y mettre fin. Son étude s’appuie notamment sur des données statistiques exhaustives, des images d’Épinal donnant à voir des élèves ou encore des rapports d’incident. Malgré la loi Ferry du 28 mars 1882, l’absentéisme persiste en effet dans la région, notamment parce que les élèves restent associés au monde du travail dans les milieux précaires. D’autres raisons sont avancées par l’historien : les raisons médicales avec la persistance des maladies et épidémies dans les mêmes milieux, ou encore l’influence du contexte politique. En effet, le conflit idéologique entre école publique laïque et école privée catholique a donné lieu à de véritables guerres scolaires, Jean-François Condette évoquant particulièrement les « guerres de manuels » (p. 182). L’enlisement des projets de lois de lutte contre l’absentéisme s’explique en partie par la guerre entre les deux écoles.
Patricia Legris a quant à elle étudié la séparation des sexes à partir du cas des écoles normales primaires des Ardennes entre 1945 et 1969, en se concentrant de fait sur les élites des classes populaires et moyennes. Selon elle, la remise en marche des écoles normales primaires ayant été difficile après la guerre, le caractère genré des formations persiste de manière très marquée alors que la mixité est toujours plus répandue dans le reste du système scolaire. Si quelques activités extrascolaires sont mixtes, comme le théâtre, celles-ci sont l’objet de chaperonnage par les professeurs qui veillent notamment à réprimer farouchement la sexualité des élèves. La persistance de cette non-mixité s’explique notamment par une volonté de la part des autorités scolaires de « garantir le prestige » des écoles normales primaires (p. 468), afin d’éviter la fuite des élèves pour les plus prestigieux baccalauréats de philosophie ou de mathématiques d’autres établissements. Alors que les flirts comme les blue jeans sont pendant une longue période interdits, la fin des années 1960 marque une rupture nette. Les mobilisations de Mai 68, l’influence des grèves et des idées politiques de gauche porteurs d’émancipation pour les jeunes finit par favoriser la mixité dans ces écoles.
Le second volume vise davantage encore à considérer les élèves comme des acteurs à part entière du système éducatif, dans la mesure où il rassemble des contributions portant sur les ordres, les désordres et les engagements relatifs aux élèves. Les enjeux politiques nombreux autour de l’éducation sont disséqués avec précision. Pour former, informer et conformer les élèves, l’école s’est faite à la fois le reflet et le produit de la société française. Aussi, les phénomènes d’adhésion autant que de contestation de l’ordre scolaire sont prioritairement étudiés. L’usage de sources permettant de faire entendre la parole des élèves est particulièrement souligné : des écrits de pédagogues, des extraits de presse lycéenne, les traces des activités des associations d’anciens et anciennes élèves, ou encore des textes règlementaires et des sources orales ont été employés dans les recherches présentées.
Les auteurs soulignent notamment la difficulté d’écrire une histoire des élèves dans une société quasi intégralement passée par l’école : ils parlent de « l’évidence du passé d’élève » (p. 18). La chronologie des politiques éducatives laisse en effet peu de place aux élèves en histoire de l’éducation, sauf « quelques heureuses exceptions » comme les travaux de l’historienne de l’enfance et de l’adolescence dans la Première Guerre mondiale Manon Pignot (p. 17). Il s’agit par ailleurs de ne pas négliger l’idée que l’institution scolaire est également « appropriée et transformée par ses usagers » (p. 17). Ainsi les auteurs reprennent à leur compte le concept d’agency ou liberté d’action des acteurs (p. 21), à l’honneur dans un grand nombre de champs historiographiques actuellement, au sujet des élèves. Le but du second volume est finalement d’interroger les modes de participation des élèves à la vie des établissements, en accordant de fait une place plus grande aux adolescents, et notamment aux lycéens. Par conséquent, la surreprésentation de l’enseignement secondaire contraint les auteurs à s’intéresser à une élite sociale essentiellement masculine. A rebours d’une idée répandue, les auteurs affirment qu’en matière de participation des élèves à la vie de leur établissement, Mai 68 n’est pas qu’un « point de départ » mais une « étape dans une longue histoire du rôle des acteurs dans les continuités et les changements que connaissent ces établissements » (p.20). Si les années 1960 constituent un tournant, il ne s’agit donc pas de considérer la période comme une rupture nette. L’ouvrage s’organise en trois temps : les formes de la participation des élèves à la vie des établissements sont d’abord explorées, avant une analyse des normes scolaires et disciplinaires au quotidien. Enfin, la place des élèves dans la cité, leurs contestations et leurs engagements sont étudiés dans un troisième temps. Ne pouvant rendre compte de la totalité des contributions, deux ont retenu notre attention dans le volume 2 : celle de Véronique Castagnet-Lars sur les violences dans le cadre scolaire durant les affrontements confessionnels aux XVIe et XVIIe siècles (p. 225) et celle de Jérôme Krop sur la contestation lycéenne à la télévision en 1968-1969 (p. 299).
Les violences dans les collèges catholiques et protestants durant les affrontements confessionnels aux XVIe-XVIIe siècles peuvent-elles être qualifiées de « scolaires » ? La question guide la réflexion de Véronique Castagnet-Lars dans sa contribution. Si l’on considère l’importance du contexte social, politique et culturel, il est en effet difficile de distinguer les violences dues au cadre proprement scolaire et les violences confessionnelles entre catholiques et protestants pénétrant dans le cadre scolaire. L’historienne constate l’incapacité des règlements successifs à proscrire le port d’armes des élèves, discutant notamment l’idée répandue selon laquelle l’école participe de la « disciplinarisation » des sociétés. Les écoliers apparaissent en effet comme une « population citadine turbulente » (p. 232), susceptible de se constituer en bandes ou en troupes pour commettre des violences. L’autrice analyse également le fonctionnement des autorités répressives, en notant par exemple que l’échelle des peines est globalement empruntée au droit des adultes – lequel se trouvait, sous l’Ancien Régime, sous le regard de Dieu. Ainsi l’amende honorable et les punitions corporelles avec usage du fouet figurent par exemple dans l’éventail des sanctions encourues par les élèves violents (p. 240).
La contribution de Jérôme Krop sur la contestation lycéenne à la télévision en 1968-1969 se situe à la jonction de l’histoire de la jeunesse et des élèves et de l’histoire des médias. L’historien s’interroge sur la place de la télévision dans la contestation lycéenne en étudiant trois magazines : Dim, Dam, Dom, Les Chemins de la vie et Panorama. Dim, Dam, Dom est selon l’auteur « l’unique exemple d’une expression télévisuelle dans le sens des discours contestataires » (p. 307), alors que Les Chemins de la vie permet des débats entre militants lycéens et représentants de l’Éducation nationale. Panorama est quant à lui un magazine donnant lieu à des échanges entre lycéens et journalistes. Jérôme Krop note la rareté de la présence lycéenne contestataire dans un média comme la télévision, sous une tutelle politique forte en 1968. La disparition de leur présence à la télévision coïncide avec la fin du dialogue avec la jeunesse contestataire.
En conclusion, la somme ambitieuse que représente cette Histoire des élèves en France parue aux Presses universitaires du Septentrion apporte un éclairage riche, construit et extrêmement instructif, ponctué d’études précises sur des acteurs et actrices au cœur des préoccupations des professeurs non seulement d’histoire-géographie mais également des professeurs d’autres disciplines et des administrateurs des enseignements primaire, secondaire voire supérieur en France. Pour l’attention et la précision portées à cette historicisation des élèves, il s’agit d’une lecture nécessaire : l’histoire des élèves paraît constituer un levier pour le renouvellement de l’histoire de l’éducation. Si l’étude s’arrête à la fin du XXe siècle, il est indéniable que ces contributions posent les jalons prometteurs de recherches sur l’histoire des élèves du XXIe siècle, jusqu’à ceux des temps présents. L’influence du numérique, les conséquences sur les élèves du contexte exceptionnel engendré par l’épidémie de Covid-19 en 2020 sont autant de pistes pouvant s’inscrire dans la continuité de l’entreprise d’histoire des élèves dirigée par J.-F. Condette, V. Castagnet-Lars, J. Krop et S. Lembré.
Liens utiles :
Présentation des deux volumes par l’éditeur :
http://www.septentrion.com/fr/livre…
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Sihem Bella – Professeure d’histoire-géographie au lycée Jean Moulin à Roubaix (59).
[IF]Armadilha da identidade – Asad Haider / Rodrigo Perez / 24 ago 2020
Na coluna ” Livros que merecem uma sentada” dessa semana, apresento o “Armadilha da identidade: raça e classe nos dias de hoje”, escrito por Asad Haider, cientista político norte-americano, de origem paquistanesa.
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Le monde en cartes: Méthodologie de la Cartographie – CHABERT (APHG)
CHABERT, Christophe; ALFRÉ, Mathieu. Le monde en cartes: Méthodologie de la Cartographie. Autrement, 2019. Resenha de: GUIMONNET, Christine. Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG). 29 août 2020. Disponível em: <https://www.aphg.fr/Le-Monde-en-cartes-methodologie-de-la-cartographie>Consultado em 11 jan. 2021.
La carte et le croquis, langages de la géographie, sont au cœur des démarches pédagogiques. Cet ouvrage de Méthodologie de la cartographie conçu par Christophe Chabert et Mathieu Alfré, et publié chez Autrement, s’adresse en priorité aux étudiants préparant les concours (ENS, écoles de commerce, CAPES et agrégations) mais devrait trouver sa place dans les labos d’histoire-géographie des collègues, auxquels il fournit aussi bien un solide appui méthodologique que des cartes ressources pour de nombreux chapitres des programmes. Leia Mais
Edmund Burke: redescobrindo um gênio – Russel Kirk / Rodrigo Perez / 11 ago 2020
Ouvimos falar, à esquerda, à direita e ao centro, que o Brasil está sendo governador por “conservadores”. A própria sociedade brasileira seria “conservadora”. Mas o que significa ser conservador? Fora dos clichês, o que é conservadorismo?
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Una politica senza religione – De LUNA (CN)
De LUNA, Giovanni. Una politica senza religione. Torino: Einaudi, 2013, p. 137. p. Resenha de: GUANCI, Vicenzo. Clio’92, 7 ago. 2019.
“Per risvegliarci come nazione, dobbiamo vergognarci dello stato presente. Rinnovellar tutto, autocriticarci. Ammemorare le nostre glorie passate è stimolo alla virtù, ma mentire e fingere le presenti, è conforto all’ignavia e argomento di rimanersi contenti in questa vilissima condizione”
Con queste parole di Giacomo Leopardi, G. De Luna conclude il suo saggio sulla mancanza di una “religione civile” nella nazione italiana e sui tentativi (sporadici) di costruirne una nel corso dei centocinquant’anni di storia unitaria.
In premessa, l’autore esplicita cosa intende per religione civile: “uno spazio in cui gli interessi che tengono insieme un paese si trasformano in diritti, in doveri civici, in valori consapevolmente accettati, nel nome dei quali i cittadini italiani sono sollecitati ad abbandonare le nicchie individualistiche o comunitarie, quei progetti esistenziali racchiusi nel terribile slogan ‘tengo famiglia’ e ‘mi faccio i fatti miei’, condividendo un universo di simboli in grado di legare il singolo e la società in un rapporto di dipendenza e di identificazione”.
Si tratta quindi di uno spazio in continua costruzione, attraverso l’invenzione di tradizioni e il loro consolidamento mediante simboli riconosciuti che creano una realtà pubblica di appartenenza e di cittadinanza. E questo chiama in causa direttamente le Istituzioni e la Politica.
L’autore svolge il rotolo della storia unitaria d’Italia incontrando prima i fallimenti del “fare gli italiani” dell’Italia liberale di fronte al trasformismo della politica, poi quelli del “ciascuno al suo posto” della gerarchia fascista che non riuscì a imporre un vero totalitarismo perché non affrancata da una “marcata subalternità nei confronti di quelli che erano i valori proposti dalle gerarchie cattoliche” ( p. 29).
Il momento nel quale gli italiani furono sul punto più vicino a costruire una loro religione civile fu senza dubbio quello della realizzazione della Costituzione nata dalla Resistenza. Largo spazio G. De Luna dedica all’impegno del Partito d’Azione, individuando nei loro esponenti gli autentici ispiratori di un pensiero laico in grado di farsi civilmente religioso. Piero Calamandrei “cercava di sottrarre il paradigma di fondazione della nostra Repubblica all’ipoteca (che gli appariva effimera) dei partiti antifascisti per riconsegnarla direttamente al vissuto e all’esperienza collettiva di tutti gli italiani. Di qui la sua insistenza sul ‘carattere religioso’ della lotta partigiana…
A fondamento di un nuovo spazio pubblico in cui ci si potesse riconoscere come cittadini di uno stesso Stato nel nome di valore condivisi, Calamandrei chiamava così ‘il popolo dei morti’ (di quei morti che noi conosciamo uno a uno, caduti nelle nostre file, nelle prigioni e sui patiboli, sui monti e sulle pianure, nelle steppe russe e nelle sabbie africane, nei mari e nei deserti) presentato non nella dimensione ‘vittimaria’ dell’innocenza e dell’inconsapevolezza, ma come fonte attiva di una nuova legittimazione dello Stato” (pp. 40-41).
Il tentativo naufragò sugli scogli del clericofascismo democristiano, favorito dall’art. 7 della Costituzione che integrandovi i Patti Lateranensi creò un “pericoloso innesto confessionale” nella costruzione della Repubblica.
Nel luglio 1960 l’Italia del boom economico scoprì l’antifascismo. Manifestazioni e scontri cruenti con la polizia impedirono il congresso del partito neofascista MSI a Genova, medaglia d’oro della Resistenza, e causarono le dimissioni del governo Tambroni, un monocolore democristiano con l’appoggio esterno del MSI. Si aprì una stagione di importanti riforme: la scuola media unica, la nazionalizzazione dell’energia elettrica, lo Statuto dei Lavoratori, la chiusura dei manicomi. Ciò nonostante, sostiene De Luna, “il rilancio della Costituzione nel suo significato di testo fondamentale della nostra religione civile fu una grande occasione mancata” (p. 60) perché la stagione si esaurì presto e gli anni Ottanta si aprirono con la famosa intervista a E. Scalfari, nella quale Enrico Berlinguer poneva alla politica tutta la “questione morale”. I partiti ormai non provvedevano più a formare la volontà popolare, non svolgevano più alcuna funzione pedagogica, di dibattito tra le masse. Essi erano diventati pure macchine per l’occupazione del potere.
L’Italia si stava avviando verso una condizione nella quale l’unica “religione” poteva essere quella cattolica vaticana, affiancata, seppur tra mille problemi, da quelle dei nuovi immigrati; non vi sarà più spazio per alcuna religione civile.
O meglio.
L’unica vera, trionfante, religione sarà quella officiata dal “mercato” a cui la politica si sottometterà. Berlusconi sarà il suo eroe. Tutto sarà immerso nella religione dei consumi. E gli italiani, memori di secoli di povertà, si immergeranno in un benessere fondato su consumi indotti massicciamente dai nuovi media, soprattutto dalla televisione invadente. Tutto, ma proprio tutto, sarà ordinato dai totem dell’audience, dello share, della pubblicità, della visibilità, del culto dell’immagine. A questo proposito De Luna ricorda opportunamente come neanche il Vaticano si sottrarrà alle leggi del mercato: basti pensare alle figure degli ultimi tre pontefici, al carisma di Giovanni Paolo II di cui fu perfino spettacolarizzata la lunga agonia, al coup de theatre delle dimissioni si Benedetto XVI, alla capacità meravigliosa di tenere la scena di papa Francesco.
[IF]
A Noite da Espera | Milton Hatoum
Estamos (re)vivendo tempos sombrios, no qual os direitos à liberdade de expressão estão sendo ameaçados. Falamos de ditadura, mas pouco lemos e discutimos sobre o quão perturbador foi esse período. A ficção A noite da espera, de Milton Hatoum, fala sobre esse intervalo obscuro da história do Brasil.
Hatoum nasceu em Manaus em 1952, aos 15 anos de idade mudou-se para Brasília onde morou com dois amigos em uma casa da W3 Sul e estudou no Centro Integrado de Educação Modelo (CIEM). Em Brasília, Hatoum começou a escrever poesias, participar de concursos literários e em 1969 teve pela primeira vez um de seus poemas publicado pelo jornal Correio Brasiliense. O amazonense já foi professor de Literatura da Universidade Federal do Amazonas e é considerado um dos grandes escritores brasileiros atuais. Ganhou três prêmios Jabuti e seus livros já venderam mais de 200 mil exemplares no Brasil, além de terem sido traduzidos para mais de oito países. Leia Mais
Como as democracias morrem / Steaven Levitsky e Daniel Ziblatt / Rodrigo Perez / 04 ago 2020
Na coluna “Livros que merecem uma sentada” dessa semana, discuto o best seller “Como as democracias morrae “, assinado por Steven Levitsky e Daniel Ziblatt, cientistas políticos de Harvard. Um livro com problemas e um tanto irritante. Mas a hipótese dos autores ajuda a pensar o Brasil. Apesar de tudo, o texto merece uma sentada.
Rodrigo Perez Oliveira- Professor do departamento de história da Universidade Federal da Bahia e colunista da Revista Fórum e dos Jornalistas Livres.
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Empoderamento | Joice Berth
Para meu amigo Beto,
o Robert Santos Dias,
negro, de periferia,
consciente de si e do mundo,
empoderando-se a si e à sua comunidade.
Sob a coordenação de Djamila Ribeiro, a coleção “Feminismos Plurais” lançou em 2019, seu terceiro livro: “Empoderamento” de Joice Berth, arquiteta e urbanista, pós-graduada em Direito Urbanístico, Feminista Interseccional Negra e integrante do Coletivo Imprensa Feminista. Assessora parlamentar, dedica-se a pesquisas sobre gênero, raça e cidades. É colunista do site “Justificando”, especializado em Direitos Humanos e Política em geral, e da revista “Carta Capital”.
Ao longo dos cinco capítulos de “Empoderamento”, Berth traça um panorama histórico da palavra em tela, relaciona-a às opressões estruturais, aos mecanismos de participação social, discute sua ressignificação pelo Feminismo Negro e a insere no debate sobre estética e afetividade.
Sua análise sofisticada, contraria o capitalismo e as hierarquias do patriarcado, estimula o pensamento agudo e sério sobre o conceito “empoderamento”, no intuito de demover o status quo, a lógica racial segregacionista brasileira e a necropolítica em curso, haja vista que compreende “empoderamento” como instrumento de emancipação e erradicação das estruturas que oprimem.
Em seu livro a urbanista problematiza a utilização do neologismo “empoderamento” pelo senso comum, qual seja aquele que o entende como o ato de acumular dinheiro e angariar prestígio individual. Critica o processo de colonização das estruturas sociais de poder, dos corpos e da subjetividade, passando em revista a sanha branco-europeia sempre disposta a encobrir suas intencionalidades econômicas e políticas, as quais geram desigualdades para uns e patrocinam privilégios para outros.
É possível depreender do escrito por Berth que para além do empoderamento-show de “anittas” e a exposição de corpos supostamente senhores de suas regras, ser “malandra” não é sinônimo de ser empoderamento. Pois, ora, supostos ícones midiáticos podem não se empenhar contra as violências sofridas pela população negra, muito menos exercerem em sua arte e realidade concreta, uma práxis para a libertação sua e de grupos oprimidos. Logo, empoderamento será materializado na escrita de Berth como a condução articulada de indivíduos e grupos marcados por gênero, raça, sexualidade e outras categorias, ou seja, sujeitos reais, de carne e osso, que sofrem, que vivem e gozam, historicamente subalternizados para a autoafirmação, que pode ser financeira, estética, afetiva.
Não à toa, denuncia a autora que a inferiorizarão da aparência e da estética negra em detrimento da branca é um dos dispositivos que sustentam e justificam o sistema de opressão e exploração vigentes em nossa sociedade, e que a agressão aos corpos e subjetividades negras dificulta o desenvolvimento do amor, de parceiras e vínculos inclusive, entre si.
O estudo teórico de Barth nos faz refletir sobre representações sociais baseadas na articulação raça/gênero no cotidiano das pessoas, especialmente de mulheres negras, as quais estariam desde logo “fora do ‘mercado afetivo’ e naturalizadas no ‘mercado do sexo’, da erotização, do trabalho doméstico”, o que contrasta com a figura das mulheres brancas, “pertencentes ‘à cultura do afeto’, do casamento, da união estável” (BERTH, 2019, p. 146).
Como empoderamento não pode ser pensado ao largo das relações de poder que estruturam a sociedade, a autora feminista discutirá termos-chave como autovalorização, autorreconhecimento, autoconhecimento de si mesmo, afetividade e, especialmente, a necessidade de as sujeitas e os sujeitos desenvolverem uma conscientização quanto a sua posição social e política.
Apoiada em Paulo Freire, como se sabe, leitor de Guerreiro Ramos, bell hooks, Nelly Stromquist, Angela Davis, a autora é taxativa: mesmo que determinados sujeitos ascendam economicamente e contrariem as estáticas e o lócus reservado para sua coletividade, enquanto a comunidade marginalizada da qual faz parte não se empoderar, eles continuarão em constante fragilidade social, expostos às violências que atingem sua coletividade.
Aprende-se com a leitura de Berth que, a ideia clichê acerca do que seja empoderamento não colabora para a reversão de um histórico de legislações e artimanhas racistas cínicas que sustentam, desde o período colonial, o privilégio da classe dominante, leia-se branca. O rebaixamento discursivo em torno do empoderamento nubla o fato de que a emancipação representa um movimento dos subalternizados – todes2 – à erradicação de seus mais profundos problemas. Essa reflexão é uma das teses desenvolvidas por Berth e nos dá dimensão da importância do livro.
A “malandragem” do empoderamento na obra de Berth se aparta do stablishment, a saber, comprometida que está com a retificação de processos escravocratas impostos por meio da violência física, genocídio, memoricídio, epistemicído e alienação mental, capaz de estancar a opressão e as desigualdades, porque amplia a ideia de democracia e participação cidadã.
E como isso se produz na prática? Segundo o texto ora resenhado, por meio do auto empoderamento em quatro perspectivas distintas, mas não antitéticas ou hierárquicas: dimensão cognitiva, ou seja, desenvolver visão crítica da realidade; psicológica, fortalecendo o sentimento de autoestima; política, com vistas à problematizar a desigualdade de poder, aprender a se organizar e se mobilizar; e a econômica, capacidade de gerar renda independente.
A compreensão proposta sobre o que seja “empoderamento” é, portanto, ampla. Trata-se de uma Teoria do Empoderamento com vistas à decolonização política. Teoria que interpela à ação (e não o constante lamentar e arrastar de dores) de sujeitos não alinhados com os fetiches do liberalismo individualista, egocentrado, patriarcal e meritocrático.
Distantes desses pressupostos liberais, iluministas, assentados no patriarcado e no sexismo – formas de docilização dos sujeitos e subjugação –, coadunados com um autodirecionamento e ajuda mútua, responsabilizando-se por enfrentar as estruturas opressoras, sujeitas e sujeito empoderados devem promover métodos de cura e fortalecimento entre a população negra. Isso implica fortalecer a subjetividade de pessoas negras, descontruir imagens estereotipadas como a do homem negro perigoso, da mãe preta, da mulata fogosa, do malandro, as quais implicam um sentimento constante de distorção e não pertencimento, porque enfraquecem “sistematicamente suas possibilidades de desenvolver o amor por si mesmos e o reconhecimento de seus pontos positivos e até de sua humanidade” (BERTH, 2019, p.143). Em suas palavras,
Seria estimular, em algum nível, a autoaceitação de características culturais e estéticas herdadas pela ancestralidade que lhe é inerente para que possa, devidamente munido de informações e novas percepções críticas sobre si mesmo e sobre o mundo em volta, e, ainda, de suas habilidades e características próprias, criar ou descobrir em si mesmo ferramentas ou poderes de atuação no meio em que vive e em prol da coletividade (BERTH, 2019. p.21).
Nas considerações finais, Berth retoma as/os teóricas/os por ela estudadas/os, lista que vai de Paulo Freire à Frantz Fanon, de Djamila Ribeiro à Grada Kilomba, de Sueli Carneiro à Jota Mombaça, defendendo a posição de que “os oprimidos devem empoderar-se entre si e o que muitos e muitas podem fazer para contribuir para isso é semear o terreno para tornar o empoderamento fértil” (BERTH, 2019, p.143).
O/a leitor/a atento deverá terminar a obra compreendendo que se empoderar é trabalho essencialmente político e que envolve a coletividade. Se ninguém ensina nada a ninguém, se aprendemos mediatizados pelo mundo, do mesmo modo, quando o modelo de poder vigente é questionado, devemos apreender que não é possível empoderar alguém, senão uma ação que se faz em conjunto, bem distante do “empoderamento pasteurizado, de fachada, paternalista, mais interessado em manter o estado atual das coisas” (BERTH, 2019, p. 154).
“Empoderamento” de Joice Berth estimula a ebulição de sujeites empoderados, cujas demandas ampliam o conceito de humanidade. Favorece o potencial transformador negro (e por que não branco-antirracista como eu), acolhedor da diferença; promove contatos com redes de empoderamento para a afirmação, a valorização e o reconhecimento do poder intrínseco a todes.
Deve ser lido por todes, simples assim, de qual área de conhecimento for, crianças e adultos, idosas e donas de casa (idosas ou não), moradores do Capão Redondo e do Morumbi, do Alto do Mundaí ou da Vila Valdete, até porque, na sociedade capitalista, panóptica e agressiva em que vivemos, quem estará sempre potencializado e completamente ileso, protegido, resguardado?
Empoderar-se implica na poética construção de outra sociedade e não no opaco mundinho de egos, prestígio, views, likes e biscoitos do Instagram. Há pandemia, pandemônios, poços profundos abertos em tempos de crises globais e capitalistas. Apenas sujeitas e sujeitos empoderadas/os poderão nos tirar do abismo no qual nos metemos e do distanciamento afetivo, ecológico, social.
Alexandre Osaniiyi (Alexandre de Oliveira Fernandes) – Doutor em Ciência da Literatura pela Universidade Federal do Rio de Janeiro – UFRJ. Professor do Instituto Federal de Educação da Bahia – IFBA / Porto Seguro. Professor permanente no Programa de Pós-Graduação em Relações Étnicas e Contemporaneidade – PPGREC/UESB/Jequié. Professor Permanente no Programa de Pós-Graduação em Ensino e Educação das Relações Étnico-Raciais da Universidade Federal do Sul da Bahia – UFSB. Líder do Grupo de Pesquisas em Linguagens, Poder e Contemporaneidade – GELPOC. http://orcid.org/0000-0002-1556-4373. Email: alexandre.pro@gmail.com. Endereço: Instituto Federal de Educação da Bahia. Br: 367, Km: 57, 5. Bairro: Fontana I. Porto Seguro – BA, CEP: 45810-000. Instituto Federal de Educação da Bahia, IFBA / Porto Seguro.
BERTH, Joice. Empoderamento. São Paulo. Polém Livros. 2019, p.184. Resenha de: OSANIIYI, Alexandre. Empoderamento e relações de poder: tornar-se um/a sujeito/a. Abatirá. Eunápolis, v.1, n.1, p.456-460, jan./jun, 2020. Acessar publicação original [IF]
As novas políticas sociais brasileiras na saúde e na assistência: produção local do serviço e relações de gênero | I. P. H. George e Y. G. dos Santos
O que há de novo nas políticas sociais brasileiras? Em que a discussão de gênero pode contribuir para pensar essa novas políticas? Mercantilização da pobreza, privatização e terceirização dos serviços na saúde e na assistência? Em que medida a experiência paulistana contribui para pensarmos o contexto de emergência e popularização de políticas voltadas a programas de transferência condicionada de renda? Ao lermos o título e o sumário do livro, surgem essas questões, que nos fazem avidamente percorrer cada página em busca de novos olhares e discussões sobre o tema. E, de fato, as autoras conseguem discutir cada um desses pontos ao longo desta obra, que é resultado de uma extensa pesquisa de caráter etnográfico na periferia da maior cidade da América Latina.
A zona leste da cidade de São Paulo representa um lócus emblemático devido ao seu histórico de lutas por acesso a direitos sociais. Apesar disso, atualmente, a área é considerada uma das zonas mais socialmente vulneráveis da cidade. É nesse local, mais especificamente em três bairros periféricos da região, que as autoras buscam analisar a presença do Estado por meio de observações participantes e entrevistas semidiretivas com profissionais que atuam ao longo da cadeia dos serviços da saúde e da assistência, bem como com as usuárias destes. Leia Mais
Uma Vindicação dos direitos das mulheres | Mary Wollstonecraft
Numa tradução cuidada de Elisabete M. de Sousa, Uma vindicação dos direitos das mulheres1, consagrada obra de Mary Wollstonecraft, é disponibilizada ao público, na íntegra, em língua portuguesa. A obra, publicada em 1792 e considerada um clássico na área dos estudos do género, do feminismo e da luta pela igualdade entre os sexos, retrata, numa perspetiva macro, a situação económica, social e política das mulheres na Europa do século XVIII. Uma análise meso sobre os seus mecanismos de luta para alterar essa condição é complementada com uma análise micro sobre o impacto real da Revolução Francesa (1789-1799)2 em todo esse processo.
Na presente obra, a autora, acérrima defensora dos direitos das mulheres, da liberdade, igualdade e fraternidade, procura sobretudo questionar a ordem sexual que faz com que prevaleça a opressão estrutural das mulheres em relação ao sexo masculino, atribuindo responsabilidades à educação que lhes é ministrada, que as educa somente para serem esposas fiéis e dedicadas ao lar. Apesar de ter eleito a educação como temática central da obra, informação que encontramos logo na introdução, a crítica de Wollstonecraft ao sistema dominante não se esgota por aqui, roçando igualmente temáticas imprescindíveis que durante séculos mantiveram as mulheres subjugadas a uma ideologia social dominante, com destaque para o carácter, a modéstia, a virtude, a moralidade, a reputação, a sociedade, o afeto parental. Leia Mais
Mulheres, raça e classe | Angela Davis
Angela Davis é umas das mais importantes feministas contemporâneas. Sua potente história de luta política encarnou uma geração de reivindicações por humanidade, igualdade e liberdade não só para o povo negro, mas para todas as parcelas oprimidas da sociedade. O sentido de suas reflexões aliaram, como ninguém, teoria e prática, em uma leitura da história, da sociedade e da política, que estiveram e ainda estão fundamentalmente conectadas com um novo devir, uma transformação profunda da realidade e, portanto, seu pensamento entra no rol das teorias críticas, do pensamento produzido desde a subalternidade e de profundo valor para um outro mundo possível.
Em 2016, a obra “Mulheres, raça e classe”, escrita por Davis em 1981, ganhou uma edição brasileira, lançada pela Editora Boitempo. Ainda que nesse espaço de trinta e cinco anos, feministas brasileiras se esforçaram para se apropriar dessa e de outras obras de Davis, organizando estudos e traduções livres, o lançamento da obra no Brasil, nesse momento, tem um significado importante. De fato, o reencontro das brasileiras e brasileiros com Davis é requerido, mais do que nunca, em um momento que, de um lado, exige novas reflexões e apropriações críticas para enfrentamento do recrudescimento das forças conservadoras e seu sentido privatista, racista e patriarcal e, de outro lado, acompanha um processo importante de fortalecimento da luta feminista e, especialmente, da revalorização e mobilização das leituras e práticas das mulheres negras para o feminismo. Leia Mais
Feminismo para os 99%: Um Manifesto | Cinzia Arruzza, Thithi Bhattacharya e Nancy Fraser
Não se deve julgar um livro pela capa, mas no caso da edição brasileira de Feminismo para os 99%, a diagramação e as ilustrações tornam a leitura ainda mais prazerosa, enriquecendo assim a experiência da leitora. A edição brasileira também nos presenteia com o prefácio escrito pela deputada federal, professora e ativista política Talíria Petrone. Prefácio que começa com uma epígrafe do Quarto de Despejo de Carolina de Jesus, mulher negra, favelada, mãe de três filhos e uma das maiores escritoras de nosso país.
A partir de Carolina, Talíria nos mostra a urgência dos feminismos no mundo, mas sem deixar de lado o contexto brasileiro, país em que a colonialidade forjou desigualdades sociais, étnico-raciais e de gênero, que até hoje estão presentes e moldam nosso cotidiano. Em um momento em que o capitalismo está em crise, que a extrema direita sobe ao poder em diversos lugares e os discursos de ódio tomam espaço no cenário político, o prefácio de Talíria homenageia Marielle Franco:
se estivesse viva, a feminista e vereadora do Rio de Janeiro, mulher, negra, socialista, que amava mulheres, favelada, que carregava no seu corpo esse feminismo que queremos e estamos construindo, seria, certamente, parte, com entusiasmo, deste documento (Petrone, 2019:21). Leia Mais
Traduções da cultura: perspectivas críticas feministas (1970-2010) | Izabel Brandão
O livro que será apresentado nas páginas seguintes é, antes de tudo, um abraço. Falo nesses termos porque, enquanto mulher e pesquisadora feminista, vejo reverberar, nesse monumental trabalho, um rompimento de fronteiras que me impedem de olhar unicamente através da lente acadêmica, pois ele também toca no ponto de minha própria experiência. É nesse sentido que o pessoal e o político convergem para se tornarem faces de um mesmo evento, permitindo-me dizer às mulheres que se fazem críticas das desigualdades sociais, assim como eu, que é sempre e cada vez mais necessário que leiamos sobre nós mesmas, que sejamos todas ouvidos e olhos e bocas em coletividade.
É por isso que brindo ao lançamento da antologia Traduções da cultura: perspectivas críticas feministas (1970-2010) (2017). Nesse abraço de mais de 800 páginas, reflete-se o trabalho coletivo de sete anos de grandes mulheres pesquisadoras dos vários cantos do Brasil. A partir do extenso e colaborativo processo de seleção, em que foram traduzidos para o português 21 ensaios – originalmente publicados em inglês, francês e espanhol, a maioria em traduções inéditas para o português –, evidencia-se o cuidado e a abrangência desse projeto que, além do trabalho de tradução, comporta um lado crítico em forma de comentário com as vozes de muitas pesquisadoras nacionais e internacionais. Tudo isso se faz presente desde a capa. A tradução gráfica da tela No jardim elétrico da artista plástica alagoana Marta Emília, que compõe sua exposição Acrilírika (2015), ilustra coerentemente a relação simbiótica entre natureza e artifício, tema bastante teorizado no contexto do pensamento feminista. Aliás, a proposta interdisciplinar que comunica arte e cultura não é pura casualidade, se considerarmos o fato de que suas organizadoras estão imersas nos terrenos dos Estudos literários e linguísticos, tecendo conexões teórico-críticas com as mais variadas esferas do conhecimento, dentre as quais, os muitos feminismos, os Estudos de gênero, os Estudos pós- e de- coloniais, os Estudos queer, entre outras variações. Leia Mais
Fantasmas modernos. Montagem de uma outra herança v. 1. | Paola Berenstein Jacques
A leitura deste texto revela, desde suas primeiras páginas, tensão, busca persistente de sentidos nem sempre visíveis a olho nu, escavação à procura de nexos articulados numa outra herança, num outro modo de contar a história, numa trama que foi se tornando subterrânea a partir das narrativas hegemônicas e canônicas. Essas mesmas narrativas que produziram uma suposta pureza das leituras e proposições estéticas, desdobraram-se e/ou conjugaram-se às leituras e proposições urbanas tecidas igualmente numa concepção hegemônica da modernidade e dos processos de modernização. Impurezas, contaminações, tramas, nexos são postos à luz ao longo dessa construção ao mesmo tempo inédita e rigorosamente fiel a todo trabalho de pesquisa de Paola Berenstein Jacques. Essa fidelidade a si e ao seu próprio trabalho permite pensar o texto construído ao mesmo tempo como tese e como diálogo reflexivo com temas e objetos, com um modo de olhar e de ler já presentes em sua trajetória intelectual, nos livros e textos que a testemunham. O resultado desse esforço de proporções gigantescas se articula, assim, a uma trajetória intelectual e seus temas: a deriva como exercício crítico, a estética como outro modo de olhar, a aesthesis como possibilidade crítica e como chave de uma intervenção urbana sempre avessa a uma razão instrumental e tecnicizada, a uma racionalidade proveniente das relações promíscuas entre verdade e poder. A autora de Montagem de uma outra herança, ao longo de seus temas e questões, pergunta sempre insidiosamente: qual verdade? Produzida por quem? A partir de quais pressupostos? Para quem? Contra quem? Leia Mais
Brasil Arquitetura. Francisco Fanucci e Marcelo Ferraz, projetos 2005-2020 | Abilio Guerra, Marcos Grinspum Ferraz e Silvana Romano Santos
Tempos difíceis estes que estamos vivendo. Especialmente difíceis para nós, ofendidos e maltratados brasileiros. Muito difíceis para terra e homens ressecados e silenciosos, apiloados pela marcha dura de botas e coturnos. Enquanto isso os espíritos xapiri continuam fugindo, os xamãs quase não conseguem mais fazê-los dançar para nos proteger e o céu que vem se aproximando cada vez mais da terra, não tendo mais ninguém que consiga sustenta-lo, corre sério risco de desabar de vez; assim profetizou Davi Kopenawa narrando uma lenda comum a vários povos indígenas (1). A proximidade cada vez maior do céu é que vai explicar esta sensação estranha de angústia e sufocamento. E porque os coqueiros e mamoeiros não dão mais conta sozinhos de suportar o céu, vamos fazendo exercícios diários para ajudar a segurá-lo, lembrando de brasis mais justos, ou mais alegres, ou mais serenos, ou mais criativos, ou mais tolerantes, ou mais singelos, ou tudo isso mais ou menos combinado. Saudades das aquarelas do Brasil… Leia Mais
Un afán conservador | Pablo Aravena
Tengo con Pablo Aravena una larga relación de amistad e intercambio intelectual, compartiendo inquietudes, bibliografías, iniciativas académicas, el gusto por el rock, largas conversaciones de bar o restaurante después de un coloquio o de una mesa de trabajo en la universidad, en fin, como decía, una larga relación de amistad.
Reconozco en el libro que ahora comentamos los temas que han nutrido nuestra comunicación intelectual en estos años, varios de estos textos los conocía desde antes, algunas de las reseñas incluidas corresponden precisamente a publicaciones de mi autoría. Leia Mais
The Oxford Handbook of Names and Naming | Carole Hough
No primeiro semestre de 2016, estudiosos e entusiastas da onomástica tiveram acesso a uma obra ímpar acerca de nomes próprios e de processos de nomeação em geral, The Oxford Handbook of Names and Naming, coletânea que faz parte da série The Oxford Handbook in Linguistics, com 32 volumes já publicados até o fim de 2019. Escrito integralmente em língua inglesa, pode ser adquirido em três formatos: e-book, cujo valor de aquisição é mais econômico; paperback, que se trata de uma versão com capa comum em um valor aproximado do e-book; e hardcover, versão com capa dura, num total de 832 páginas. Esta resenha se constituiu a partir da versão paperback, um manual de 774 páginas cuja excelência editorial da Oxford University Press se destaca.
Esse volume é composto por pesquisas onomásticas, majoritariamente numa perspectiva eurocêntrica, mesmo que se confirmem descrições e análises de línguas e de culturas ao longo da obra, da família indo-europeia a línguas/dialetos e culturas minoritários dos cinco continentes. Isso pode ser atestado com o exame de duas seções pós-textuais: o Index of Languages, que lista um total de 145 línguas ou dialetos – a língua portuguesa é referida em quatro artigos e não há menções específicas a línguas autóctones brasileiras –, e o Subject Index, na qual o item Brasil é mencionado em três artigos. A editoria da obra ficou a cargo da professora britânica Carole Hough, ex-presidente do International Council of Onomastic Sciences (ICOS) e atual docente na Universidade de Glasgow, na Escócia, com a contribuição de Daria Izdebska como sua assistente nessa empreitada. Leia Mais
Política y utopía en América Latina. Las izquierdas en su lucha por un mundo nuevo | Joan Del Alcázar
La historia parece estar más viva que nunca en América Latina. Los recientes acontecimientos al sur de Río Grande, desde el triunfo electoral de Jair Bolsonaro hasta la crisis política vivida por Venezuela, bien podrían ser el epílogo (que no el final) del último libro de Joan del Alcázar.
Latinoamérica se ha presentado a los ojos de la izquierda europea como el lugar donde lo imposible es factible, donde los sueños pueden hacerse realidad. La Revolución cubana abrió una nueva etapa en la historia del subcontinente, condicionando directa o indirectamente la historia de los países latinoamericanos en la segunda mitad del siglo XX. Las esperanzas de transformación social en la región más desigual del planeta legitimaron de algún modo la práctica revolucionaria cubana y los movimientos que intentaron emularla. Sin embargo, una parte de la izquierda ha desarrollado un discurso que, si bien enlaza con su demanda histórica de igualdad y justicia, consiente realidades difícilmente defendibles. Leia Mais
Los deseos imaginarios del peronismo | Juan José Sebreli
O livro Los deseos imaginarios del peronismo do filósofo e historiador argentino Juan José Sebreli, publicado originalmente em 1983, no contexto da última ditadura militar (1976-1983), tornou-se uma referência clássica para os estudos acerca do peronismo e para a compreensão tanto de suas raízes ideológicas quanto de suas vinculações, semelhanças e diferenças em relação, principalmente, ao fascismo e o populismo. Em decorrência de seu sucesso, o livro foi reeditado em 1992. Em 2019 passou por outra revisão/atualização, na qual Sebreli inseriu dois elementos de análise e discussão substanciais para a compreensão do cenário político argentino no tempo presente: o menemismo e o kirchnerismo. A atualização da obra fundamental de Sebreli é justificada pelo intento de contribuir para compreensão da “batalha cultural” entre os binômios democracia/liberdade e populismo/autoritarismo que, desde o século passado, atingem algumas regiões da América Latina até os dias atuais.
Composto por sete capítulos e quatro apêndices, o objetivo norteador do livro é discutir o caráter fascista do peronismo, identificado na atuação e influência de Perón em determinadas áreas da sociedade, como a classe obrera, grupos da sociedade civil e a classe média. Para isso, Sebreli antes se dedica à análise de movimentos anteriores ao peronismo, como o bonapartismo e o próprio fascismo. Questiona-se, todavia, se a comparação entre o peronismo e outros movimentos surgidos em lugares e períodos diferentes seria válida para a História. Leia Mais
Éramos iglesia… en medio del Pueblo: El legado de los Cristianos por el Socialismo en Chile 1971 – 1973 | Michael Ramminger
Próximo de completar 50 anos em setembro de 2020, o processo de transição do capitalismo ao socialismo no Chile, proposto pela Unidad Popular (UP) de Salvador Allende Gossens, recebe mais uma contribuição teórica. A obra de Michael Ramminger – publicada originalmente em alemão sob o título “…Wir waren Kirche … inmitten der Armen: Das Vermächtnis der Christen für den Sozialismus in Chile von 1971-1973” – oferece um aporte significativo para a compreensão do desenvolvimento do catolicismo de esquerda chileno nos anos 1960 e 1970.
O autor busca reconstituir a experiência histórica dos Cristianos por el Socialismo (CpS) por meio de diversos temas que permearam seu curto período de atuação, oficialmente entre setembro de 1971 a setembro de 1973. Seu propósito é o de “devolver a atualidade da história dos Cristãos pelo Socialismo” (2019, p. 13), pois em sua interpretação, ao retomarem o tema, os pesquisadores à direita do espectro político e a Igreja Católica escrevem uma história a partir de seu próprio interesse, em geral, de deslegitimação do movimento. O empreendimento do autor vai na contramão dessa perspectiva: além de examinar as cartas circulares e as declarações públicas, Ramminger, utiliza a metodologia da História Oral, para retomar a história dos CpS com a análise das narrativas da base, a partir da entrevista com ex-membros e simpatizantes do movimento. Leia Mais
Teatro y Memoria en Concepción: Prácticas Teatrales en Dictadura. Concepción | Marcia M. Carvajal, Nora F. Rivas e Pamela V. Neira
El libro Teatro y Memoria en Concepción: Prácticas Teatrales en Dictadura, escrito por las investigadoras Marcia Martínez Carvajal, Nora Fuentealba Rivas y Pamela Vergara Neira, fue publicado en octubre de 2019. Escribo esta reseña a partir de la presentación que hice en Valparaíso el 26 noviembre de 2019, a un mes y una semana de comenzado el levantamiento popular en Chile. Recordar ahora estas fechas alberga un sentido particular, pues conlleva el peso de aquel presente y la certeza de que a futuro se observará este periodo histórico en busca de la memoria de un país. Ese día la conversación sobre el libro nos remitió una y otra vez a reconocer el pasado en aquel presente. La realidad olía a lacrimógena y nos golpeaba la cara, la salida de la presentación debió ser por la puerta trasera del edificio que nos reunía, en carreras y postas de agua con bicarbonato.
En la introducción del libro las autoras plantean que el devenir de su trabajo fue “una metodología de la incertidumbre, que nos invitó a transitar por el rigor de lo académico, lo subjetivo de las experiencias y nuestras propias dudas, reflexiones, cambios de ruta y nuevos convencimientos” (10), creo que aquella incertidumbre se expandió más allá del proceso de investigación y escritura, pues dado el contexto, también estuvo en los envíos de copias, en las presentaciones, e imagino que seguirá presente en las preguntas que surjan de la lectura de esta obra. Leia Mais
A elite do atraso | Jessé Souza
Como tem sido escrita a História brasileira? Qual é o paradigma hegemônico que preside os nossos intelectuais na construção de nosso passado? Quais são as raízes do nosso atraso social? Quais seriam as interações entre os intelectuais e os membros da elite política e econômica? São em torno destes questionamentos que se debruça Jessé Souza em seu livro A elite do atraso: Da escravidão a Bolsonaro.
Jessé José Freire de Souza é um jurista, sociólogo, escritor, professor universitário e pesquisador brasileiro da área de Teoria Social. Nascido em Natal, em 1960, desde a década de 1980, quando concluiu sua formação em Direito pela Universidade de Brasília, tem se dedicado a estudar a construção do pensamento intelectual brasileiro. Possui Mestrado em Sociologia pela UnB (1986), Doutorado na mesma área pela Universidade de Heidelberg (1991), Pós-Doutorado em Filosofia e Psicanálise pela New School for Social Research (1994/95) e Livre Docência pela Universidade de Flensburg (2006). Assumiu em 2015 a presidência do Instituto de Pesquisa Econômica Aplicada (Ipea) tendo sido exonerado no ano seguinte após o golpe de Estado. Leia Mais
Estatuto da Mulher Casada: Um marco na conquista dos direitos femininos no Brasil | Cecin Catarina Gazele
A história das mulheres foi, por muito tempo, um campo de estudo ignorado. As transformações políticas e culturais da sociedade foram, aos poucos, alterando essa situação. Passamos a ver, então, como estas são também seres históricos, que vivem e atuam no tempo e como suas jornadas poderiam ser estudadas também sob o olhar feminino e não mais apenas pelo viés da historiografia tradicional, masculina e, por vezes, elitista. Esse processo se deu principalmente pela ação de um movimento social em particular: o feminismo.
A luta das feministas no Brasil ganhou força, sobretudo, no século XX, apesar de ter sido iniciada antes. Trata-se de uma luta que ocorreu de forma lenta e que vem ocorrendo até hoje. Com o intuito de compreender como parte dessa movimentação em prol dos direitos das mulheres se desenvolveu em nosso país, Catarina Cecin Gazele nos traz um belíssimo estudo intitulado Estatuto da Mulher Casada: Um marco na conquista dos direitos femininos no Brasil. Leia Mais
Instrução pública e projeto civilizador: o século XVIII como intérprete da ciência, da infância e da escola | Carlota Boto
Com análise acurada e aprofundada pesquisa, Carlota Boto ofereceu ao público leitor um estudo atento acerca de temas fundamentais para a História da Educação, como as concepções de ciência, infância e escola. O livro Instrução pública e projeto civilizador é resultado da tese de livre-docência da autora, defendida em 2011, na Faculdade de Educação da Universidade de São Paulo, e publicada em 2017, pela Editora Unesp.
A pesquisadora é reconhecida pelas discussões e trabalhos que desenvolve no campo da História da Educação no Brasil. Pedagoga e historiadora, mestre em Educação e doutora em História Social, Carlota Boto é atualmente Professora Titular da Faculdade de Educação da USP (FEUSP). Entre seus diversos livros, capítulos e artigos publicados em periódicos, merece destaque A escola do homem novo: entre o Iluminismo e a Revolução Francesa, publicado pela Editora Unesp, em 1996.
Em Instrução pública e projeto civilizador, a autora desenvolveu uma análise sobre alguns dos pensadores do século XVIII que se preocupavam com questões muito proeminentes à sua época, relativas, sobretudo, às ideias de aprimoramento da vida em sociedade e de construção de um novo modelo sociopolítico. O objetivo principal do estudo foi identificar esses sujeitos como intelectuais e homens de saber que atuaram na esfera pública propondo ideias e discutindo questões complexas, no interesse último de lançar as bases para a nova sociedade que se forjava naquele período (BOTO, 2017). Uma das discussões que atraíram a atenção desses intelectuais com mais vigor, como demonstrado no livro, dizia respeito à instrução pública e seu papel civilizador na sociedade moderna.
Do objetivo traçado na pesquisa que deu origem ao livro emergiu uma categoria conceitual que teve importância fundamental no desenvolvimento de toda a análise: a noção de intelectual. Em vista da relevância do conceito, Carlota Boto dedicou um preâmbulo especialmente para discuti-lo. A partir de um esforço teórico, a autora buscou arregimentar diversas conceituações acerca da figura do intelectual na história, mobilizando autores que se ocuparam desse tema, desde o século XVIII até os dias atuais. Assim, as concepções construídas a partir das reflexões de Julian Benda, Max Weber, Norberto Bobbio, Antonio Gramsci, Jean-Paul Sartre e Edward Said, com seus encontros e desencontros, foram articuladas visando definir o que a historiadora chamou de “modo de ser iluminista” (BOTO, 2017, p. 23). Este modo de ser, no que se diz respeito aos homens de letras cujas obras foram analisadas no livro, se caracterizava por uma atitude ativa perante a esfera pública. Os escritores no Iluminismo se constituíam, para a autora, como intérpretes e analistas de seu próprio tempo (BOTO, 2017).
A partir dessa base teórica, a pesquisadora transcorreu pelos vários textos e autores ilustrados que formaram a matéria prima do seu estudo. Todos os letrados analisados foram compreendidos como representantes do “modo de ser iluminista”, empenhados na construção de alternativas para os problemas políticos e sociais.
Instrução pública e projeto civilizador é composto por três grandes capítulos, subdivididos em vários tópicos, nos quais a autora, com escrita fluída e narrativa coesa, analisou a produção de pensadores iluministas, articulando-a ao contexto político e cultural do século XVIII. De forma sutil e indireta, cada um dos capítulos revela, num nível mais profundo, um estudo sobre as três categorias que formam o subtítulo do livro: ciência, infância e escola.
Na primeira parte, intitulada Iluminismo em territórios pombalinos: a formação de funcionários como alicerce da nação, Carlota Boto tomou como objeto de pesquisa a produção de três autores portugueses que, segundo ela, construíram suas reflexões tendo como base as experiências filosóficas iluministas: D. Luís da Cunha (1662-1749), António Nunes Ribeiro Sanches (1699-1782) e Luís António Verney (1713-1792). O objetivo principal da autora foi apontar para a intrínseca relação entre as ideias pedagógicas e científicas desses intelectuais e o projeto de reforma do Estado português, empreendido por Sebastião José de Carvalho e Melo, o Marquês de Pombal, Secretário de Estado dos Negócios do Reino de Portugal, a partir de 1759.
O argumento central do capítulo é a afirmação de que ação estatal dirigida pelo Marquês de Pombal, especialmente no que tange à educação e à ciência, foi referenciada nas reflexões teóricas dos autores iluministas em foco no estudo. Assim, para a autora, analisar a obra desse grupo de letrados corresponde a investigar parte das diretrizes e orientações centrais da pedagogia encampada e difundida pelo Estado português sob a direção de Pombal.
Para a realização da análise, foram mobilizados dois grupos de fontes. O primeiro é composto por livros e tratados dos três homens de letras estudados pela pesquisadora. Já o segundo conjunto abarca documentos relativos às reformas pombalinas na Universidade de Coimbra, como o Compêndio histórico do estado da Universidade de Coimbra (1771) e os Estatutos da Universidade de Coimbra (1772). O último, conforme a autora, pode ser considerado “o principal arcabouço da modernidade portuguesa do século XVIII em matéria de educação” (BOTO, 2017, p. 150).
A primeira parte do estudo apresenta, assim, uma discussão ampla a respeito de temas variados. A análise se deteve sobre o pensamento de cada um dos autores em foco, de maneira atenta e específica. Além disso, a historiadora se debruçou sobre a organização da escola pública traçada pelo Marquês de Pombal, bem como sobre a reformulação dos cursos e da estrutura da Universidade de Coimbra. Contudo, merece destaque o fato de que toda a narrativa esteve marcada por uma assertiva comum e sempre presente. Tratase da afirmação de que o pensamento dos iluministas portugueses e as reformas pombalinas favoreceram a elevação do alicerce central que conduziu o movimento de modernização em Portugal durante o século XVIII, qual seja, a ciência moderna pautada pela secularização, pela racionalização e pela ampliação do papel do Estado nos campos acadêmicos.
Na segunda parte do livro, a pesquisadora dedicou-se ao estudo da obra de outro importante personagem do Iluminismo, Jean-Jacques Rousseau. Intitulado Política e pedagogia na arquitetura ilustrada de Rousseau, o segundo capítulo teve por objetivo analisar os escritos do filósofo buscando identificar a correlação entre seu pensamento político e suas ideias pedagógicas. Segundo o argumento central, Rousseau representa a síntese da sensibilidade social que marcou o período da Ilustração na Europa. Para a autora, sua doutrina política e pedagógica passou a representar um marco fundamental na organização do mundo político e social engendrado pelo Iluminismo, tendo grande influência nas práticas educativas. Nesse sentido, o intelectual francês seria um “autor primordial para se compreender a moderna acepção de criança” (BOTO, 2017, p. 182).
Para a efetivação dessa análise, Carlota Boto se propôs a realizar uma revisão bibliográfica dos escritos do teórico, dando ênfase a sua literatura pedagógica. Paralelamente, a pesquisadora buscou refletir sobre aspectos biográficos do autor do Emílio, apontando para um entrelaçamento entre sua vida e obra. Assim, foram colocados em foco, diversos textos publicados por Rousseau, em diferentes momentos de sua vida, dentre os quais o Discurso sobre as ciências e as artes (1749), o Discurso sobre a origem e os fundamentos da desigualdade entre os homens (1755), as Considerações sobre o governo da Polônia e sua projetada reforma (1772) e – a principal delas – o Emílio (1762).
Na investigação, foram retomados alguns dos temas principais do pensamento rousseauniano, já amplamente discutidos pela historiografia, como o do “estado de natureza” e o da crítica ao processo civilizador. Entretanto, a análise empreendida foi além das discussões consideradas clássicas e se baseou em um mote principal: a ideia de infância. O grande acerto do argumento que orienta a narrativa reside na identificação da ligação estreita entre a compreensão política e as ideias pedagógicas de Rousseau. A partir dessa perspectiva, a autora alcançou uma discussão mais profunda sobre a importância da educação para o modelo de sociedade proposto na literatura iluminista.
Uma das assertivas principais, nesse sentido, aponta para a existência de uma crítica ao modelo pedagógico vigente no século XVIII, isto é, o modelo jesuítico. Segundo a autora, no julgamento que Rousseau empreende a respeito do processo civilizador, a afetação dos costumes é compreendida como a responsável pelo afastamento do ser humano da perfectibilidade do estado de natureza. A crítica se dirige, conforme esse argumento, também à educação praticada nos colégios da época, marcados pelo ensino da polidez. O modelo pedagógico dos colégios era apontado pelo intelectual francês como voltado para o cultivo de falsos valores e, assim, responsável pela corrupção do ser humano e da sociedade civil (BOTO, 2017).
Ao analisar a escrita do Emílio, Carlota Boto defendeu que, mais do que um tratado de pedagogia, o livro é voltado para a compreensão da infância como uma das fases principais da vida humana. Segundo a historiadora, naquela obra, a reflexão sobre a idade pueril estava relacionada à possibilidade de entendimento do homem no estado de natureza, uma vez que a criança guardaria os resquícios do que foi o homem natural. Em seu tratado, Rousseau construiu uma análise que põe em destaque a infância como um estágio específico da vida, cuja marca principal é a possibilidade do aprendizado. Esse período da existência humana foi assim alçado à categoria de objeto de investigação para a compreensão da sociedade. A partir dessa operação, o autor do Emílio alcançou novidades importantes para o seu tempo e que seriam definidoras das práticas educativas posteriores, entre as quais se sublinha a definição mais precisa das diferentes fases da vida. Nas palavras da autora, “Rousseau, esticou a infância; ao nomeá-la, ele a prolongou” (BOTO, 2017, p. 261). E essa foi sua contribuição mais original.
O terceiro capítulo de Instrução pública e projeto civilizador, complementando os dois anteriores, é dedicado ao último item que compõe o subtítulo do livro: a escola. Para discutir o tema, a autora se ocupou em investigar a obra de um protagonista da Revolução Francesa, o Marquês de Condorcet. Nessa parte, foi desenvolvida uma análise em conjunto das concepções pedagógicas e da filosofia da história concebida pelo personagem. Novamente, as fontes utilizadas foram as obras do próprio autor, sendo as principais o Esboço para um quadro histórico dos progressos do espírito humano (1795) e as Cinco memórias sobre instrução pública (1791).
De antemão, a historiadora empreendeu uma reflexão acerca das concepções de história e de modernidade presentes no pensamento de Condorcet. O interesse principal foi analisar a doutrina e evidenciar a filosofia da história construída no Esboço, destacando a característica etapista e teleológica do desenvolvimento histórico que marcam a obra. Como herdeiro direto do Iluminismo, o intelectual construiu uma narrativa sobre a caminhada dos homens na história em direção ao aperfeiçoamento e ao progresso. Baseando-se na noção de perfectibilidade humana, tradição do pensamento ilustrado, Condorcet apontou para a capacidade do ser humano de aperfeiçoar a si e ao seu meio através de etapas sucessivas (BOTO, 2017).
Posteriormente, a autora analisou também as ideias pedagógicas do teórico, buscando enfatizar suas reflexões acerca da instrução pública enquanto política de Estado. Segundo o argumento central, a instrução apareceu no pensamento do intelectual francês como materialização de sua filosofia da história. O modelo de escola formulado por Condorcet se organizava por etapas sucessivas, marcadas por um caráter progressivo, e se baseava na crença no aperfeiçoamento humano. Isto é, a escola concebida por Condorcet se orientava pela marcha da humanidade na direção do progresso e do auto aperfeiçoamento. A cada série superada na escolarização, tal qual concebia o autor, o aluno subiria um degrau a mais na escala de aperfeiçoamento pessoal em direção a razão. Desse modo, como aponta a historiadora, havia uma vinculação inseparável entre a filosofia da história do Marquês de Condorcet e seu projeto de fundação da escola moderna. Esta última deveria estar voltada principalmente para o processo de aperfeiçoamento humano que, por sua vez, levaria à construção de uma sociedade melhor pela difusão da razão.
Assim, perpassando temas fundamentais do período da ilustração, Carlota Boto construiu, em Instrução Pública e Projeto Civilizador, uma análise ampla sobre o pensamento pedagógico de letrados iluministas. Além disso, a autora conseguiu inscrever as reflexões destes sujeitos no contexto político e social de fins do século XVIII, no qual a formulação de um novo modelo de sociedade figurava como a principal demanda intelectual.
É necessário ressaltar que, ao longo de todo o estudo, é possível acompanhar o desenvolvimento de um argumento central que demonstra a importância que a educação passou a ter no movimento intelectual iluminista. Esta importância, pelo que se apreende do livro, é ressaltada sobretudo como recurso político. Se o Iluminismo, na Europa, forjou as bases para o rompimento de uma ordem política arcaica e impulsionou a criação de um novo modelo social, Carlota Boto conseguiu demonstrar que a educação representou uma categoria basilar na construção desse projeto.
Ciência, infância e escola, portanto, se articulam no argumento da historiadora como concepções fundamentais para a compreensão não só do pensamento pedagógico engendrado na filosofia iluminista, mas também do projeto político encampado pelos homens de letras naqueles tempos. Tratava-se de um projeto civilizador cuja ferramenta principal a ser utilizada seria a educação.
Referência
BOTO, Carlota. Instrução pública e projeto civilizador: o século XVIII como intérprete da ciência, da infância e da escola. 1. ed. São Paulo: Editora UNESP, 2017.
Danilo Araújo Moreira – Mestrando em História – Programa de Pós-Graduação em História, Universidade Federal de Ouro Preto. Bolsista CAPES.
Dicionário Gramsciano (1926‐1937) | Guido Liguori e Pasquale Voza
Organizado pelos italianos Guido Liguori e Pasquale Voza, o Dicionário Gramsciano se inscreve, sem demora, entre as obras de referência para os pesquisadores, do campo marxista ou fora dele, mas também como um incentivo para os iniciantes das obras do autor, a partir das expressões de Antonio Gramsci.
Publicado na Itália em 2009 e no Brasil em 2017, no octogésimo aniversário da morte do pensador marxista, conta com mais de 600 verbetes dispostos em 831 páginas. Com a colaboração de estudiosos de Gramsci, a produção é prova do vigor dos estudos desenvolvidos e pesquisas especializadas no autor1 e revela a importância do seu pensamento para compreender o nosso tempo, o momento extremamente complicado, em termos de contexto político regional e mundial. O seu léxico produziu fascínio por décadas e os adeptos das idéias desse importante intelectual e político do século XX comemoram a vinda desse importante manual. Leia Mais
Modelando Condutas: Educação católica em escolas masculinas | Roseli Boschilia
O livro Modelando Condutas: educação católica em escolas masculinas de Roseli Boschilia, publicada pelo museu Paranaense em 2018, é resultado de sua tese de doutoramento, defendida em 2002, na qual a autora analisa os modelos educacionais propostos por instituições católicas masculinas do Paraná, para perceber as formas e estratégias por elas utilizadas para educar jovens e crianças, conforme a tradição e moral cristã. A autora doutora em História pela Universidade Federal do Paraná (UFPR) e também professora desta mesma universidade, tem focado suas pesquisas nos temas imigração, memória, autobiografia e relações de gênero.
Na obra composta por quatro capítulos, mais introdução e reflexões finais, a autora coloca em debate “os mecanismos utilizados pela Congregação Marista para a construção de um dispositivo organizacional, social e simbólico que possibilitasse a formação de uma elite modelada por um sistema único de pensamento” (BOSCHILIA, 2018, p.272). Apoiando-se em uma ampla lista de autores, tais como Michel Foucault, Roger Chartier, Eric Hobsbawm, Pierre Bourdieu, Norbert Elias, etc. Roseli Boschilia analisa por meio de dispositivos de memória de ex-alunos do colégio marista Santa Maria, localizado no Paraná no período de 1920 a 1960. Boschilia analisa ainda as relações do colégio com a política e sociedade e propõe perceber as formas de controle e poder utilizados pela instituição católica para modelar as condutas dos alunos, e assim efetivar o projeto pedagógico religioso, além de conciliar as inovações da modernidade, com os valores tradicionais Católicos ultramontanos. Para destacar tais questões, o livro possui duas apresentações, a primeira escrita por Etelvina Trindade e a segunda pela própria Boschilia na qual apresenta o processo de produção da pesquisa, motivações e apoio bibliográfico. Leia Mais
Karl Marx: uma biografia dialética | Angelo Segrillo
O livro de Angelo Segrillo (professor Livre Docente de história contemporânea, coordena o Laboratório de Estudos da Ásia do Departamento de História da USP; Graduou-se pela Southwest Missouri State University (EUA), cursou mestrado no Instituto Pushkin de Moscou (Rússia) e doutorado na UFF; É especialista em história da Rússia e ex-URSS eurasiana) se soma a outros dois trabalhos, com escopo biográfico, publicados por pensadores brasileiros. O primeiro deles, “Marx – vida e obra” de Leandro Konder publicado no Rio de Janeiro pela editora Paz e Terra, nos anos 1970 (em 2015 foi publicado em nova edição pela Editora Expressão Popular) e o outro, “Marx Vida e Obra” do professor José Arthur Giannotti publicado em 2000 na coleção L&PM Pocket Filosofia. Porém, enquanto estas duas obras abordam com maior ênfase aspectos teóricos do pensador alemão, Segrillo produz um trabalho com foco na vida de Karl Marx.
‘Karl Marx: uma biografia dialética’ é dividido em 10 capítulos, além da introdução, da conclusão, de um anexo (que é a cronologia da vida de Marx) e da bibliografia. As seções do livro não são proporcionais, uma vez que cada uma delas analisa como Marx viveu, em cada cidade pela qual passou. Dessa forma, lugares em que o Mouro (apelido pelo qual Marx era conhecido em razão da cor de sua pele, mais escura que os seus amigos e familiares) permaneceu por menos tempo tiveram um espaço menor no livro, sendo o décimo capítulo, “Londres, agosto 1849-14 de março 1883”, o maior de todos. Leia Mais
História da virilidade. A invenção da virilidade/ da antiguidade às Luzes v.1 | Alain Corbin, Jean-Jacques Courdine e Georges Vigarello
História da virilidade é co-dirigida por Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, e Georges Vigarello, este último é diretor do primeiro volume, que ora nos ocupa (A invenção da virilidade – Da Antiguidade às Luzes), o qual reúne 15 pesquisadores, entre a história, literatura, e crítica cultural, provindos de ambiente acadêmico francês e estadunidense. Dividido em seis partes: Parte I – “Virilidades gregas”; Parte II – “Virilidades romanas: vir, virilitas, virtus”; Parte III – “O universo bárbaro: mestiçagem e transformação da virilidade”; Parte IV – “O medieval, a força e o sangue”; Parte V – “O mundo moderno, a virilidade absoluta (séculos XVI-XVII)”, esta subdividida em oito capítulos de autoria diferente: “A virilidade e seus “outros”: a representação da masculinidade paradoxal”; “A virilidade dos clérigos”; “O calor dos homens – Virilidade e pensamento médico na Europa”; “Louis XIV ou a virilidade absoluta?”; “Do guerreiro ao militar”; “Confusão de gêneros e experiência teatral”; “O testemunho da pintura”; e “O viril e o selvagem das “terras descobertas”; e, por fim, a Parte VI – “As Luzes e a virilidade inquieta”, subdividida em três capítulos: “Virilidades populares”; “Jogos de “exercício” divertimento e virilidade”; e “Homens de ficção”. Introduzindo a obra tem-se “A virilidade, da Antiguidade à Modernidade”. Leia Mais
Lupicínio e a dor-de-cotovelo / Rosa Dias
Um dos objetivos centrais do livro é o de investigar o processo criativo através do qual Lupicínio Rodrigues transfigurou suas dolorosas decepções afetivas em belas canções. A autora leva em consideração a advertência presente na contracapa do LP de que “o disco não é para ser examinado, é necessário sentí-lo […] é preciso saber sentir com a garganta seca, mãos trêmulas, olhos úmidos, a sua, a nossa, a vossa, a universal dor de cotovelo”. Neste sentido, Dias ressalta que a linguagem teórica tende a afastar as paixões de seu núcleo de pensamento e assume o desafio de conduzir suas análises em sentido oposto ao do costumeiro ascetismo acadêmico ao desenvolver uma interpretação mais próxima de uma dramatização do discurso apaixonado do que de uma metalinguagem a respeito dele.
Para Rosa Dias, “Lupicínio esquadrinha em suas letras os desenlaces e os desencontros amorosos” e “nesse disco, como em todos os outros, ele aparece sempre com um único querer que sofre e para quem não existe salvação a não ser continuar amando”. A saudade provocada pela ausência da amada desperta no sujeito amoroso o ressentimento e a culpa que o convertem em um sujeito moral, movido simultaneamente pela necessidade de consolo e pelo desejo de vingança. Sentimentos que transformam o peito do apaixonado em “uma caixa de ódio com um coração que não quer perdoar” (versos da música “Caixa de ódio”).
Enquanto sujeito ressentido movido por uma ideia fixa, o protagonista das canções “recrimina a mulher amada pela separação, por suas dores e pelo seu desassossego” e, enquanto sujeito culpado, “incrimina-se por uma falta cometida contra o ser amado; acredita tê-lo ofendido e experimenta por isso um sentimento de remorso”. Em ambas situações é intensa a vitimização daquele que se sente injustiçado, assim como seu clamor pela punição do pretenso responsável por seu sofrimento. Como exemplo podemos nos recordar de um dos mais agressivos trechos de sua célebre composição “Vingança”:
Mas equanto houver força em meu peito
Eu não quero mais nada
Só vingança, vingança, vingança aos santos clamar
Você há de rolar como as pedras
Que rolam na estrada
Sem ter nunca um cantinho de seu
Pra poder descansar
Apesar das viscerais letras aparentemente biográficas em primeira pessoa, a autora procura desvincular o artista de seus personagens ao defender que as paixões tristes presentes nas composições não bastam para identificar seu criador ao sujeito bilioso nelas descrito. Em contrapartida, apresenta a hipótese de que o fato de Lupicínio costumeiramente cantar as dores do sujeito moral ressentido e culpado não significa necessariamente que ele próprio possua tais sentimentos. Pois, à medida que são cantadas, as vivências estão subjugadas a uma potência criadora artística impessoal que reflete sentimentos gerais, universais, comuns a todos os seres humanos e não apenas referentes à subjetividade individual daquele que lhes conferiu forma de expressão: “Quando capturada pela arte, a dor amorosa não exerce uma ação nociva sobre o coração. O artista é capaz de assimilar o passado, assenhorar-se do caos de si mesmo e transfigurá-lo”.
Tamanha distância a pesquisadora considera haver entre o compositor e seus personagens que chega a caracterizar a experiência musical do inventor da dor de cotovelo como essencialmente alegre: “Postos em música, tecidos com alegria, os sentimentos do ressentimento passam com o tempo, são ‘chuvas de verão’ e não sentimentos mediante os quais Lupicínio nega o amor e, consequentemente, a vida”. Interpretação endossada por declarações do próprio compositor, como a que está presente em seu depoimento concedido ao Museu da Imagem e do Som do Rio de Janeiro em 1968: “Eu faço música por brincadeira, para me divertir e divertir os amigos […] Tive mil problemas com mulheres, mas acho que foram problemas bons, entre outros motivos, porque me deram horas de felicidade e vários sambas.” As dificuldades afetivas pelas quais passou não paralisaram sua vida nem o levaram a desistir do amor, ao contrário, serviram de estímulo para outras tentativas de relacionamentos afetivos e de matéria-prima para novas canções.
A autora também destaca que “quando se trata de Lupicínio, torna-se impossível desvincular melodia, letra e canto” e dedica a parte final de seu livro a evidenciar sua relevância não apenas enquanto compositor, mas também como músico e cantor. Mostra que, apesar da aparente simplicidade, muitos de seus versos e melodias são resultantes de um apurado trabalho técnico para melhor transmitir os estados de alma do sujeito apaixonado de suas canções.
Lupicínio foi um dos primeiros a ousar cantar profissionalmente sem possuir a potência vocal que se exigia dos grandes cantores de sua época, razão pela qual costumeiramente ironizavam que ele dizia suas letras em vez de propriamente cantá-las. Talvez esse preconceito que o tenha feito humildemente escrever que seu tão conceituado disco de 1973 “pretende apenas ser um singelo roteiro musical visando facilitar os cantores e intérpretes de meu país, que se interessem pelas composições […] Não se trata de um disco de cantor. É um autor – entre tantos – vendendo seu ‘peixe’”. A esse respeito, Rosa Dias chama atenção para o importante fato de que Lupicínio foi um dos principais precursores do cantor “sem voz” que interpreta suas músicas de modo próximo ao da palavra falada, estilo que só viria a se consolidar no Brasil a partir da Bossa Nova. Além disso, como todos sabemos, muitas de suas composições se tornaram presença obrigatória no repertório de praticamente todos os intérpretes populares de canções brasileiras.
As paixões tristes: Lupicínio e a dor-de-cotovelo, relançado neste mês de julho de 2020 pela Coleção X da editora carioca Ape’Ku, foi inicialmente publicado em 1994[1] e teve nova edição em 2009[2]. Uma de suas leitoras foi a cantora e compositora Adriana Calcanhotto que batizou seu álbum lançado em 2011 de O micróbio do samba[3] inspirada pela referência biográfica apresentada por Rosa Dias de que Lupicínio costumava dizer com orgulho que desde pequeno trazia no sangue o micróbio do samba.[4] Isso porque já na infância os professores chamavam sua atenção por batucar durante as aulas, o que fez com que, aos 5 anos de idade, em 1919, fosse expulso do Colégio São Sebastião.
“Eu arriscaria dizer que As paixões tristes: Lupicínio e a dor-de-cotovelo é uma das primeiras experiências de uma filosofia popular brasileira realizadas em nossas universidades”, escreve Rafael Haddock-Lobo[5] em seu texto de Apresentação para a mais recente edição do livro. Sem dúvida alguma, essa cuidadosa, original e apaixonante pesquisa de Rosa Dias deve ser lida atentamente não apenas pelos que visam conhecer melhor o histórico disco de 1973, mas também é leitura obrigatória para todos os que desejam saber mais a respeito da singular visão de mundo de Lupicínio Rodrigues e do lugar de destaque que ele ocupa em nossa cultura.
Notas
1. DIAS, Rosa Maria. As paixões tristes: Lupicínio e a dor-de-cotovelo. Rio de Janeiro: Leviatã, 1994.
2. DIAS, Rosa. Lupicínio e a dor de cotovelo. Rio de Janeiro: Língua Geral, 2009.
3. Álbum de estúdio com sambas autorais de Adriana Calcanhotto. No ano seguinte também lançou o CD e o DVD Micróbio Vivo, registro audiovisual de um dos show da turnê de Micróbio do samba. Em 2015 Adriana Calcanhotto lançou o álbum e o DVD Loucura em que interpreta exclusivamente canções de Lupicínio Rodrigues.
4. Cf. http://www.blognotasmusicais.com.br/2011/10/roteiro-de-microbio-do-samba-inclui.html: “[…] a origem da contaminação de Calcanhotto pelo ritmo-síntese da identidade nacional foi a leitura de Lupicínio e a Dor de Cotovelo (Editora Língua Geral, 2009), livro em que a autora, Rosa Maria Dias, conta que o então garoto Lupicínio dizia com orgulho que estava com o micróbio do samba ao ser retaliado no colégio por batucar na sala de aula.”
Tiago Barros – Doutor em Filosofia pela UERJ e professor de Filosofia do IFRJ.
DIAS, Rosa. As paixões tristes: Lupicínio e a dor-de-cotovelo. Rio de Janeiro: Ape´Ku, 2020. Resenha de: BARROS, Tiago. Rosa Dias e as paixões tristes de Lupicínio Rodrigues. HH Magazine – Humanidades em Rede. 23 jul. 2020. Acessar publicação original [IF].
Por que eu não converso mais com pessoas brancas sobre raça / Reni Eddo-Lodge
Em uma conversa em um grupo de WhatsApp, diante de uma tirinha que ridicularizava a questão da representatividade, uma colega de profissão, negra e mãe de uma filha de três anos, também negra, comentou como a interpretação da tirinha a incomodava, porque era rasa. Recebeu como resposta de um colega de área, professor universitário, que “o incômodo faz parte da vida. É assim mesmo.”
Reni Eddo-Lodge, autora do livro Por que eu não converso mais com pessoas brancas sobre raça, escreve que desde os quatro anos ela entende viver em um mundo de privilégio branco (Eddo-Lodge, 2019, p. 81), ao reconhecer na televisão a divisão entre mocinhos e vilões representados por pessoas brancas x negras. Aparentemente, muitos de nós, brancos e brancas, ainda não nos entendemos privilegiados e esse é o motivo pelo qual a jornalista se viu motivada a escrever esse livro. Estava cansada de ouvir os mesmos argumentos contestando esse tal de privilégio branco vindos de pessoas próximas e decidiu publicar sua resposta em livro para se livrar desse fardo (o que, evidentemente, como a própria afirma, não aconteceu). Gabi de Pretas, que faz a apresentação do livro e que é criadora do canal de YouTube DePretas, recomenda o livro a pessoas brancas que se perguntam sobre seu papel na luta antirracista, àquelas que nunca se perguntaram sobre sua branquitude e a seus colegas negros e negras que já não aguentam mais esses debates.
Diante de uma conversa como a que mencionei no começo deste texto, é compreensível o cansaço que parte de nossos colegas negros, indígenas ou mulheres sentem ao se deparar repetidas vezes com a necessidade de confrontar parentes, amigos e colegas de profissão, em ambientes que deveriam ser seguros, sobre temas como esses, e ainda sair como as “encrenqueiras”, “intolerantes”, “imaturas” ou qualquer versão eufemística que nossos colegas encontram para não usar o já condenado “racismo reverso”. Eddo-Lodge faz o serviço de mostrar que a discussão do privilégio branco é ainda mais urgente. É muito mais simples contestar extremistas e supremacistas brancos, uma vez que seu posicionamento já é muito claro. Mas a insídia do racismo está em justamente passar despercebido pelas nossas relações mais íntimas e cotidianas. Como a própria Eddo-Loge afirma: “Parece haver uma crença entre alguns brancos de que ser acusado de racismo é muito pior do que o próprio racismo” (Eddo-Lodge, 2019, p. 116). E é em espaços como grupos de WhatsApp, festas familiares, ambientes de trabalho em que muitas vezes ele adquire maior perniciosidade psicológica, uma vez que são exigidas classe e elegância aos nossos colegas pretos e pretas ao retorquir seus colegas brancos.
Não encontramos, no livro, referências a teorias ou autorias que construam um arcabouço conceitual, teórico e/ou epistemológico para o racismo. Reni Eddo-Lodge, em linguagem jornalística, direta e sem muitas notas de rodapé, se utiliza principalmente de dados estatísticos, legislação e coberturas jornalísticas referentes à Inglaterra desde a 1ª Guerra Mundial e entrevistas e depoimentos de pessoas brancas e mestiças [1] para provar seu argumento: o da existência de um privilégio branco. Seu raciocínio é apresentado pela generalização de argumentos que ela destrincha capítulo após o outro, e que servem como um material didático para nos educar sobre temas recorrentes em nossas trajetórias como docentes, colegas, parceiros e parceiras: punitivismo e violência policial; cotas, representatividade e tokenismo [2]; racismo e preconceito; queda de estátuas e liberdade de expressão; interseccionalidade; acusações de fragmentação e diversionismo pela própria esquerda. Para ao fim compreendermos que racismo não é algo referente apenas a ações individuais, morais. Racismo é problema estrutural, que organiza todas as nossas relações sociais, cegando a branquitude e permitindo-lhe que chegue ao ponto de responder a uma mãe negra que o incômodo faz parte da vida (“Quando focam em ofensas, ao invés de sua própria cumplicidade em um sistema drasticamente injusto, eles transferem, com sucesso, a responsabilidade de consertar o sistema dos beneficiados por ele para aqueles mais inclinados a perder por causa dele” [Eddo-Lodge, 2019, p. 116-117]). Ironicamente, se há uma coisa para que “Porque não converso mais com pessoas brancas sobre raça” serve é para incomodar. É muito desconfortável, como bem alertou Gabi de Pretas, ler Reni e se perceber como alguém a quem já ocorreram alguns dos argumentos que ela contesta.
A reivindicação não é apenas por igualdade, já que isso presume ainda a manutenção de um sistema que permanece exclusivo, com apenas o revezamento dos indivíduos que ocupam os espaços de poder. A reivindicação de Reni, e de tantas outras, e que incomoda a tantos de nós ao ponto de rechaçá-las, acusando-as de reivindicação de superioridade moral, é de reformulação total do sistema: “O ônus não está em mim para mudar. Ao contrário, está no mundo ao meu redor” (Eddo-Lodge, 2019, p. 155).
Ao final do livro, Eddo-Lodge tem a generosidade de sugerir algumas possibilidades para essa mudança. Que reconstruamos, pois, esse mundo. Nossas crianças não merecem se conformar com a inevitabilidade de seus incômodos.
Notas
1. Esse é o termo utilizado no livro para indicar filhos de casamentos interraciais.
2. No livro, a tradutora Elisa Elwine define tokenismo da seguinte forma: “tokenismo é uma expressão inglesa que se refere à prática de fazer esforço simbólico com o objetivo de ser inclusivo para membros de minorias. Seria uma forma de aparentar igualdade racial ou sexual” (Eddo-Lodge, 2019, p. 72).
Aryana Costa – Professora do Departamento de História / UERN – campus Mossoró, trabalha com ensino de História e historiografia.
EDDO-LODGE, Reni. Por que eu não converso mais com pessoas brancas sobre raça. Belo Horizonte: Letramento, 2019. 214 p. Tradução de Elisa Elwine. Resenha de: COSTA, Ariana. “Mas nem todo branco…”. Humanas – Pesquisadoras em Rede. 20 jul. 2020. Acessar publicação original. [IF]
Kentukis / Samanta Schweblin
Em uma das primeiras vídeo-chamadas que fiz com minha família em razão da pandemia de Covid-19, minhas tias pediram para que eu mostrasse minha casa. Moro sozinha, em um apartamento pequeno, e sou uma pessoa reservada; raramente convido pessoas a virem aqui e vídeo-chamadas eram incomuns. Até que então me encontrei arrastando o computador por diferentes cômodos, repetindo a frase “não notem a bagunça” para minhas tias e minha prima, então espalhadas entre Porto Alegre, Florianópolis, e Valencia, na Espanha. Partes dele também se tornaram visíveis às minhas instrutoras de Pilates e de Yôga, à minha terapeuta e a inúmeras outras pessoas com quem conversei dessa forma nesse meio tempo.
Não que eu não “exibisse” partes da minha casa na internet; no começo do ano, quando o novo coronavírus ainda era uma abstração que acometia outro hemisfério, um amigo entrou na minha sala pela primeira vez e disse:
– Ah! Essa mesa! – Porque minha mesa, entre outros recortes do apartamento, figura volta e meia em raros posts de Instagram.
Imediatamente antes das nossas vidas sociais (e profissionais, para alguns privilegiados) serem mediadas por telas, delays de áudio e a frase “Ih, travou”, puseram em minhas mãos o romance Kentukis, da escritora argentina Samanta Schweblin, publicado em outubro de 2018 e indicado ao International Booker Prize. Autora de outras seis obras, das quais a antologia de contos Pássaros na Boca e o romance Distância de Resgate encontram-se publicados no Brasil, Schweblin, motivada pelo diagnóstico da ausência da tecnologia na ficção contemporânea, aqui imagina uma nova forma de relação virtual. Na trama, o gadget do momento é um brinquedo de pelúcia com câmera e microfone, chamado kentuki, que leva a forma de diversos animais. Os usuários têm duas opções de uso: eles podem “ser” o kentuki, habitar o animal de pelúcia através de um tablet; ou “ter” o kentuki, comprar o animalzinho, ligá-lo e de pronto ter um estranho circulando pela casa. Os verbos “ser” e “ter” aqui não são usados despropositadamente: quem possui o aparelho é considerado seu “amo”. Para além disso, a conexão é única: em caso de dano ou de não carregamento da bateria, ela se desfaz permanentemente. O enredo segue múltiplas narrativas, em várias cidades do mundo, nas quais os personagens são kentukis, têm kentukis ou deparam com eles.
Através delas, se apresentam diferentes possibilidades desta forma de relação. O otimismo, quase reminiscente daquele relacionado à web 2.0, está encarnado em Marvin, um menino de Antigua, órfão de mãe e com um pai ausente, que quer “ser um dragão” e ver neve. Há também o igualmente promissor potencial de se mitigar a solidão, como é o caso da peruana Emilia, que ganha uma conexão do filho que vive em Hong Kong e que, transmutada em um coelho, passa a habitar um apartamento na Alemanha, sendo paparicada por uma jovem. Por outro lado, está ali a chance para o estabelecimento de relações de poder, como as que Alina, uma jovem sem rumo, vivendo no México, estabelece com seu corvo. Dada a vulnerabilidade dos aparelhos, que podem ser abandonados, destruídos ou ter seu direito de ir e vir cerceado por seus “amos”, surge em um dos arcos um incipiente movimento pela sua libertação. Também, como um desdobramento quase natural do capitalismo, aparece a compra em massa de conexões para que possam ser oferecidas experiências personalizadas, pois pelas regras, os usuários não têm poder de escolha a respeito de onde e com quem vão parar. É aí, justamente nessa falta de controle, que também moram os perigos.
Para além de ser uma reflexão sobre a nossa relação com a tecnologia e as formas com que nos apresentamos através dela, há um momento no romance em que se coloca uma questão singela, já aludida aqui, e que tem a ver, sim, com controle: a de que haveria dois tipos de pessoas no mundo – os que têm e os que são; isto é, aqueles que desejam ser vistos por outrem e aqueles que desejam ver. É necessário dizer que embora os aparelhos contenham tradutores embutidos de forma a permitir a comunicação dos amos com seus kentukis, estes só emitem ruídos condizentes com os dos animais que representam. Quem é, portanto, a princípio, é também totalmente passivo e anônimo. A princípio.
Essa dinâmica entre quem se expõe na internet e quem apenas observa existe desde que ela começou a possibilitar a interação imediata das pessoas com o conteúdo nela disponível e a formação de comunidades em torno de interesses em comum. Quando da leitura do romance, meu primeiro impulso foi o de comparar quem habitava kentukis com os lurkers de fóruns de internet: pessoas que apenas leem posts ou consomem o conteúdo produzido por dada comunidade sem realmente participar dela. Contudo, outros paralelos são possíveis, principalmente em relação ao anonimato e ao poder que esses anônimos supostamente passivos podem deter sobre quem está se expondo, algo que tem sido pauta nas redes sociais, principalmente em relação ao tratamento conferido às mulheres.
O romance de Schweblin é inquietante precisamente por imaginar um mundo aparentemente distópico – a própria imagem de inofensivos bichos de pelúcia sugere certo elemento macabro –, mas que é bastante plausível, dado o fato de que as fronteiras entre o que é público e privado têm-se tornado cada vez mais elusivas através das redes sociais, independente de nós agora em isolamento estarmos mostrando nossas casas, filhos, animais de estimação e até mesmo o interior de nossas geladeiras em reuniões de trabalho. Para além das opções do quanto nos expomos na internet, a vida privada ou uma versão dela é muitas vezes o principal conteúdo que muitos influencers produzem e, de modo geral, tem-se tornado cada vez mais rentável. Já nos dividimos em variados graus e, de certa forma, entre quem deseja ser visto e aqueles que desejam ver.
Renata Dal Sasso Freitas – Professora de Teoria da História no Curso de Licenciatura em História da Universidade Federal do Pampa, no Rio Grande do Sul, e pesquisa as relações entre a história e a escrita de prosa de ficção.
SCHWEBLIN, Samanta. Kentukis. Buenos Aires: Literatura Random House, 2018. Resenha de: FREITAS, Renata Dal Sasso. Sobre Kentukis, de Samanta Schweblin. Humanas – Pesquisadoras em Rede. 20 jul. 2020. Acessar publicação original. [IF]
Um feminismo decolonial / Françoise Vergés
Finalmente temos no Brasil o lançamento de um dos livros da cientista política e historiadora Françoise Vergès: Um feminismo decolonial, publicado pelo Ubu Editora. A tradução chega até nós um pouco mais de um ano após o seu lançamento em francês, e se mantém completamente atual – inclusive por conta do prefácio à edição brasileira, no qual a autora recoloca suas reflexões em meio à pandemia de Covid-19. Nascida em Paris, Vergès cresceu na Ilha da Reunião, um departamento francês localizado a leste de Madagascar, no Oceano Índico, e traz a experiência da colonização francesa no ultramar para o cerne de seu pensamento crítico.
Olhando a França a partir da África, a autora questiona o feminismo civilizatório que, em sua matriz burguesa e eurocêntrica, tem disseminado discursos sobre os direitos das mulheres e a igualdade entre os sexos, sem que as verdadeiras raízes das desigualdades sejam enunciadas e enfrentadas. Esse feminismo, que reivindica melhores postos de trabalho e direitos universais, tem se mostrado interessado no sucesso profissional e libertação das mulheres brancas, de classes médias e altas, e não tem encontrado maiores obstáculos em sua inserção na lógica neoliberal – sistema econômico e de valores que transforma o feminismo em mercadoria, a diversidade em retórica empresarial e se utiliza do trabalho das mulheres e dos homens racializados no exercício das tarefas que homens e mulheres brancas, que tiveram acesso à educação formal, se negam a fazer.
O feminismo proposto pela autora se opõe drasticamente ao cenário descrito acima. Vergès defende um feminismo capaz de enxergar as trabalhadoras e os trabalhadores que o capitalismo deseja que sejam invisíveis, mas que realizam o trabalho do qual depende toda a engrenagem do sistema. A autora nos fala das mulheres que exercem as tarefas de cuidado e reprodução: a limpeza, a alimentação e o cuidado com as crianças, os enfermos e os idosos. Mulheres em sua maioria racializadas, vivendo às margens da sociedade de consumo e sendo exploradas até a exaustão de seus corpos. Como as mulheres brasileiras que trabalham como empregadas domésticas, entre elas, mais de 70% ainda não têm os seus direitos assegurados. São principalmente mulheres negras, que não recebem hora extra, que ainda dormem em “quartinhos de empregadas”, que cuidam das crianças, cozinham e limpam a sujeira para que seus empregadores se dediquem a carreiras muitas vezes mais rentáveis do que o ofício ao qual elas dedicam a vida.
O feminismo decolonial proposto por Françoise Vergès nos possibilita compreender as bases dessa hierarquia social e os mecanismos para sua contestação. Um feminismo insurgente, que denuncia as mazelas da colonização europeia, seja nas Américas, na África ou na Ásia. Que reconhece o racismo como uma invenção destes processos históricos, uma peça fundamental para a consolidação do capitalismo como um sistema internacional de divisão do trabalho a partir da noção de que os povos do Sul global e seus saberes poderiam ser usados e descartados ao gosto dos povos do Norte. Um feminismo decolonial que reivindica o reconhecimento da racialização dos corpos como uma ferramenta de dominação e o epistemicídio, ou seja, a o extermínio de saberes, crenças e culturas como uma política deliberada de apagamento de povos e suas existências.
Para um feminismo que ainda seja potência de transformação da nossa realidade, Vergès nos fala de um movimento que não apenas reivindique a igualdade entre homens e mulheres – afinal, quem são os homens e quem são as mulheres que podem ser iguais? – mas, sobretudo que possa estar engajado na luta anti-imperialista, antirracista e anti-capitalista. E as armadilhas serão muitas em nosso caminho. Como nas décadas de 1980 e 1990, quando organismos internacionais como a Organização das Nações Unidas realizaram várias conferências para discutir os direitos das mulheres e das populações e entre as propostas de empoderamento das mulheres constava a difusão do microcrédito. O empreendedorismo era o código para a expansão neoliberal sobre as mulheres dos países do Sul, empobrecidas pelo colonialismo e pelo imperialismo. Expansão e lucro para os bancos, endividamento para as mulheres.
Qual o lugar dos feminismos na sociedade brasileira atual? Como as mulheres são muitas e vivem em condições muito diferentes, também os feminismos precisam ser plurais. Contudo, se torna cada vez mais necessário um feminismo que reconheça o protagonismo das mulheres que sofrem com o cruzamento do machismo, do racismo, da misoginia, da transfobia, da homofobia e da exploração de classe. Um feminismo que saiba que “(…) a democracia ocidental não nos protegerá mais quando os interesses do capitalismo forem de fato ameaçados”. (VERGÈS, 2020: 37).
Géssica Guimarães – Professora Adjunta de Teoria da História e História da Historiografia da UERJ.
VERGÉS, Françoise. Um feminismo decolonial. São Paulo: UBU Editora, 2020. Resenha de: GUIMARÃES, Géssica. Humanas – Pesquisadoras em Rede. 20 jul. 2020. Acessar publicação original [IF].
A nova Razão do Mundo – Pierre Dardot e Christian Laval / Rodrigo Perez /
O livro é importante porque nos ajuda a entender as diversas variações da linguagem liberal. O neoliberalismo não esgota o liberalismo. É sua radicalização, sua versão eticamente perversa. Isso não significa que outros repertórios liberais não possam ser importantes na construção de um mundo socialmente mais justo.
Acessar publicação original
Grande Hotel Abismo: a Escola de Frankfurt e seus personagens | Stuart Jefries
Talvez só um jornalista experimentado como Stuart Jeffries – colunista do The Guardian – poderia fazer uma síntese tão completa de um objeto complexo como é o caso da Escola de Frankfurt. A experiência de traduzir assuntos ásperos para um público mais amplo foi decisiva para que Jeffries produzisse um livro com profundidade suficiente para atrair leitores mais exigentes e acessível o bastante para leitores iniciantes.
O título do livro, embora instigante, não descreve muito bem as intenções do autor em relação ao seu objeto. Ele foi inspirado numa crítica de Georg Lukács à ausência de um comprometimento efetivo dos criadores da teoria crítica com a práxis revolucionária, o que os tornavam comparáveis aos hóspedes de um fictício hotel situado à beira de um abismo, de onde se podia contemplar, de modo seguro e confortável, o mundo desabando. Portanto, a expressão “Grande Hotel Abismo” ironiza a sinceridade das ácidas críticas da Escola de Frankfurt ao mundo contemporâneo. Mas será que Stuart Jeffries enxergava os autores da escola como oportunistas e hipócritas que criticavam o sistema que sustentava o seu conforto apenas para marcar posição? Parece que não. Se um Adorno e um Horkheimer apenas se lamentavam à beira do abismo é porque eles se sentiam impotentes para interromper a catástrofe que visualizavam, tal qual o anjo da história evocado por Walter Benjamim. E mais: só o fato de mostrar um abismo onde a maioria das pessoas só enxergava diversão, por si só, já é um mérito suficiente. Leia Mais
Renato Kehl e a eugenia no Brasil: ciência, raça e nação no período entreguerras
O autor da obra é o historiador Vanderlei Sebastião de Souza, professor adjunto do Departamento de História da Universidade Estadual do Centro-Oeste (UNICENTRO), do Programa de Pós-Graduação em História pela mesma instituição e do Programa de Pós-Graduação em História Pública da Universidade Estadual do Paraná (UNESPAR). É graduado em História (2002), com mestrado (2006), e doutorado (2011) em História das Ciências pela Casa de Oswaldo Cruz – Fiocruz.
Assim, o livro denominado Renato Kehl e a eugenia no Brasil: ciência, raça e nação no período entreguerras (2019), é dividido em quatro capítulos, sendo o prefácio da obra assinado pelo sociólogo Robert Wegner, professor do Departamento de Ciências Sociais da Pontifícia Universidade Católica do Rio de Janeiro (PUC-Rio) e do Programa de Pós-Graduação em História das Ciências e da Saúde da Casa de Oswaldo Cruz (COC/FIOCRUZ). Fazendo uma análise do processo metodológico instrumentalizado pelo autor, Robert Wegner afirma que “além de ser um livro bem escrito e embora denso, de agradável leitura, atinge uma técnica exemplo na articulação entre o desenvolvimento do argumento e a utilização das fontes” (p. 24-25). Leia Mais
Brasil em crise: o legado das jornadas de junho | David G. Borges e Victor Cei
A obra apresenta uma análise, sob a perspectiva de vários autores, do que se convencionou chamar de “as jornadas de junho de 2013”, fazendo referência aos protestos ocorridos no Brasil nesse mesmo período. Considerado como um dos maiores movimentos políticos da história, as manifestações deram início a uma crise política, que culminou na eleição presidencial mais acirrada do país.
A obra é composta dos seguintes autores e seus respectivos capítulos: Felipe de Aquino e Flávio Soeiro (Que país é este? Seminário sobre o pós junho de 2013), David G. Borges (As jornadas de junho de 2013: histórico e análise), Davis Alvim (“Destruir, para reconstruir”: a tática black bloc e a pedagogia das vidraças), Guilherme Moreira Pires (A palavra do poder que engole o poder das palavras), Marcelo Martins Barreira (Sem medo de ser… Megamanifestante feliz), Paulo Edgar da Rocha Resende (A tática black bloc e a liberação anárquica do dissenso) e Vitor Cei (Contra-isso-que-está-aí: o niilismo nas jornadas de junho), Leia Mais
Apprendre. Archéologie de la transmission des savoirs – PION; SCHLANGER (APHG)
PION, Patrick; SCHLANGER, Nathan. Apprendre. Archéologie de la transmission des savoirs. Paris: La découverte, Paris, 2020. Resenha de: LEMENNAIS, Noémie. Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG) 13 jul. 2020. Disponível em < https://www.aphg.fr/Apprendre-Archeologie-de-la-transmission-des-savoirs>Consultado em 11 jan. 2021.
Qu’est-ce qu’apprendre ? Qu’est-ce que savoir ? Qu’est-ce qu’un savoir ? Toutes ces questions recouvrent un phénomène complexe et mouvant faisant appel à de nombreux champs des sciences humaines. Ces interrogations sont aujourd’hui primordiales dans cette « société de la connaissance » qu’est la nôtre au XXIe siècle.
Le livre Apprendre. Archéologie de la transmission des savoirs (publié en juin 2020 aux éditions La découverte) permet d’approcher ces questionnements centraux aujourd’hui. Patrick Pion [2] et Nathan Schlanger [3] ont rassemblé les textes du colloque international « Transmettre les savoirs, archéologie des apprentissages » organisé par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) les 28 et 29 novembre 2017. L’ouvrage, de belle facture, propose 37 illustrations, et une bibliographie à la fin de chaque communication.
Ce recueil offre une approche transdisciplinaire pour éclairer et enrichir la réflexion sur ce que signifie « apprendre ». L’objectif principal est « d’étoffer le débat au-delà du cercle des spécialistes, en mêlant la voix singulière de l’archéologie, qui étudie la matérialité et la temporalité du passé à travers les traces des activités humaines » (p.15), et qui était restée jusqu’à présent peu audible sur ce sujet. Cet ouvrage est profondément pluridisciplinaire faisant intervenir aussi bien l’archéologie, que l’éthologie, l’anthropologie, l’histoire et la sociologie. L’ensemble des études présentées ont un point commun : l’importance de la matérialité même des informations, des savoirs et des savoir faire qui entraînent des changements et des transformations des conditions d’accès, économiques et psychologique à l’information, au savoir. Les contributions permettent également d’interroger sur des notions qui semblent évidentes aujourd’hui mais qui nécessitent une redéfinition : nature/culture ; acquis/inné ; expérience/science. Cet enrichissement de la réflexion se fait grâce à série d’études de cas permettant d’élargir l’horizon de la réflexion dans des contextes historiques, sociaux et culturels très variés, « car l’archéologie – tout comme l’anthropologie sociale et culturelle – s’avère un outil de décentrage et de défamiliarisation, en encourageant la connaissance de sociétés autres, soient-elles du passé ou du présent ». (p. 17)
Le livre est composé de quatre parties, dont une première introductive avec une préface de Dominique Garcia (Président de l’INRAP) et une introduction de P. Pion et N. Schlanger permettant de revenir sur les objectifs et la démarche de cet ouvrage.
Ensuite, il y a une ouverture de Christian Jacob [4] intitulée « L’économie sociale de la circulation des savoirs : perspectives anthropologiques ». Cette ouverture permet au lecteur non spécialiste de saisir les enjeux épistémologiques sur les questions de transmission, savoirs, et apprentissages. L’auteur propose une distinction entre les savoirs et ce qui se prête à la transmission à l’intérieur de ces mêmes savoirs. Il précise la dimension sociale des savoirs qui ont vocation à être partagés dans une société, amenant ainsi à une réflexion sur ce qu’est une économie des savoirs, puisque ceux ci possèdent une valeur, qu’elle soit marchande, symbolique ou culturelle. C’est parce qu’il y a cette valeur intrinsèque aux savoirs que se pose finalement la question de l’apprentissage et des modalités de celui-ci.
Après cette partie, le livre est divisé en trois parties abordant des thèmes complémentaires : Entre l’inné et l’intentionnel ; L’oral, l’écrit, l’image : diversité et complémentarité des supports ; et Apprendre et innover : stabilité et mutations des savoir-faire et des savoirs.
Dans la première partie plus théorique, Gaëlle Pontarotti [5] propose un article intitulé : « La distinction entre l’inné et l’acquis a-t-elle encore un sens ? ». Elle revient sur la distinction entre l’inné et l’acquis ancrée dans les traditions de pensée dans les sciences du vivant. Or, des recherches récentes mettent à mal cette opposition, pourtant souvent perçue comme centrale dans les processus d’apprentissage. G. Pontarotti analyse dans un premier temps les différents domaines où la dichotomie inné/acquis semble judicieuse, ensuite les éléments qui fragilisent cette distinction, pour enfin souligner la nécessité de dépasser cette opposition. Pour elle, il conviendrait plutôt d’utiliser la distinction entre « non appris » et « appris », voire même entre différents types d’ « appris » puisque le concept d’innéité est porteur de confusion tout en n’étant pas étayé d’un point de vue empirique.
Jean-Louis Dessalles [6] dans le deuxième article (« La transmission « naturelle » des savoirs » ») réfléchit sur les motivations de la transmission des savoirs dans l’espèce humaine, comportement au caractère contre-nature. La théorie darwinienne met à mal l’idée selon laquelle notre espèce produit des savoirs et les transmet dans l’optique de s’entraider. Pour expliquer cette opposition, l’auteur revient sur l’importance de la conversation spontanée comme source de savoir, et son caractère inattendu. L’objectif de ces conversations est de constituer un réseau social. Or, si de nombreux individus consacrent un temps important à l’apprentissage d’un savoir, d’un savoir faire c’est pour son utilité sociale, l’objectif étant de se distinguer. En donnant une information, on démontre que l’on détient cette information. Ainsi, Jean-Louis Dessalles met en valeur le rôle social de la transmission des savoirs plus que son utilité scientifique.
Blandine Bril [7] s’interroge, quant à elle, sur les savoirs et savoir-faire nécessaires à acquérir pour être expert dans un domaine précis, dans son article « Geste technique et apprentissage : une perspective fonctionnelle ». Elle revient tout d’abord sur les cadres théoriques dans les travaux des savoirs d’action et leurs apprentissages. Ensuite, elle analyse l’approche « cognitiviste » de ce processus, pour enfin s’interroger sur le rôle de l’environnement dans ce questionnement replaçant finalement l’homme dans un système plus large. L’ensemble de ces réflexions amène à se questionner sur la définition d’une tâche technique en termes fonctionnels, c’est-à-dire sa causalité.
Dans le quatrième et dernier article de cette partie, « Évolution de l’enseignement intentionnel », Anders Högberg [8] questionne l’évolution de l’enseignement intentionnel présent dans toutes les sociétés humaines. Mais cette compétence est très limitée, voire absente, chez les autres espèces. L’objectif est donc de s’interroger sur la part Homo docens de l’Homo sapiens. A. Högberg rappelle que l’enseignement intentionnel repose sur l’aptitude à saisir que quelqu’un d’autre ne sait pas comment faire telle chose, supposant donc la capacité à reconnaître des états mentaux. Ainsi, si l’enseignement non intentionnel existe chez d’autres espèces, la transmission culturelle de faits ou de concepts d’une génération à l’autre par le biais de l’enseignement intentionnel est unique à l’homme. Pour A. Högberg, le développement cognitif crucial lors de l’évolution humaine n’a donc peut-être pas été la fabrication ni l’usage d’outils (que l’on peut retrouver chez les chimpanzés), mais cette capacité à effectuer un transfert intentionnel de savoirs d’une génération à l’autre.
La deuxième partie de l’ouvrage, la plus longue, est constituée de neuf études de cas sur différentes aires géographiques, culturelles et historiques. Nous les présenterons donc rapidement, et nous insisterons sur l’utilisation possible pour le professeur d’histoire-géographie dans la préparation des programmes.
Olivia Rivero [9] ouvre cette deuxième partie avec son article « L’apport des analyses technologiques à l’étude des savoir-faire artistiques du Paléolithique ». L’objectif est de sortir de l’analyse artistique de l’art préhistorique, pour se concentrer sur l’étude de ces œuvres du point de vue de leur production et de ce qu’elles impliquent au niveau de l’individu, du groupe et de la société.
Ensuite, Maria-Iluminada Ortega-Cordellat [10] propose une étude intitulée « Niveaux de compétences et apprentissage de la taille du silex au Paléolithique supérieur : l’exemple des sites du Bergeracois ». Elle s’interroge sur les critères « vouloir-faire », « savoir faire » et « pouvoir faire » en synergie dans la taille du silex, production témoignant pour la première fois de l’existence de spécialistes.
Jean-Pierre Nguede Ngono [11] offre une analyse très intéressante sur « La transmission orale chez les Baka du Cameroun dans un contexte de mutations socio-environnementales ». Il revient sur l’utilisation de l’oralité pour transmettre les savoirs et savoir-faire dans les sociétés africaines, principalement chez les Baka, des Pygmés du sud-est Cameroun. Ces questions de transmission orale chez des peuples de chasseurs-cueilleurs, peuples dépendant écologiquement de leur environnement, se posent avec acuité dans un contexte de sédentarisation promulguée depuis 1955 et d’urbanisation grandissante. Cet article explique donc l’importance du milieu pour la transmission des savoirs dans un peuple. Il pourra intéresser le professeur préparant le programme de géographie en 1er pour le thème 4 : L’Afrique australe : un espace en profonde mutation, même si évidemment le Cameroun ne fait pas partie de l’Afrique australe, mais cela offrira un enrichissement de la réflexion sur les dynamiques actuelles en Afrique.
La quatrième article est celui de Patrick Johansson Keraudren [12] : « Le savoir et sa transmission dans la pictographie nahuatl, avant et après la conquête espagnole ». Il analyse dans cet article la question de la production, du maintien et de la transmission du savoir à l’époque précolombienne, ainsi que les conséquences de l’arrivée hispanique sur cette transmission à l’origine principalement orale et par l’image. Cet article est accompagné de très belles illustrations pour montrer l’évolution de ces pratiques.
Cécile Michel [13] propose, dans l’article « L’écriture cunéiforme au Proche-Orient antique : enseignement, apprentissage et acteurs », d’étudier les acteurs de l’apprentissage de l’écriture cunéiforme, c’est-à-dire, les maîtres et les élèves à travers un corpus de textes reconstituant des tablettes retrouvées.
Le sixième article est celui de Michel Bats [14] intitulé : « L’apprentissage de l’écrite en Gaule méditerranéenne protohistorique (VIe – Ie siècle avant notre ère) ». Cet article revient sur le développement de l’apprentissage et de l’utilisation de l’alphabet grec dans la langue gauloise à partir du IIIe siècle comme conséquence des échanges commerciaux autour de Massalia. Cet article permettra aux professeurs d’enrichir leur réflexion dans le cadre du programme de 2nd dans le thème 1 : Le monde méditerranéen, Chapitre 1 : La Méditerranée antique : les empreintes grecques et romaines. L’intervention de M. Bats offre un exemple de la construction d’un monde connecté par l’intermédiaire des connaissances, de la transmission des savoirs, et non seulement par la politique et les conquêtes.
Marc Smith [15] réfléchit sur l’évolution de l’apprentissage de l’écriture en France à travers les sources archéologiques dans son article « Les modèles d’apprentissage de l’écriture en France depuis la Renaissance ». L’intervention de M. Smith peut être utilisée par le professeur pour la préparation du chapitre « Renaissance, humanisme et réformes religieuses » du thème 2 du programme de 2nd. De fait, le programme invite à travailler sur l’imprimerie, les conséquences de sa diffusion et sur le nouveau rapport aux textes de la tradition. Cette intervention offre un exemple enrichissant sur la transmission du savoir et savoir-faire de l’écriture dans une France qui n’est pas encore majoritairement alphabétisée, mais dans laquelle l’écrit prend progressivement une place de plus en plus importante.
Gilles Bellan [16] conduit une analyse archéologique de l’école républicaine en France à la période contemporaine, offrant notamment des photographies d’écoles. L’article de G. Bellan peut être utilisé par le professeur pour compléter et alimenter sa préparation du chapitre « La mise en œuvre du projet républicain » du thème 3 en classe de 1er générale. Le programme invite à travailler sur le projet d’unification de la nation française autour des valeurs de 1789 et de ses modalités de mise en œuvre (symboles, lois scolaires). Cette analyse de l’archéologie scolaire constitue donc un parfait exemple de cette mise en œuvre de projet républicain à travers les symboles républicains que l’on peut retrouver dans les bâtiments scolaires, eux-mêmes représentatifs de l’évolution des politiques scolaires des différents gouvernements. L’unification de la nation passe également par une unification des modes de transmissions et d’apprentissages d’un projet commun.
Enfin, le dernier article de cette deuxième partie, est celui d’Aissa Kadri [17] « Transmissions des savoirs en situation coloniale : l’imposition du système d’enseignement français en Algérie ». Cet article passionnant enrichit clairement la réflexion du professeur d’histoire-géographie sur le processus multiforme de la colonisation de l’Algérie dans un domaine rarement abordé dans les programmes scolaires, celui de la transmission du savoir (ou non) dans le cadre colonial. Ce contrôle sur la transmission des savoirs fait partie intégrante des politiques mises en œuvre pour contrôler les populations sur place, c’est un aspect du colonialisme qu’il serait pertinent de faire travailler aux élèves de classe de 1er générale dans le chapitre « Métropole et colonies » du thème 3.
La troisième partie est composée de six articles portant sur la stabilité et les mutations des savoir-faire et des savoirs. Le premier article est celui de Valentine Roux [18] « Apprentissage et inventions : des individus qui font l’histoire ». Sont traitées dans cet article les questions de l’apprentissage et de la reproduction des tradition, ainsi que la relation entre apprentissage, expertise et inventions.
Joanna Sofaer [19] signe le deuxième article : « Créativité, apprentissage et « arts de faire » : une archéologie du quotidien à l’âge du Bronze à Százhalombatta-Földvár en Hongrie ». Elle revient sur les trois aspects du lien entre créativité et apprentissage, tels qu’ils sont accessibles dans les données archéologiques, afin de comprendre leur expression dans la vie quotidienne à l’époque de l’âge du Bronze.
La troisième contribution est celle d’Anne Lehoërff [20] « Savoir-faire métallurgique et savoir transmettre en archéologie ». Cet article s’intéresse aux traces laissées, volontairement ou non, par les hommes du passé, comme preuve pour pouvoir restituer la vie des sociétés. Or, ces traces sont le résultat final d’un processus beaucoup plus complexe, transmis au fil du temps à d’autres individus, conduisant à des évolutions. L’objectif est donc de s’interroger sur ces productions humaines, leur variabilité et les modalités d’apprentissage qui sont derrière.
Françoise Labaune-Jean [21] propose une étude sur les gestes de l’artisanat du verre durant l’Antiquité et le premier Moyen-Âge, le verre étant un des premiers matériaux de synthèse créés par l’homme. Les sources archéologiques récentes permettent de renouveler la géographie de cet artisanat, la connaissance des infrastructures, des techniques et donc de la transmission de celles ci.
Danielle Arribet-Deroin [22] signe le cinquième article de cette partie : « Appréhender les savoirs des travailleurs des grosses forges à fer de la fin du Moyen-Âge et de l’Époque moderne ». A travers l’exemple des travailleurs des grosses forges, elle s’interroge sur l’innovation de nouveaux savoir faire ou de savoirs pratiques tout en étudiant leur émergence et leur diffusion.
La dernière contribution à ce recueil est celle de Séverine Hurard [23], « Branle-bas de combat ! Apprentissage et préparation de la guerre de siège sous Louis XIV » à la suite de fouilles préventives en 2011-2012 du fort de Saint-Sébastien de Saint-Germain-en-Laye. Ces fouilles ont permis de révéler, aux archéologues comme aux historiens, un investissement dans la préparation à la guerre de siège, insoupçonnée jusqu’alors, permettant ainsi l’apprentissage de la guerre, mais aussi de l’altérité et de la vie en communauté.
En conclusion, Apprendre. Archéologie de la transmission des savoirs est un livre important pour remettre en perspective cette « société de l’information » dans laquelle nous vivons. Cet ouvrage montre au lecteur que les connaissances et les moyens d’y accéder ne sont pas une préoccupation récente. Il contextualise cette quête de la connaissance et du savoir très contemporaine dans un temps long, très long (3 millions d’années), et parfois même avant l’apparition de l’écriture qui n’est pas une condition nécessaire à la transmission des savoirs, contrairement à ce qui a été longtemps considéré. De plus, ces multiples études interrogent également sur la place de l’apprentissage, de la transmission de savoirs et savoir-faire dans l’identité humaine. La lecture de ces articles offre donc une réflexion riche et parfois émouvante au lecteur sur ce que signifie concrètement connaître et savoir, questionnement inhérent à tous. L’objectif du livre est rempli en démontrant l’intérêt incontestable de l’apport de l’archéologie dans ces études sur la transmission du savoir. Cet ouvrage s’inscrit également dans une des nombreuses missions de l’INRAP qui est la communication et la valorisation auprès du public de l’actualité des découvertes, ainsi que de leur analyse scientifique. Ainsi, cet ouvrage, en plus de présenter l’archéologie de la transmission des savoirs, participe également à son propre objet d’étude.
Cet ouvrage fait finalement écho au nouveau programme de spécialité HGGSP de terminale qui porte dans le thème 6 sur « L’enjeu de la connaissance ». La lecture de certains morceaux choisis de ces articles (notamment l’ouverture de Christian Jacob) avec la réalisation d’une fiche de lecture par les élèves ne pourra qu’enrichir leur réflexion personnelle et scientifique sur un thème central dans nos sociétés du XXIe siècle.
Ce questionnement touchera également les professeurs de toutes les matières, tant ces questions sont au cœur de leur activité quotidienne. En effet, le livre permet au professeur de s’interroger sur son rôle dans la transmission du savoir auprès des élèves : que se passe-t-il entre les deux parties ? Cette lecture entraîne donc un questionnement réflexif sur notre métier, nos pratiques et les dispositifs mis en œuvre en classe.
Notes
[2] INRAP ; CNRS, UMR 7055 « Préhistoire et technologie », Nanterre [3] École nationale des Chartes, Paris ; UMR 8215 « Trajectoires », Nanterre [4] EHESS ; CNRS, UMR 8210 « Anthropologie et histoire des mondes antiques » [5] Université Paris-Diderot (Labex Who am I ?) ; Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques [6] Laboratoire traitement et communication de l’information, Telecom-ParisTech, Institut Polytechnique de Paris [7] EHESS [8] École des études culturelles et d’archéologie, faculté des arts et humanités, Université Linne, Kalmar, Suède ; Palaeo Research Institute, University of Johannesburg, Afrique du Sud [9] Université de Salamanque, Espagne [10] Institut national de recherches archéologiques préventives ; UMR 7041 « Archéologies et sciences de l’Antiquité », Nanterre [11] EHESS, Institut des mondes africains [12] Université nationale du Mexique, Mexique [13] CNRS, UMR 7041, « Archéologies et Sciences de l’Antiquité », Nanterre ; Université de Hambourg, Allemagne [14] CNRS, UMR 5140 « Archéologie des sociétés méditerranéennes », Lattes-Montpellier [15] École nationale des Chartes-PSL, Paris [16] INRAP [17] Université Paris VIII ; UMR 8235 « Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie », Conseil national des Arts et Métiers/ CNRS) [18] CNRS, UMR 7055 « Préhistoire et technologie », Nanterre [19] Université de Southampton, Royaume-Uni [20] Université de Lille ; Institut universitaire de France ; Conseil national de la recherche archéologique [21] INRAP [22] Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris, UMR 8589, CNRS-Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne [23] INRAP ; UMR 7041 Archéologies et sciences de l’Antiquité « TranSpheres » NanterreNoémie Lemennais – Professeure d’histoire-géographie au lycée Maxence Van der Meersch de Roubaix, doctorante en histoire romaine, HALMA – UMR 8164, Université de Lille.
[IF]Apagando o incêndio: A crise financeira e suas lições – BERNANKE et al (FSPI)
Retrato de Ben Bernanke /en.wikipedia.org
BERNANKE, Bem S.; GEITHNER, F. Timothy; PAULSON JÚNIOR, Henry M. Apagando o incêndio – A crise financeira e suas lições. Sdt. Todavia, 2020. Resenha de: CUCOLO, Eduardo. Bombeiros’ de 2008 viam, antes da pandemia, arsenal anticrise dos EUA queimado. Folha de São Paulo – Ilustrada. 10.jul.2020.
No momento em que o mundo está diante da maior recessão econômica desde o pós-guerra, diversos governos têm recorrido ao receituário criado a partir da crise de 2008 e 2009, batizada nos EUA de a Grande Recessão, para evitar que a atual pandemia leve o mundo a uma nova Grande Depressão.
A forma como três gestores da maior economia do planeta lidaram com a última grande crise econômica é o tema do livro “Apagando o Incêndio – A Crise Financeira e suas Lições” (“Firefighting”, em inglês), lançado no Brasil nesta semana pela editora Todavia.
A obra traz o relato do então presidente do Federal Reserve (Fed, o banco central dos EUA), Ben Bernanke, do secretário do Tesouro do governo George W. Bush Henry Paulson e de Timothy Geithner, presidente do Fed de Nova York na época da crise e sucessor de Paulson, na gestão Barack Obama.
O livro foi lançado nos EUA em abril do ano passado, quando a economia mundial dava sinais de desaceleração, mas estava longe da profunda recessão provocada pela pandemia do novo coronavírus.
Curiosamente, os autores afirmam que o país estava, em 2019, em uma posição de desvantagem em relação ao arsenal disponível para reanimar a economia no caso de uma nova crise. “Felizmente, antes da crise [de 2008], o arsenal keynesiano dos Estados Unidos estava razoavelmente bem abastecido. O Fed tinha muito espaço para reduzir as taxas de juros e buscar outras políticas monetárias expansionistas, enquanto o restante do governo tinha espaço orçamentário para empreender políticas fiscais expansionistas, como reduções de impostos e aumento de gastos.”
“Hoje, o arsenal keynesiano parece muito mais restrito, o que poderia ser uma desvantagem significativa numa crise séria”, afirmam.
Com a proposta de falar para o público leigo, a publicação faz um histórico de uma crise que, segundo os autores, foi inicialmente mais intensa que a Grande Depressão dos anos 1930, mas que foi debelada a partir do momento em que o governo dos EUA conseguiu deter o pânico e estabilizar o sistema financeiro.
Os três evitam o discurso de que foram os responsáveis por salvar o mundo do caos, ao destacarem frequentemente a importância de políticos democratas e republicanos terem se unido para “apoiar intervenções tremendamente impopulares, mas fundamentais”, como estatizar empresas quebradas e resgatar todo o sistema financeiro.
Dizem ainda que a reação à crise ficou marcada como uma ação para ajudar Wall Street no imaginário dos americanos, mas que “a única maneira de conter o dano econômico de um incêndio financeiro é apagá-lo, embora seja quase impossível fazer isso sem ajudar algumas das pessoas que o provocaram”. A opção, segundo os três, seria deixar que o país seguisse para uma longa recessão.
O livro é divido em cinco partes, seguindo a cronologia da crise, a começar pela raiz dos problemas: os novos produtos financeiros que ajudaram a aumentar os estragos causados pelo fim do boom do imobiliário nos EUA.
Para eles, tratou-se de um pânico financeiro clássico, uma corrida ao sistema financeiro desencadeada por uma crise de confiança nas hipotecas, alimentada pelo boom de crédito. Problemas que só puderam florescer graças à falta de regulação e a uma inovação —a securitização, mecanismo usado por Wall Street para fatiar e picar hipotecas a fim de transformá-las em produtos financeiros complexos que se tornaram onipresentes nas finanças modernas.
Os capítulos seguem as datas que marcam quatro períodos da crise: 9 de agosto de 2007, quando o BNP Paribas, maior banco da França, anunciou o congelamento dos saques de três fundos que detinham títulos garantidos por hipotecas subprime americanas; o colapso do Bear Stearns, em 14 de março de 2008; a quebra do Lehman Brothers, em 15 de setembro do mesmo ano (que os autores classificam como “O Inferno”); e a aprovação do programa que permitiu ao governo dos EUA comprar “ativos problemáticos” e iniciar o combate à crise. A recessão no país terminou em junho de 2009.
Em apenas um mês, a partir de setembro de 2008, ocorreram ainda a estatização das gigantes de hipotecas Fannie Mae e Freddie Mac, o colapso da corretora Merrill Lynch e o resgate da seguradora AIG para evitar uma falência ainda maior que a do Lehman.
Após uma rejeição inicial, que derrubou ainda mais os mercados, o Congresso americano aprovou um pacote de US$ 700 bilhões em apoio ao sistema financeiro. Isso tudo durante o período final de uma campanha presidencial.
“Ajudamos a formular a reação americana e internacional a uma conflagração que sufocou o crédito mundial, devastou as finanças globais e mergulhou a economia americana na recessão mais danosa desde as filas do pão e os cortiços dos anos 1930.”
O livro traz um anexo que explica a crise em gráficos e mostra em números como se deu a reação. Reação que garantiu mais de uma década de bonança à maior economia mundial. Nesse período, no entanto, os EUA não se preocuparam em restaurar o poder de fogo fiscal e monetário que poderia ajudar a enfrentar outra recessão.
Proféticos, os autores dizem que, “quando a próxima crise ou até mesmo uma recessão comum ocorrer, os formuladores de políticas terão muito mais dificuldade, tanto do ponto de vista político quanto econômico, para repetir a reação vigorosa de uma década atrás”.
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História & Distopia: a imaginação histórica no alvorecer do século 21 / Julio Bentivoglio
Bentivoglio, animado pelas reflexões de Hayden White sobre a imaginação histórica e a nova filosofia da história (Cf.: WHITE, 2002), argumenta que uma inédita consciência historiográfica emergiria no alvorecer do século XXI, notoriamente pós-moderna e distópica. Isso significaria dizer, que a forma pela qual o historiador trata, enreda, e apresenta o passado que lhe é disponível, seria resultado de uma experiência da história determinada pela produção de um lugar deslocado, impróprio, fora do eixo e hostil, sendo analiticamente sintetizado pela noção de deslugar. O passado, longe de responder a uma verdade absoluta, é desprendido das coerções praticadas pelo método da ciência histórica, para se deslocar em diversos sentidos que lhe são atribuídos por narrativas, representações e simulacros.
Minha hipótese é a de que acompanhamos a emergência de um novo paradigma poético-linguístico, pré-crítico e meta-histórico. E que esse paradigma, no século XXI, é eminentemente distópico. Ou seja, a atual consciência na historiografia é um modo preciso de pensamento, cuja pré-elaboração do enredo de início é, em si mesma desconfiada, seja das capacidades científicas da história, seja das realizações da historiografia, seja das evidencias ou da materialidade do passado, seja das verdades produzidas pela história a ele. O passado tornou-se deslocamento, deslugar (BENTIVOGLIO, 2019, p. 58).
Tal definição de distopia como deslugar, é uma abertura para pensarmos a própria temporalidade do conceito, rompendo sua definição mais comum e imediata, que o coloca como o contrário da utopia. Nesse sentido, distopia não é apenas uma relação temporal distante entre futuro e presente, mas pode se caracterizar como uma irradiação de forças que deslocam um imaginário compartilhado sobre o passado irrevogável, admitindo dessa maneira, sua interferência assombrosa e fantasmagórica no presente. Considera-se, portanto, que a distopia na história remete a espectralidade de um passado-presente (cf: HARTOG, 2013; HUYSSEN, 2014). “A distopia não é uma antiutopia, ela é um deslugar, que não se encontra exatamente no futuro, mas, que pode estar em qualquer lugar, inclusive no presente e no passado” (BENTIVOGLIO, 2019, p. 96).
O trabalho de Bentivoglio, ao revisitar a formação da ciência histórica no século XIX, demonstra que a consciência historiográfica moderna estaria marcada por uma “tensão entre os objetivos utópicos e a adoção de práticas disciplinares distópicas” (BENTIVOGLIO, 2019, p.26). Esse conflito viria à tona com as reflexões epistemológicas que são caracterizadas como pós-modernas – como os passados práticos de Hayden White – que admitem uma ampla circulação do passado, destituindo assim, o próprio privilégio da historiografia em organizar arbitrariamente o passado. Bem como, as reflexões de Foucault sobre as condições de possibilidade que fundam a ciência histórica moderna.
Contudo, se o caráter distópico da moderna historiografia residia no método, hoje a distopia se autonomizou como imaginação histórica (o impacto dos sentidos da experiência da história sobre os modos de pensar) e consciência historiográfica (os artefatos e técnicas usados para conferir forma a uma narrativa). Nesse cenário, portanto, seria possível afirmar que assim como a utopia estava para a modernidade, a distopia está para a pós-modernidade. A história utópica, que transcorre sobre a racionalidade moderna, seria uma tentativa arbitrária de produzir sentido as metanarrativas do progresso e disciplinar o passado em um único regime de verdade. No sentido que submete o passado ao controle único do historiador sob as premissas de um regime de cientificidade de pretensão realista. O autor observa que a noção de objetividade do projeto historiográfico ocidental, caracteriza esse desejo da narrativa histórica em conhecer o passado como ele realmente foi ou de reconstruí-lo o mais fielmente possível através de modelos (métodos) científicos. A diferença decisiva entre uma história utópica e uma história distópica seria então que a natureza distópica da história de algum modo acaba por abalar não somente o mito fundador do passado, como o próprio mito de fundação científica da história na modernidade, porque se patenteia a existência de tantos passados quanto as obras de histórias serão capazes de produzir” (BENTIVOGLIO, 2019, p. 30).
Num panorama geral, o pequeno livro oferece uma densidade admirável. A quem interessar a leitura, encontrará um percurso de investigação que passa pelas raízes da literatura distópica; pela formação da ciência histórica no século XIX; pela crise de representação e o esgotamento das filosofias especulativas da história (o já conhecido debate sobre o fim da história). Tal caminho, que ao primeiro olhar pode parecer desconexo, é uma tentativa bem-sucedida de ilustrar que há sobre a historiografia, uma incidência de outro tipo de imaginação histórica, que se distancia do conceito moderno de história. Alguns aspectos dessa distinção podem ser abordados pela passagem do passado lugar ao passado deslugar; do regime de cientificidade ao narrativismo; da verdade absoluta aos confrontos de sentido sobre o passado; do modernismo ao pós-modernismo; do futuro aos passados-presentes; do otimismo ao ceticismo; enfim, da utopia à distopia.
O trabalho em questão também é importante pois se torna uma base teórica imprescindível para que a historiografia possa alcançar novos objetos de pesquisa. O objeto não deve ser apenas aquilo que esgotamos em análises exaustivas, como se fosse algo cristalizado no tempo e no espaço; uma historiografia que tem a distopia como parte fundamental de sua prática deve transformar o objeto naquilo que nos leva ao caminho do pensamento, da reflexão filosófica sobre nossas bases epistemológicas, e que principalmente, propõe questões ao tempo presente. Tais objetos não-convencionais fazem parte desse movimento de produzir a partir do estranhamento, de enxergar soluções a partir da catástrofe que se aproxima. É pensar o mundo contemporâneo de um lugar, ao mesmo tempo, perigoso e privilegiado. Somente assim, enxergando o passado a partir de outras perspectivas, poderemos conferir espessura a um presente fraturado e pensar sobre o que o futuro poderá vir a ser.
O livro de Júlio Bentivoglio, reforça que a distopia deve ser encarada como uma noção organizadora dos fenômenos do tempo presente. Não podemos mais acusa-la de extrapolar os limites da ficção e do real. É justamente essa preponderância em trazer à tona o absurdo, que constitui seu lugar como um potente meio de crítica ou de reflexão em relação ao nosso presente. Trata-se de questionar o real, tensionar o cotidiano e as relações socias já estabelecidas. Esse incomodo que é provocado pela agressividade da imaginação distópica deve assumir-se como um despertar para a historicidade que atravessa, dentre outras dimensões, o saber histórico. Perceber a relevância de elementos da vida contemporânea como a tecnologia, a vigilância, e a catástrofe, é interrogar, mas sobretudo, encarar os sentidos que compõem a experiência da história hoje.
Por fim, fica o convite à leitura desse livro que se torna uma referência de maior grandeza para aqueles interessados, principalmente, nos estudos em Teoria da História. Para além de sua amplitude argumentativa, o livro cumpre um papel importante na afirmação do protagonismo brasileiro como importante centro de pesquisa e reflexão teórica sobre a historiografia. Nele o leitor poderá encontrar as discussões mais atuais das pesquisas na área, juntamente com uma originalidade teórica, que confere ao texto aquilo que alguns historiadores ainda não entenderam muito bem: teorizar não é se limitar a comentar teorias alheias, mas sim traçar um diálogo sólido com a tradição e arriscar novas propostas e conceitos que movimentem a historiografia de seu lugar-comum.
Referências
HARTOG, François. Regimes de historicidade: presentismo e experiências do tempo. Belo Horizonte: Autêntica, 2013.
HUYSSEN, Andreas. Culturas do passado-presente: modernismos, artes visuais, políticas de memória. Rio de Janeiro: Contraponto; Museu de Arte do Rio, 2014.
WHITE, Hayden. Meta-história. São Paulo: Edusp, 2002.
Notas
1. Podemos citar teóricos da história como Ewa Domanska, Berber Bevernage, Sanjay Seth, Dipesh Chakrabarty, Ethan Kleinberg, Ivan Jablonka, Zoltán Simon, entre outros. No Brasil destaca-se a organização de pesquisadores em torno da Sociedade Brasileira de Teoria e História da Historiografia (SBTHH), algo que tem promovido um avanço qualitativo nas pesquisas da área. Além do trabalho de Bentivoglio, devemos destacar as recentes pesquisas de Valdei Araujo e Mateus Pereira sobre o atualismo, e o importante livro A história (in)disciplinada, organizado por Arthur Ávila, Rodrigo Turin e Fernando Nicolazzi.
2. O gráfico pode ser visualizado neste link. Acesso em: 18/06/2020.
3. Podemos citar como exemplo dois movimentos principais que percorrem a filosofia do século XX, são eles: o pós-estruturalismo e o esclarecimento da Escola de Frankfurt.
4. Simultânea a escrita desta resenha, foi lançada a série de entrevistas Crise & Historicidade – uma iniciativa de LETHIS-UFES e do NIET-UFMG, em parceria com a HH Magazine: humanidades em rede – que tem como segundo episódio uma entrevista do professor Júlio Bentivoglio sobre a relação entre história, distopia, e crise. Ela está dividida em duas partes, as quais podem ser acessadas através dos seguintes links:
Episódio 02, Parte 01: https://www.youtube.com/watch?v=AzKFECirBIk
Episódio 02, Parte 02: https://www.youtube.com/watch?v=dGG-5ufAUs0
Conversas sobre o Brasil – Géssica Guimarães, Leonardo Bruno e Rodrigo Perez / Rodrigo Perez / 07 jul 2020
Esse livro nos ajuda a entender como a Operação Lava Jato, nascida em 2014, se apropriou com sucesso de uma determinada interpretação do Brasil extremamente capilarizada no imaginário coletivo. Segundo essa interpretação, o Estado brasileiro é antro de corrupção.
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Mulheres e Caça às Bruxas: da Idade Média aos dias atuais / Silvia Federici
Silvia Federici / Foto: DeliriumNerd /
Quando ouvimos falar de Silvia Federici, quase sempre lembramos de Calibã e a Bruxa: mulheres, corpo e acumulação primitiva, publicado pela primeira vez em 2004. No Brasil, foi traduzido pelo Coletivo Sycorax e publicado em 2017 pela editora Elefante. Esse livro, que teve uma ótima recepção, nos apresentou ideias ainda pouco difundidas por aqui. O impacto de Calibã e a Bruxa para o pensamento feminista foi tão grande que levou Federici a receber diversas solicitações para produzir um livro em que revisitasse algumas questões abordadas nele, mas com uma linguagem capaz de atingir um público mais amplo. Tais solicitações, somadas ao desejo da autora de continuar pesquisando aspectos da caça às bruxas, resultou em Mulheres e Caça às bruxas, lançado em 2018 e publicado no Brasil pela editora Boitempo em 2019.
Mulheres e Caça às bruxas é composto por sete capítulos, divididos em duas partes. Os capítulos são, em sua maioria, edições revistas de artigos e ensaios publicados anteriormente.
Na primeira parte, Federici dialoga mais especificamente com Calibã e a Bruxa, colocando a caça às bruxas dos séculos XVI e XVII na Europa no rol dos processos sociais que prepararam terreno para o surgimento do capitalismo, junto com o comércio escravista e o extermínio dos povos indígenas. Na segunda parte, Federici esboça novas investigações, trazendo para a conversa sociedades contemporâneas e “novas formas de acumulação de capital e caça às bruxas”.
Para a autora, as transformações sofridas pela Europa resultaram em um aumento vertiginoso de práticas misóginas e patriarcais, cujas consequências mais perversas foram a tortura e a morte na fogueira de milhares de mulheres acusadas de bruxaria. Federici tenta explicar como as mulheres passaram a ser vistas como ameaça à nova ordem que se impunha, passando a ser controladas, vigiadas e punidas. Ela aponta os cercamentos das terras a partir do final do século XV, como fundamentais para a compreensão deste processo e afirma que estes, somados ao crescimento das relações monetárias, resultaram em pauperização e exclusão social da população, sendo as mulheres as mais atingidas. Isso ocorre por múltiplos motivos.
As mulheres, que até então viviam em terras comunais, exercendo suas atividades coletivamente e gozando dos direitos consuetudinários, viram a privatização das terras desmantelar os laços comunais e toda uma rede de saberes compartilhados por elas, bem como a maneira como se relacionavam com a terra, a natureza e seus corpos, que nesse processo passam a servir à produção e reprodução da mão de obra. Para garantir a força de trabalho que serviria ao sistema capitalista, as mulheres foram confinadas no trabalho doméstico não remunerado, bem distante do trabalho coletivo praticado anteriormente.
Dessa forma, a autora relaciona a caça às bruxas à necessidade do controle da reprodução e, consequentemente, dos corpos das mulheres. Nesse sentido, é interessante notar que as mulheres mais velhas eram vistas como as mais perigosas e foram as mais perseguidas e mortas em países como a Inglaterra. As idosas, especialmente as sem família, foram as maiores vítimas da miséria e da exclusão social, sendo muito comum que se rebelassem contra essa situação praguejando, furtando, etc. Além disso, as mais velhas eram as grandes portadoras dos saberes sobre a comunidade e a natureza, saberes estes que poderiam “corromper” as mais jovens, ensinando-as sobre controle de natalidade, ervas abortivas e outros conhecimentos proibidos que iam contra as perspectivas das novas normas que pretendiam disciplinar os corpos para o trabalho.
Era preciso arruinar esses conhecimentos “mágicos” e garantir o total controle do Estado e da Igreja sob o comportamento sexual e reprodutivo das mulheres. Isso pressupunha interferir na maneira como elas se relacionavam entre si, estimulando as suspeitas e denúncias. Federici aprofunda o tema ao analisar as mudanças na Inglaterra entre os século XIV e XVIII, do termo “gossip” – equivalente à “fofoca” no português. A palavra, que na Idade Média remetia à amizade e solidariedade entre mulheres, lentamente adquire o significado pejorativo que conhecemos hoje, de conversa fútil, vazia e maledicente. Essa nova conotação é parte simbólica do processo de degradação, desvalorização e demonização das mulheres e dos saberes compartilhados entre elas, sendo a caça às bruxas o ponto alto dessa degradação.
A caça às bruxas é comumente considerada como “coisa do passado”, algo que entrou para o imaginário, sendo abordada em filmes, séries, romances, etc. muitas vezes de maneira folclorizada e estereotipada. No entanto, Federici argumenta que as novas formas de acumulação do capital – envolvendo desapropriação das terras, destruição de laços comunitários, intensificação da exploração e controle dos corpos das mulheres, etc. – vem resultando em uma nova onda de violências, principalmente nos países mais pobres, como da América Latina e África. Essa violência, na verdade, nunca teria cessado e, sim, se normalizado e adquirido outros formatos, como a violência doméstica, por exemplo, tão banalizada ainda hoje.
Entretanto, apesar do crescimento de organizações e lutas feministas no sentido de prevenir essa violência, o que assistimos nas últimas décadas, segundo a autora, ultrapassa a norma. Para ela, o aumento em todo o mundo de agressões, torturas, estupros e assassinatos de mulheres, atingem níveis de brutalidade que só vemos em tempos de guerra. É sobre essa escalada de violências que Federici fala na segunda parte de Mulheres e caça às Bruxas. Ela relaciona essa situação devastadora às novas formas de acumulação de capital e à “globalização”, que nada mais seria do que um “processo político de recolonização” (p. 94) que não pode ser alcançado sem o ataque sistemático às mulheres e seus direitos reprodutivos, especialmente mulheres negras, indígenas, racializadas e migrantes.
Uma das maiores expressões desse recrudescimento da violência contra as mulheres é a “nova” caça às bruxas que ganhou terreno a partir dos anos 80 em algumas regiões do mundo, como na Índia e em alguns países africanos. Federici finaliza seu livro discutindo esse fenômeno, principalmente na África, colocando-o no âmbito do enfraquecimento das economias locais africanas e à desvalorização da posição social das mulheres. Ela relaciona a caça às bruxas atuais com outros elementos de violência contra as mulheres na Índia, México, etc., analisando-os como efeitos da integração forçada das populações, notadamente das mulheres, na economia global, mas também da propensão dos homens de descarregarem nelas, especialmente em suas companheiras, as frustrações econômicas impostas pelo capitalismo, além da crescente presença de igrejas neopentecostais evangelizadoras em algumas regiões.
Por fim, Silvia Federici fala sobre o importante papel do ativismo feminista em relação à crescente violência contra as mulheres no mundo e, mais especificamente à caça às bruxas na África. Ela comenta o silêncio dos movimentos feministas sobre essa situação, que acredita representar um perigo para todas as mulheres, e propõe alternativas de luta. Essa luta, para ela, deve envolver críticas severas e ações contra as agências que criaram as condições para que tais fenômenos se tornassem possíveis, incluindo os governos africanos, o Banco Mundial, o Fundo Monetário Internacional e até as Nações Unidas que, segundo ela “apoiam os direitos das mulheres da boca para fora” (p. 111). A defesa das mulheres, para Federici, são incompatíveis com o apoio e difusão de políticas neoliberais e os feminismos precisam cobrar das instituições que promovem tais políticas e silenciam diante de tamanha violência.
A caça às bruxas não é apenas uma realidade que ficou para trás. Em pleno século XXI, mulheres continuam sendo perseguidas, controladas, violentadas e mortas. Silvia Federici nos ajuda a compreender os processos históricos que geram essas violências ontem e hoje e, assim, barrar seus avanços. Para isso, é preciso manter viva a memória daquelas que perderam a vida e fortalecer as lutas das mulheres pelo fim dessas violências e do sistema que as concebe e reproduz.
Erika Bastos Arantes – Historiadora, mãe e feminista. Professora do departamento de história da UFF de Campos dos Goytacazes, onde coordena o grupo de estudos Gênero, Raça e Classe.
FEDERICI, Silvia. Mulheres e Caça às Bruxas: da Idade Média aos dias atuais. Tradução Heci Regina Cadian. São Paulo: Boitempo, 2019. Resenha de: ARANTES, Erika Bastos. Caça às Bruxas ontem e hoje. Humanas – Pesquisadoras em Rede. 06 jul. 2020. Acessar publicação original [IF].
Intelectuais e palavra impressa | Giselle Martins Venâncio
Redes de sociabilidade, geração e cultura política: conceitos que já não são mais desconhecidos dos historiadores brasileiros, dentre esses, pesquisadores que se lançam a investigações que tomam por objetos publicações literárias, culturais, jornalísticas, historiográficas e aqueles responsáveis pela sua produção ou difusão. Dentro deste panorama de pesquisa se apresenta o livro Intelectuais e palavra impressa. Lançada em 2016, a obra tem como organizadora Giselle Martins Venâncio, professora do departamento de História e do Programa de Pós-Graduação em História da Universidade Federal Fluminense (UFF) e pesquisadora vinculada ao Núcleo de Pesquisa em História Cultural instalado nessa mesma instituição. Ao longo de sua trajetória como historiadora, Venâncio buscou investigar temas relativos à história da cultura escrita, tendo como uma das principais preocupações interrogar os usos sociais dos objetos impressos, bem como os conflitos e estratégias que podem nestas materialidades estarem inscritos.
Nota-se que a obra supracitada é fruto dos diversos trabalhos acadêmicos nos quais Venâncio esteve envolvida como orientadora. Os capítulos do livro são recortes de pesquisas, algumas concluídas e outras em andamento, que estão situadas nos mais diversos espaços acadêmicos da UFF, da graduação à pós-graduação e, portanto, têm como autores pesquisadores em diversos graus de formação (de graduandos a doutores) aglutinados em torno do tema da palavra impressa. Sendo assim, de uma maneira geral, o livro permite pensar em como a temática da Cultura Escrita em convergência com a História Cultural e Política é passível de ser abordada. Exibindo um breve panorama dos limites e das possibilidades que se abrem aos pesquisadores que investem nessas áreas de pesquisa e onde todos esses conceitos acima mencionados são de alguma maneira instrumentalizados, o livro proporciona reflexões que tangenciam, por exemplo, a forma de organização e ação de intelectuais ou dos grupos a eles vinculados. Leia Mais
Big tech: a ascensão dos dados e a morte da política | Evgeny Morozov
Inicialmente vistas como instrumentos de armazenamento de dados e facilitadores de comunicação, as plataformas midiáticas e digitais tornaram-se um “emaranhado confuso de geopolítica, finança global, consumismo desenfreado e acelerada apropriação corporativa dos nossos relacionamentos mais íntimos”, conforme aponta Evgeny Morozov (2018, p. 7), autor do livro aqui resenhado. Nascido em Soligorsk, na Bielorrússia, em 1984, estudou Economia e Administração de empresas na American University in Bulgaria, atuando como colaborador em jornais como The New York Times, The Economist, The Guardian.
Primeiro livro do autor publicado no Brasil, pela Editora Ubu, Big tech: a ascensão dos dados e a morte da política, reúne textos produzidos por Morozov entre 2013 e 2018 (ano da publicação original do livro, em inglês), apresentando um prefácio inédito na edição brasileira. Os nove capítulos do livro conversam entre si, mostrando o impacto no nosso cotidiano causado pela cultura dos dados e a questão do digital. Já no prefácio, Morozov cita como exemplo o caso das eleições brasileiras de 2018, no qual se deu maior peso para a viralização de mensagens propagadas no ambiente virtual acerca dos candidatos à presidência, do que para sua devida compreensão, demonstrando o poder político e o papel determinante das redes. Leia Mais
Ser mãe é… A maternidade normalizada pelo discurso jornalístico | Ariane Carla Pereira
Qual a melhor temperatura para a água do banho? O que fazer se ele engasgar? Se eu comer abobrinha ele vai ter cólica? Essas, entre outras perguntas e respostas, a autora Ariane Pereira buscava em leituras de revistas especializadas, desde o momento em que descobriu sua gravidez, em 2006. Dos vários periódicos com que teve contato, destacou-se a revista Pais & Filhos, publicada pela editora Bloch, a qual dedicava-se mensalmente em publicações para quem espera e/ou tem um bebê.
Quatro anos mais tarde, os discursos da revista, que soavam como um manual da maternidade, foram dando espaço para o olhar analítico de uma jornalista e pesquisadora da área de comunicação. Assim, as inquietações da autora a levaram a examinar quatro décadas de publicações de Pais & Filhos (1968-2008), resultando em sua tese de doutorado em Comunicação e Cultura, defendida na UFRJ, em 2014. As mais de 450 edições do periódico foram foco de uma investigação que teve como principal objetivo analisar como os discursos jornalísticos são capazes de moldar a sociedade de uma determinada época, construindo práticas discursivas identitárias. Com efeito, a obra de Ariane Pereira pôs em debate os modos de objetivação/subjetivação da mulher, procurando pensar acerca de como o jornalismo intervém em práticas sociais e discursivas que condicionam a constituição da mulher-mãe na contemporaneidade. Identidades maternas que ora remetem à mãe capaz de resolver todos os problemas, movida pelo amor materno, incondicional; ora a uma mãe que busca a superação a todo instante, mas caso venha a fracassar, sua identidade é marcada pela culpa. Leia Mais
¡Nunca más esclavos! Una historia comparada de los esclavos que se liberaron en las Américas | Aline Helg
Basado principalmente en bibliografía especializada producida en inglés, francés y español durante los últimos treinta años, este libro de la historiadora Aline Helg estudia la capacidad de acción política de quienes sufrieron la esclavitud en las Américas. Para ello, analiza los esfuerzos de los esclavos para alcanzar la libertad. La obra explora el periodo previo a la consolidación de las doctrinas y políticas abolicionistas del siglo XIX, llevando a los lectores por un recorrido de más de tres siglos entre 1492 y 1838. Si bien las sociedades esclavistas mejor conocidas (Cuba, Brasil, el Sur de Estados Unidos y Haití) cumplen papel protagónico, Helg entra también en detalle sobre las menos estudiadas (incluye a Colombia, Guadalupe, Barbados y Demerara). Se trata, por lo tanto, de una síntesis histórica comparada sobre hombres y mujeres cautivos que “por la fuerza, el sacrificio, la astucia, la paciencia o el azar, consiguieron obtener su libertad” (p. 10). Leia Mais
Un leviatán tropical: las redes clientelares de Trujillo en América Latina y el Caribe | Eliades Acosta Matos
El libro Un leviatán tropical: las redes clientelares de Trujillo en América Latina y el Caribe constituye un desdoblamiento de La telaraña cubana de Trujillo publicada por el historiador Eliades Acosta Matos en 2012.1 En ambos casos se destaca el interés por problematizar el estudio de las dictaduras con un enfoque de redes: una apuesta bastante productiva que permite comprender de manera más compleja las relaciones internacionales en el continente. En efecto, en Un leviatán tropical Acosta extiende su análisis a los conflictos, cooperación y relaciones del régimen con otras dictaduras y gobiernos democráticos de la región.
En la historiografía iberoamericana analizar las relaciones internacionales de los regímenes dictatoriales no es una propuesta nueva. Una revisión no exhaustiva permite localizar un interés creciente desde los años ochenta, posterior a la fundación de la revista Relations Internationales (1974) de Jean-Baptiste Duroselle y Jacques Freymond. En este sentido, se puede destacar el análisis sobre los conflictos y cooperación entre Argentina y Brasil o las alianzas entre Franco y Perón.2 En la misma línea, sobresalen las reflexiones sobre la propaganda y la acción o las relaciones exteriores del franquismo.3 Leia Mais
Visões da Idade Média | Ricardo Costa
Ricardo da Costa é historiador e trabalha com diversos temas sobre o passado e o presente da humanidade. Especialista em História Medieval, publicou mais de cem trabalhos, originalmente em revistas especializadas no Brasil, assim como no exterior. Formou-se em História, na Universidade Estácio de Sá, e tem Mestrado e Doutorado pela Universidade Federal Fluminense (UFF). Atualmente, é Professor Titular do Departamento de Teoria da Arte e Música da Universidade Federal do Espírito Santo (UFES). É conhecido, sobretudo, por seus estudos acerca de Ramon Llull, tendo traduzido para o português diversas obras do filósofo catalão, o que possibilitou conhecer um pouco mais a respeito desse mundo medieval.
Em Visões da Idade Média, o (a) leitor (a) encontrará bem mais do que artigos, mas entrará em contato com as temáticas do medievo existentes nas fontes históricas, sob a ótica de um historiador, que tem se dedicado há muitos anos ao fortalecimento dos estudos medievais no Brasil. Costa dá vida às fontes pesquisadas e interpretadas, em que enchendo o leitor de curiosidade e questionamento. Cada capítulo mostra uma parcela do mundo medieval, embora não haja ali um enaltecimento do período, almejase na obra desmistificar os conceitos e interpretações equivocadas em relação à Idade Média. Trata-se de um livro instigante, que em suas mais de duzentas páginas brinda o (a) leitor (a) com uma escrita agradável e estimulante.
O livro Visões da Idade Média aborda de maneira interdisciplinar a História, a Literatura, a Filosofia e a Artes. Cada seção contém três artigos, exceto a última secção que consta quatro textos, sobre essas áreas cuja a leitura (sem esgotá-las) conduz-nos a reflexões críticas. Entre eles, há um artigo inédito escrito em coautoria com o Dr. Milton Gustavo Vasconcelos, o qual versa sobre a Inquisição, isto é, tema que, embora já muito comentado e analisado, mostrou-se passivo de interpretações questionáveis, que o apresentavam como uma espécie de resumo da Idade Média.
Neste sentido, o autor traz sua interpretação sobre a Idade Média, indo na contramão de distorções não apenas naturalizadas acerca desse período, mas por vezes aprendidas erroneamente. Trata-se de um período de mil anos, com uma variada história política, cultural, social, econômica que está presente, seja na Europa, seja nas possíveis raízes medievais observadas na história do Brasil (FRANCO JÚNIOR, 2001). Como afirma Marc Bloch, a história não é uma relojoaria, mas “[…] um esforço para um melhor conhecer uma coisa em movimento” (BLOCH, 1965, p. 29).
O texto de abertura é provocativo, porque os autores desfazem alguns mitos a respeito da Inquisição bastante cristalizados no imaginário popular. Iniciam o prólogo, em tom de brincadeira, por meio de um diálogo fictício. Nessa “conversa”, Costa e Vasconcelos são questionados por um sobre veracidade da pesquisa, e os autores prometem dizer apenas a “verdade” sobre a Inquisição. Assim, despertam no (a) leitor (a) a curiosidade de imaginar cada cena descrita no texto, pois, são analisadas com precisão de detalhes, o que torna o texto agradável e imaginativo.
Na seção História, o autor lança uma provocação, ao intitular um de seus capítulos Para que serve a História? Para nada…, através de tal indagação, não somente prende a atenção do (a) leitor (a), mas já o (a) induz a uma possível resposta. Ainda neste capítulo, Costa narra suas experiências pessoais como docente, na tentativa de responder o porquê de estudar essa disciplina tão questionada.
No mesmo capítulo, Ricardo da Costa, diz que a História possui uma grande divergência no que tange às teorias e métodos, pois não haveria um consenso sobre “a razão de ser” dessa disciplina. Para isso, lança mão de sete perguntas, ou melhor, “sete perguntas, ou melhor, sete respostas para sete perguntas criam esse impasse” (p. 64) nas palavras do autor. Em seguida, apresenta seu ponto de vista acerca desse impasse e infere que o “passado não tem relação (nem culpa) com nossas propostas utópicas de futuro. Para termos uma proposta de futuro, não é preciso conhecer o passado. Basta sonhar” (p.72).
O autor cita o historiador Eric Hobsbawm, ao destacar que atualmente a História é “revista ou inventada por gente que não deseja o passado real, mas somente um passado que sirva aos seus objetivos” (p. 72). Para Costa, esse é um ponto muito interessante, pois é defensor de que há um equívoco no uso do passado para a justificativa de uma visão de mundo.
Conclui este capítulo, afirmando que, se o conhecimento histórico não tiver como finalidade tornar melhor os indivíduos e suas relações, sua serventia será apenas de “acirrar conflitos e aumentar conflitos e aumentar a violência de uns contra outros” (p. 72). Expõe então sua opinião sobre a questão central desse capítulo: “quem ama e sempre amou a História não está, nem nunca esteve em crise. Da minha parte, eu nunca estive em crise por causa dela, muito pelo contrário, ela sempre me causou um imenso prazer, o verdadeiro prazer de conhecer” (p. 83).
No capítulo seguinte, o autor afirma que a História é fundamental para as relações cotidianas e amplia as possibilidades de sua compreensão, apresentando questões relevantes para o (a) leitor (a) se questionar e pensar sobre a “crise” dessa disciplina. Costa vai além das explicações consolidadas que concerne à função da História dentro da academia, abrindo assim um leque referente ao papel da História e do historiador. Desta maneira, chama a atenção para a ressignificação da escrita.
No último capítulo dessa seção, o autor analisa crônicas hebraicas e cristãs, por meio de um tema muito debatido na atualidade, a saber, o antijudaísmo. Sabe-se que no decorrer dos períodos históricos há episódios marcados por acontecimentos nem sempre favoráveis a determinados grupos. Nesse trecho da obra, o autor menciona as primeiras perseguições dos judeus, mostra a resistência franca contra este povo e apresenta sucintamente a relação da comunidade judaica com a Igreja Católica e as Cruzadas. Por fim, Costa trata de vários massacres sofridos por esse povo, revelando os rastros dos ressentimentos e preconceitos com o outro ao longo da História.
Na seção Literatura, Costa se debruça sobre as Sete Artes Liberais (c. 1304- 1307), de Dante Alighieri, em que o poeta por meio da alegoria trabalha filosoficamente o tema das Artes Liberais nos complexos e “imaginários céus da Astrologia”. O autor discorre sobre a poesia, a filosofia e o amor de modo reflexivo e crítico, bem como tece comentários, acerca do uso da poesia pelos medievos em seu trato com a ciência e a filosofia.
Em seguida, o autor aborda a relação entre sonho e história, a partir da obra O sonho (1399), de Bernat Metge, trazendo uma reflexão filosófica a respeito de sua relevância para a sociedade medieval. Com base ainda na obra de Metge e na novela Curial e Guelfa (c. 1460), Costa apresenta a condição feminina sobre a perspectiva dos homens, com destaque para opressão sofrida por elas, para sua personalidade medieval e a para a voz das mulheres nesta obra. Diz o pesquisador: “[…] nela são as mulheres as verdadeiras protagonistas do enredo” (p. 176).
Na penúltima seção, intitulada Filosofia, o autor escreve sobre o Inferno, uma temática indispensável para o entendimento do imaginário do homem e da mulher medievais. Diante disso, deparamo-nos com dois espaços essenciais para a compreensão de como pensavam e viviam os habitantes deste período e de suas perspectivas em relação ao Paraíso e o Inferno. A preocupação com destino após a morte era uma indagação no medievo, já que a Igreja Católica, com a sua doutrina, levava os fiéis a crer que o principal objetivo dos homens era aproximar-se do Reino Celeste (ZIERER, 2013, p. 31).
Costa analisa a visão sobre o Inferno na ótica do filósofo Ramon Llull (1232- 1316), o qual dedicou algumas de suas obras ao Além medieval. Para Costa, sem “[…] esse incisivo pano de fundo imagético, perspectiva transcendental, não é possível compreender a mentalidade medieval (grifo do autor, p. 190). Se na Contemporaneidade, e portanto, com o crescimento da laicização a descrição do Inferno ainda desperta medo e tormenta, para uma parcela da sociedade medieval, por sua vez, esse espaço era uma arma utilizada para regular o comportamento humano.
No capítulo seguinte, o autor analisa a terceira parte do Tratado da Obra dos Dias, de Teodorico de Chartres (c.1155), texto em que predomina uma abordagem filosófica acerca do criador, sob a perspectiva cristã. Para analisar a concepção da divindade nesse tratado, Costa retoma a filosofia clássica e se debruça sobre Platão, Sêneca dentre outros, que influenciaram o pensamento de Teodorico, nas questões relativas à esfera divina. Em sua investigação a respeito de Deus, Teodorico conciliaria: “[…] a verdade da Revelação cristã com a verdade científica de seu tempo (isto é, a das sete artes liberais). Para ele, não havia incompatibilidade entre a fé e a razão” (p. 222).
No último capítulo da seção Filosofia, Costa escreve sobre a disputa entre Bernardo de Claraval e Pedro Abelardo, não somente importantíssima no contexto medieval, mas portadora de reflexões interessantes no que se refere ao debate entre homens de natureza tão oposta. Nesse sentido, o autor apresenta o imenso sofrimento de Bernardo frente aos escritos de Pedro Abelardo. De acordo com Visões da Idade Média, Bernardo pediu que os bispos lessem nos escritos, pois “[…] estavam escritas coisas insólitas aos ouvidos e mentes católicas sobre a Santíssima Trindade, a geração do Filho e a precedência do Espírito Santo” (p. 228). Costa apresenta as interpretações da história que envolve Bernardo e Pedro Abelardo, na perspectiva histórica, filosófica e teológica. No mais, finaliza seu texto com o seguinte questionamento: “Até quando distorceremos a Histórica?” (p. 248).
No capítulo que abre a seção Artes, Costa discorre sobre as representações da vida camponesa na arte de Benedetto Antelami (c. 1150-1230). Essa arte dava vida às estações, às colheitas, à labuta do jovem e robusto camponês medieval. Costa ressalta que nessa produção artística há a presença do estilo românico provençal, algo presente nas obras de Antelami. Costa destaca que “[…] a história do campo, do campesinato, é a história de um mundo social quase sem história” (p. 256).
No capítulo seguinte, Costa realiza um estudo das representações do corpo no Retábulo de São João Batista (1425-1430), de Bernat Martorell. Analisa as expressões faciais, os gestos, as mãos, os detalhes de uma verdadeira obra de arte, que parecem ganhar movimento e vida diante de quem a contempla, diante dos sentimentos de medo, admiração, tristeza, dor, alegria e assombro. O penúltimo capítulo da seção Artes, Costa faz uma análise histórica do episódio bíblico de Susana e os anciãos, um texto interessante que versa sobre a contemplação da beleza.
No capítulo que encerra essa seção, o autor chama a atenção dos (as) leitores (as) e historiadores (as) para algo que ele define como importante, pois, quem se dispõe a pesquisar dada temática torna-se imperativo ter “paixão”, afinco, seriedade e não omitir os fatos. Costa ressalta a relevância de se livrar das armadilhas da seleção viciada dos textos, e o cuidado ao querer “ressuscitar” o passado, já que “[…] para se fazer uma boa e apaixonada História, o historiador deve sair de si mesmo, deve se tornar acessível e ir ao encontro do outro” (p. 325). Além disso, quem escreve tem que ter maturidade, saber observar e analisar a cultura de cada época, pois “[…] a História é para maduros” (p. 330).
Costa mantém e dá sequência à estrutura do livro anterior, intitulado Impressões da Idade Média, outra coletânea de artigos, fruto do seu trabalho intenso como pesquisador. A organização do livro contou com o auxílio de alguns dos seus alunos, que o ajudaram na escolha dos artigos e e na seleção dos textos que viriam a compor as quatro divisões da obra: História, Literatura, Filosofia e Artes, que foram divididas em quatro temas: História, Literatura, Filosofia e Artes. O autor coloca em prática, como já havia afirmado em outro texto, que a História pode extrapolar os seus limites através de áreas diversas: “Não só a Política, não só a Economia, mas a História conceitual, a Arqueologia, a Literatura, a Artes, o Clima, o Corpo, enfim, o tempo, em todas as suas ricas contradições, diversidades e paradoxos” (COSTA, 2016, p. 304, grifos do autor).
O autor aborda o que considera os principais temas que fazem parte da sua trajetória acadêmica. Deste modo, apresenta a sua perspectiva sobre a História, a sociedade e a cultura medieval, dentre outras temáticas que nos ajudam a compreender como foi forjada a sociedade ocidental. Os textos reunidos nesta coletânea de artigos têm em comum a preocupação de mostrar as inúmeras formas de interpretar o passado, assim como de compartilhar o conhecimento histórico, fruto de um trabalho árduo e minucioso, levado a cabo por meio de diversas fontes.
Sem dúvida, as reflexões do professor Ricardo da Costa contribuem para novas visões sobre a Idade Média, já que muitos categorizaram esse período como “Idade das Trevas”, negando neste a produção de conhecimentos, e a existência da cultura, do amor etc. Tais interpretações conservadoras apontavam a Igreja como detentora do saber, acusando a de esconder e barrar a ciência, com o intuito de explorar e manter os homens e mulheres medievais na ignorância. Infelizmente, muitos ainda são influenciados por essa visão preconceituosa.
Ademais, ao discorrer sobre o começo de sua trajetória acadêmica, não economiza críticas em relação à academia. Costa via-se como “um bom rebelde „pósaborrescente‟” e fala das “centenas de „leitores de orelha‟ e de resenhas de livros e que nunca leram um livro até o fim” (p. 63). A nosso ver, a afirmação do autor é parcialmente justificável e Costa recai em generalizações. Sabe-se que no Brasil, marcado pelas diversas desigualdades, muitas pessoas carecem de incentivo e condições de levar os estudos adiante, porém isso não é uma condição de escolha, mas fruto da realidade de miséria e falta de recursos.
O autor também fala da importância de relacionar o texto e imagem, sempre, no entanto, com sensibilidade e rigor. Além das ponderações aqui feitas, esta resenha é um convite à leitura da obra completa, para que os leitores tirem suas próprias conclusões e construam as suas próprias intepretações. É nesse sentido que o livro Visões da Idade Média, torna-se uma leitura indispensável para todos aqueles que pesquisam o período medieval, assim como todos (as) que são amantes do conhecimento e admiradores dessa época multifacetada e rica de transformações, conhecida como Idade Média.
Referências
BLOCH, Marc. A Apologia da História ou o Ofício do Historiador. Rio de Janeiro: Jorge Zahar, 2001.
COSTA, Ricardo da. As múltiplas Idades Médias de Jacques Le Goff (1924- 2014). Brathair, São Luís, (UEMA), v. 16, n. 2, p. 303-314, 2016.
COSTA, Ricardo da. Impressões da Idade Média. São Paulo: Livraria Resistência cultural, 2017.
FRANCO JÚNIOR, Hilário. A Idade média: nascimento do ocidente, São Paulo: Brasiliense, 2001.
LE GOFF, Jacques. O Imaginário Medieval. Lisboa: Estampa, 2004.
ZIERER, Adriana. Da ilha dos bem-aventurados à busca do Santo Graal. São Luís: Ed. UEMA, 2013.
Natasha Nickolly Alhadef Sampaio Mateus – Doutoranda em História pelo Programa de Pós-Graduação em História e Conexões Atlânticas: culturas e poderes (PPGHIS), da UFMA, sob financiamento Fundação de Amparo à Pesquisa e ao Desenvolvimento Científico e Tecnológico do Maranhão (FAPEMA). Mestra em História, Ensino e Narrativas pelo programa de Pós-Graduação em História, Ensino e Narrativas (PPGHIST), UEMA; licenciada em História (UEMA); licenciada em Pedagogia e Bacharela em Teologia pela FATEH. ORCID: https://orcid.org/0000-0002-9634-665X E-mail: natasha_alhadef@hotmail.com
COSTA, Ricardo. Visões da Idade Média. 2ª ed. Santo André, SP: Armada, 2020. Resenha de: MATEUS, Natasha Nickolly Alhadef Sampaio. Brathair – Revista de Estudos Celtas e Germânicos. São Luís, v.20, n.2, p. 275- 259, 2020. Acessar publicação original [DR]
El ABC de una paz olvidada. Tiempo de mediación en Canadá/1914
A diez años de la publicación en inglés de The Forgoten Peace. Mediation in Niagara Falls, 1914, del embajador Michael Small aplaudimos el lanzamiento de su versión en español. Los editores de Huitzils para su tiraje en castellano acertadamente recuperan en el título el acrónimo del ABC, (Argentina, Brasil y Chile) y juegan con el estribillo usado en el mundo editorial para señalar un texto que introduce a un tema. Considero que el trabajo de Small cumple sobradamente el propósito de presentar una narración esclarecedora, al tiempo que encuentra un nuevo acercamiento a las conferencias de Niagara Falls.
Se trata de un libro que viene a contribuir a la historia diplomática de la Revolución Mexicana en uno de sus acontecimientos menos atendidos. Niagara Falls fue un pretendido espacio de diálogo, impulsado por Argentina, Brasil y Chile y avalado desde Washington, en un esfuerzo de mediar en el “conflicto internacional” entre México y Estados Unidos, que había desembocado en la ocupación del puerto de Veracruz por parte de la flota estadounidense la primavera de 1914. Leia Mais
La Guerra Civil Española: estudios y reflexiones desde Chile | Juan Luis Carrellán Ruiz
La Guerra Civil Española fue uno de los acontecimientos políticos más relevantes del siglo XX, no solo para España y los bandos que se enfrentaron, nacionales y republicanos, o para el escenario europeo en momentos en que experimentaba una confrontación ideológica sin tregua en el periodo de entreguerras, y que de algún modo anunciaría la Segunda Guerra Mundial. Los ecos y resonancias de la Guerra Civil Española llegaron de modo directo a distintas regiones y países del mundo, especialmente a aquellos que han compartido con España una historia común. Este fue el caso de Chile, país lejano, ubicado en el extremo sur de América Latina, pero cuya elite política tenía como referencia la realidad política española. Este es el tema principal del libro La Guerra Civil Española: estudios y reflexiones desde Chile, editado por Juan Luis Carrellán y que reúne estudios de historiadores de los dos lados del Atlántico dedicados al alcance transnacional del conflicto armado español. Como otros países que habían sido parte de la América española, la referencia a la política europea, especialmente de España, fue uno de los rasgos de la cultura política chilena especialmente en el siglo XX. De distintos modos, la fractura sufrida por la sociedad española durante la década de 1930 se proyectó más allá del territorio europeo, encendiendo el debate político en Chile.
Si bien al territorio americano no llegaron las balas de la península, sí llegaron sus ecos, a través de las diversas formas que asumió el conflicto. Una de estas dimensiones fue la batalla ideológica, expresada en el conflicto a través de la prensa, la propaganda, así como la disputa entre los españoles residentes en Chile, a quienes el conflicto no dejó indiferente y rápidamente se identificaron con el bando republicano o el bando nacional. El conflicto también se proyectó a través de la memoria, que corría paralelo a la experiencia de los hechos y al propio trabajo historiográfico. Leia Mais
La transaction sociale. Un outil pour penser et dénouer la complexité de la vie en société | Jean Remy
El nombre de Jean Remy nos remite a una escuela de pensamiento social que nace en un contexto conflictual cuando la Universidad de Lovaina (Leuven), Bélgica, se divide en 1968, evidenciando las diferencias políticas y culturales existentes entre los flamencos y los valones. De esta manera la vieja universidad de Leuven siguió siendo fiel a su tradición lingüística flamenca, y los valones francófonos decidieron dar pie a la fundación de una nueva universidad acompañada de un proyecto urbanístico de ciudad universitaria dando origen a la Universidad Católica de Louvain-La-Neuve en 1972 (Laconte y Remy, 2020). Es en este contexto donde debemos fijar un primer episodio en la génesis de la transacción social. Un concepto que, en palabras del autor, se inspiró en sus trabajos sobre sociología del espacio y sociología de la religión. Fueron estos dos campos de investigación los que dieron las bases para la formulación teórica y metodológica de la noción de transacción social. Jean Remy falleció el pasado mes de octubre, 2019, días antes de tener la oportunidad de observar el inicio del estallido social en Chile, un país al que conoció muy bien gracias a la cantidad de estudiantes, investigadores(as) y académicos(as) chilenos(as) que formó en programas de licencia, magíster y doctorado en Louvain-la-Neuve como profesor de sociología y antropología.
Este libro está conformado por quince capítulos divididos en una primera parte introductoria y cuatro secciones que van desde la génesis de la transacción social hasta su aplicación, y su proyección, en diferentes dominios disciplinarios de la sociología, la antropología, el trabajo social y la ciencia política. Un conjunto de escritos diversos y profundos que responden a una comprensión de la sociedad frente a sus desafíos y la manera de enfrentarlos. Leia Mais
Saber hacer y decir en justicia. Culturas jurídico-judiciales en la zona centro-sur de Chile (1824-1875) | Victor M. Brangier
No cabe duda que, dentro de las vertientes historiográficas que han estado en boga durante los últimos años, la historia de la justicia aparece como una de las más fructíferas. En efecto, su desarrollo ha permitido construir muchos puentes entre la investigación histórica, el mundo jurídico, y su impacto en la sociedad, problema que ha llevado a la gestación de iniciativas y a la publicación de una serie de trabajos sobre este tema, que dan cuenta del gran potencial que posee esta temática, que en Chile cuenta con un acervo documental importante en lugares como el Archivo Nacional Histórico, que gracias a su gran cantidad de fuentes de carácter judicial le entregan al historiador elementos de análisis y soportes que, a partir de ellos, son necesarios para formular preguntas1.
El presente libro, escrito por Víctor Brangier, corresponde a un nuevo resultado que el desarrollo de este enfoque le ha entregado a la historiografía nacional. A través de estas páginas, el autor expone una amplia investigación, que está sustentada en una serie de juicios criminales provenientes de los fondos de juzgados de letras y del ministerio de justicia, y que tuvieron como escenario al Maule y Colchagua durante el siglo XIX. Desde la imagen del mundo rural que conformó al Chile decimonónico durante las primeras décadas de construcción republicana, Brangier aterriza su estudio, el que a pesar de tener como materia prima los expedientes judiciales, a lo largo del texto le da prioridad a los relatos que desde los casos obtiene, con el propósito de construir, a partir de ellos, las prácticas y valores de quienes eran los protagonistas de los conflictos, como una forma de darnos luces sobre la cultura jurídico-judicial que ellos manejaban. Leia Mais
Estragegias y recursos didácticos para la enseñanza de las Ciencias Sociales – HERNÁNDEZ CARRETERO
HERNÁNDEZ CARRETERO, A. M. (coord.). Estragegias y recursos didácticos para la enseñanza de las Ciencias Sociales. Madrid: Pirámide, 2019. Resenha de: JIMÉNEZ, Miguel Ángel Pallarés. Íber – Didáctica de las Ciencias Sociales, Geografía e Historia, v.100, p.84-85, jul./set., 2020.
Hay libros que nacen con el propósito de tender puentes, como es el caso del coordinado por Ana María Hernández Carretero, puesto que su texto aúna la tradición y la innovación para abordar la enseñanza de las ciencias sociales, la geografía, la historia y el patrimonio cultural y artístico. Su objetivo es claro: ser utilizado por futuros docentes –ahora en su faceta de estudiantes universitarios– y por profesionales en activo para facilitarles el desarrollo de estrategias educativas interdisciplinares desde un enfoque transversal, de manera que se favorezcan las competencias propias de la disciplina estimulando el desarrollo de actitudes sociales, democráticas y ciudadanas, de compromiso y actuación crítica. A tal fin, fue diseñada una nueva pasarela casi imperceptible en los temas tratados, de manera que algunas propuestas didácticas se plantean tanto para educación primaria como para secundaria, salvando de forma natural el corte entre estas etapas, lo que no es tan habitual en trabajos de este tipo.
El libro comienza con medios y herramientas que cuentan con un mayor recorrido académico y progresa hacia los que están relacionados con los avances tecnológicos, tan modernos, pero de uso generalizado en nuestra sociedad.
Así, la novela histórica se considera un recurso aplicado a la didáctica de las ciencias sociales puesto que se desarrolla la competencia espacial y temporal, y también la lingüística, de igual modo que se trabaja en educación infantil con el cuento histórico. Sin duda, en la misma línea del citado subgénero literario se halla el cine, de indudable valor didáctico para enseñar historia, identidad y valores; y, por supuesto, la educación artística, para la enseñanza de las ciencias sociales y la educación de la ciudadanía.
Está demostrado que el uso de fuentes históricas –en los diversos ciclos escolares– permite desarrollar habilidades intelectuales propias de la disciplina y facilita la comprensión de conceptos. Aunque es un recurso tradicional de la didáctica de las ciencias sociales, las tecnologías de la información han abierto nuevas posibilidades a la hora de realizar en Internet búsquedas documentales en el aula; y lo mismo sucede con los itinerarios pedagógicos y las salidas escolares, útiles pedagógicos que ya fueron impulsados por la Escuela Nueva, pero que se han visto enriquecidos en su diseño y gestión con las nuevas tecnologías.
El enfoque patrimonial conforma en esta obra un bloque central de tres capítulos, de modo que se considera el patrimonio histórico en la didáctica de la historia, con propuestas de salidas e itinerarios; la educación en valores a través del patrimonio urbano, donde se tratan género, identidad, interculturalidad y desigualdad, y se proponen líneas de actuación; y son definidos los escenarios para una educación patrimonial no formal, en los espacios clave de museos y centros de interpretación.
Otro recurso clásico en el estudio de la geografía –la cartografía– ha avanzado extraordinariamente a partir de las tecnologías de la información geográfica (TIG), lo cual, en el modelo educativo actual, es un elemento motivador que favorece la comprensión y el aprendizaje del espacio geográfico y desarrolla la sensibilización por el patrimonio cultural. Esa cantera de información en línea nos permite, en su variante estadística, manejar los indicadores en sus variables demográficas, sociales y económicas con objeto de estudiar cuestiones relacionadas con la geografía humana. La inclusión de tecnologías digitales en entornos de enseñanza-aprendizaje, independientemente de la etapa educativa en la que se desarrollen estos procesos, se concibe como un proceso incuestionable e inexcusable, dado que la revolución tecnológica ha provocado que la educación se vea inmersa en una fase de constante transformación y adecuación a la realidad social imperante; por ello, se entiende que el videojuego y las TIC son herramientas adecuadas para aplicar en el aula.
En definitiva, en esta obra se han recogido recursos tradicionales en el proceso de aprendizaje de las ciencias sociales, adaptándolos al aula y complementándolos con otros más innovadores a partir de las posibilidades que ofrecen las TIC; con estas herramientas y las estrategias metodológicas adecuadas, se busca alcanzar aprendizajes constructivos sólidos en dicha disciplina.
Miguel Ángel Pallarés Jiménez – E-mail: miguelap@unizar.es
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Almanaque da COVID-19: 150 dias para não esquecer / Mateus Pereira, Mayra Marques e Valdei Araújo
A pandemia do COVID-19 trouxe impactos profundos em nossa relação com o tempo. Antigos hábitos foram postos em suspensão, alterando o ritmo “normal” de nossa existência cotidiana. Confinados em casa, muitos reclamam do tédio, do tempo que parece não passar. Traçar planos para o futuro próximo tornou-se uma quase impossibilidade. Muitos esperam ansiosamente pelo retorno à “normalidade” da vida, mas, ao mesmo tempo, é evidente que o mundo porvir, embora imprevisível quanto aos seus contornos, será certamente diferente do mundo que habitávamos antes do início da pandemia. Governos e organizações internacionais se vêem diante da necessidade de tomar decisões urgentes e rápidas, mesmo com a grave incerteza que paira no horizonte.
Essa desorganização do tempo é ainda agravada por uma situação que caracteriza o nosso presente, a saber: a produção massiva de informações fragmentadas e que circulam em fluxo contínuo, 24 horas por dia, no qual o valor de verdade de uma notícia tende a ser confundido com o seu valor de novidade ou de atualização. Essa organização atualista[1] da informação dificulta a construção de quadros mais amplos e reflexivos sobre a situação presente, reforçando a sensação de desorientação e insegurança quanto ao nosso presente-futuro. A asfixia causada pela pandemia encontra, assim, um paralelo com o sufocamento causado pela “infodemia”, um fenômeno que os autores interpretam a partir da chave do atualismo. Leia Mais
Épica II: Ovídio, Lucano e Estácio
Ao detectar a carência de materiais educativos voltados para o estudo das línguas e culturas clássicas na academia brasileira, Paulo Sérgio de Vasconcellos e Matheus Trevizam resolveram coordenar, junto à Editora da Unicamp, uma coleção intitulada Bibliotheca Latina. O intuito é reunir 19 títulos, voltados para diferentes gêneros literários praticados na Antiguidade. Em 2014, Vasconcellos lançou um trabalho sobre poesia épica, no qual estudou as epopeias de Ênio e Virgílio. Trevizam, no mesmo ano, publicou um livro sobre poesia didática (Virgílio, Ovídio e Lucrécio) e outro sobre prosa técnica (Catão, Varrão, Vitrúvio e Columela). No ano de 2016, Pedro Paulo Funari e Renata Senna Garraffoni escreveram sobre historiografia (Salústio, Tito Lívio e Tácito) e Leni Ribeiro Leite tratou da épica pós-virgiliana (Ovídio, Lucano e Estácio). Um texto sobre epigrama (Catulo e Marcial), de Robson Tadeu Cesila, saiu em 2017. Os outros 13 volumes ainda não foram publicados, mas os coordenadores anteciparam os gêneros que serão abordados: Elegia, Lírica, Comédia, Tragédia, Diálogo filosófico, Bucolismo, Romance, Epistolografia, Tratados gramaticais, Sátira, Fábula, Tratados de retórica e Eloquência. A presente resenha, como o título anuncia, tem por objeto o livro Épica II: Ovídio, Lucano e Estácio. Sua autora, Leni Ribeiro Leite, é professora de Língua e Literatura Latina na Universidade Federal do Espírito Santo. Leia Mais
Comunismo y clase obrera hasta los orígenes del peronismo | Hernán Camarero, Diego Ceruso
La publicación de un nuevo libro de la colección La Argentina Peronista reúne, de modo sintético y accesible, las principales tesis desarrolladas por Hernán Camarero y Diego Ceruso durante largos años, referidas a la experiencia histórica de las izquierdas y la clase trabajadora en la primera mitad del siglo XX argentino. Se trata de un trabajo en clave de difusión, centrado en el análisis del proceso de ascenso y ocaso de la influencia del Partido Comunista en la clase trabajadora, cuyo recorte se ubica entre el nacimiento de la organización y los orígenes del peronismo. Leia Mais
Quién es fascista | Emilio Gentile
Emilio Gentile cuenta con una reconocida trayectoria en todo el mundo por sus investigaciones acerca del fascismo. Es profesor emérito de la Universidad de Roma La Sapienza, miembro de la Academia Nacional de los Lincei y además ha sido premiado por la Universidad de Berna, por sus estudios sobre las religiones de la política. Quién es fascista fue publicado originalmente en italiano por Editori Laterza en 2019 bajo el título Chi è fascista. Mediante el formato de entrevista, aborda los usos del término fascista a lo largo de la historia contemporánea, especialmente de Italia, y las polémicas que lo han atravesado. Así, el autor propone aportar una mirada histórica del fenómeno que permita discernir las dificultades de hablar de fascismo en la actualidad política tanto italiana como global. La obra se organiza a través de un prólogo, seis capítulos, epílogo, índice onomástico, bibliografía y una nota del autor. Leia Mais
Un horizonte vertical. Paisaje urbano de Buenos Aires (1910-1936) | Catalina Fara
A principios del siglo XX, la ciudad de Buenos Aires atravesó vertiginosas transformaciones. No resulta casual que, frente a estos avatares, la historia política y cultural le haya prestado particular atención. Estas mutaciones fueron asociadas a la idea de progreso, marcado por un crecimiento urbano que produjo bienestar, pero que no dejó de suscitar vaivenes. Justamente, Catalina Fara, doctora en Historia del Arte (UBA), analiza estos procesos en su obra. Leia Mais
Prensa y política en Iberoamérica (Siglo XIX) | Alejandra Pasino, Fabián Herrero
La presente obra recopila estudios sobre prensa y política rioplatense producidos en el marco del proyecto presentado por la Universidad de Buenos Aires al Programa Universitario de Historia Argentina y Latinoamericana (PUHAL) del Ministerio de Educación y Deportes de la República Argentina. Leia Mais
La cuestión Malvinas en la Argentina del siglo XX. Una historia social y cultural | María Inés Tato, Luis Dalla Fontana
Esta obra, dirigida por Ma. Inés Tato y Luis Dalla Fontana, visibiliza la complejidad de la disputa soberana británico-argentina por las Islas Malvinas, a partir de una perspectiva social y cultural basada en conceptos como “cultura de guerra” -propuesto por S. Audion-Rouzeau y A. Becker- y “movilización”, de J. Horne. Leia Mais
Los radicalismos en la democratización política | Bernardo Carrizo
El libro examina la tensión entre radicalismos —en plural— en la compleja trama temprana de una inacabada y tensionada democratización política en la provincia de Santa Fe. Es producto de un riguroso programa de investigación, de un intenso trabajo sobre diversas fuentes, de una revisión bibliográfica del campo de las ciencias sociales y de la renovación historiográfica. Leia Mais
Historia local y regional: balances y agenda de una perspectiva historiográfica | María Rosa Carbonari, Gabriel Fernando Carini
Esta obra presenta la convergencia temática del trabajo de investigadores de diferentes unidades académicas a lo largo del país, que se están abocando al análisis de lo local y regional con perspectivas teóricas y metodológicas que discuten con las interpretaciones oficiales y hegemónicas. Ha sido publicada recientemente por la editorial Uni Río de la Universidad Nacional de Río Cuarto (UNRC), en una colección que nació para conmemorar la década de las Jornadas de Divulgación en Historia Local y Regional del departamento de historia de la UNRC, donde los trabajos tuvieron su espacio inicial de difusión y discusión. Leia Mais
La história como campo de batalla: interpretar las violencias del siglo XX / Enzo Traverso
Enzo Traverso / Foto: Estaeslalibreria /
A violência é um fio condutor viável para se compreender a historização do século XX? E ainda: o “campo de ruínas” em que consiste o século em questão oferece condições para a produção de conhecimento, enquanto fonte para reflexões no âmbito da Teoria da História?
As perguntas com que esta resenha se inicia podem ser respondidas por meio do livro La História como campo de batalla: interpretar las violencias del siglo XX, de Enzo Traverso, publicado originalmente L’histoire comme champ de bataille: interpréter les violences du XXe siècle, em Paris, em 2011, sem ainda tradução para o português. Objeto de investigação de um variado número de historiadores, o século XX se recusa a uma definição final: “A era dos extremos” (HOBSBAWM, 1995), “o tempo das crises” (REIS FILHO; FERREIRA ZENHA, 2000), “o século esquecido” (JUDT, 2010), “o século sombrio” (TEIXEIRA DA SILVA, 2004) são algumas das definições cunhadas pela historiografia recente. Traverso não destoa dessas acepções, definindo-o, sobretudo, como a era da violência, das guerras totais, das revoluções que naufragaram e das utopias que desmoronaram (TRAVERSO, 2012, p. 325).
Enzo Traverso é um historiador italiano – professor de Ciência Política na Universidade Cornell em Nova Iorque – conhecido, principalmente, por trabalhos acerca da primeira metade do século XX e de seus regimes totalitários. O livro objeto desta resenha é uma compilação de artigos de origens distintas que se relacionam por abordarem um mesmo objeto: os debates historiográficos em torno das violências do mundo contemporâneo, tendo como pano de fundo as interpretações globais do século XX como a idade das guerras, dos totalitarismos e dos genocídios. Desse modo, o autor problematiza os fenômenos político-ideológicos que influenciaram o desenrolar do conjunto de experiências que definem o status calamitoso desse século, como as Revoluções de 1789 e 1917, o Holocausto judaico e os movimentos anticolianiais.
O ponto de partida do historiador é o ano 1989, que, em seu critério analítico, não se inscreve na continuidade de uma temporalidade linear; ao contrário, indica um limiar, finaliza uma época para dar início à outra. A queda do muro de Berlim constitui um momentum de uma época de transição que mudou radicalmente a paisagem intelectual e política do mundo, modificando vocabulários e substituindo antigos parâmetros. Assim, conclui que 1989 alterou não apenas a geopolítica europeia, mas a maneira de interpretar e escrever a história do século XX (TRAVERSO, 2012, p. 15).
Entre as alterações mais significativas na operação historiográfica, o autor destaca três: o auge da História Global, o retorno do acontecimento e o surgimento da memória. São esses três momentos que estruturam os oito capítulos do livro. A História Global, ele explica, não é uma história das relações internacionais que analisa a coexistência e os conflitos entre Estados soberanos, mas um campo historiográfico que observa o passado como um conjunto de interações, de intercâmbios materiais e transferências culturais que estruturam as diferentes partes do mundo em um conjunto de redes. O retorno do acontecimento como foco de atenção dos historiadores, por sua vez, é apontado como um epifenômeno do fim da Guerra Fria em contraponto à sua redução a uma “agitación da superficie” levada a efeito pela perspectiva de longa duração. Finalmente, no período pós-Guerra Fria, vê-se a eclosão de uma infinidade de memórias, fruto das experiências pessoais das vítimas dos diferentes conflitos ocorridos ao longo do século, que assumirão um espaço privilegiado nas novas abordagens, tanto como fonte quanto como objeto de investigação histórica.
Estruturalmente, o “campo de batalha”, a que Traverso se refere no título da obra, forma-se no âmbito teórico de, pelo menos, dois modos: por um lado, Traverso evidencia que a verdade histórica está em constante tensão com a realidade; por outro, atesta a emersão de perspectivas conflitantes com as teorias tradicionais de interpretação dos fenômenos do século XX. Por exemplo, o entendimento que define as potências europeias como “centro do mundo” é relativizado, sugerindo reconsiderar o papel dos outros continentes no desenrolar dos eventos que marcaram o século XX.
No entanto, para o autor, escrever, tendo como ponto de partida metodológico a História Global, não significa simplesmente conceder maior importância ao mundo extra europeu em relação com a historiografia tradicional, mas sim mudar de perspectiva, multiplicar e cruzar pontos de observação (TRAVERSO, 2012, p. 17). Embora essa seja a defesa do autor, ele mesmo encontra certa dificuldade de pô-la em prática, visto que a centralidade de sua investigação está circunscrita à Europa, com exceção de algumas poucas passagens em que aborda algum aspecto relativo aos Estados Unidos. Mesmo o cruzamento de pontos de observação, como sugeriu, continua seguindo uma lógica essencialmente europeia, o que se revela, de algum modo problemático, no tratamento de um tema tão global quanto a violência.
No que diz respeito ao que considera outra mudança significativa, defende que o fim da Guerra Fria permite um paralelo entre a mudança geopolítica e o que se esboça ao mesmo tempo na historiografia. Traverso refere-se, nesse momento, à reavaliação do acontecimento na escrita da história. No livro, questiona a perspectiva de continuidade, alertando para a importância de se recuperar as inflexões da história. Para ele, o século XX se revelou como a idade das rupturas repentinas, fulminantes e imprevisíveis. As tendências estruturais criam as premissas de bifurcações, crises, cataclismos históricos (guerras, revoluções, violência em massa), mas não predeterminam seu desenvolvimento ou fim. A turbulência da Europa em 1914, a Revolução Russa, a chegada de Hitler ao poder, o colapso da França em 1940, o colapso do “socialismo real” no outono de 1989 representam rupturas que mudaram o curso do mundo, mas cuja emergência não era inevitável (TRAVERSO, 2012, p. 17).
Esses questionamentos colocados pelo historiador são nítidos nos capítulos dedicados ao nazismo e à comparação dos genocídios, acontecimentos que, de acordo com suas proposições, condensam várias ordens de temporalidade. Se o caráter repentino da Shoah põe em questão os paradigmas da história estrutural; o extermínio nazista, como um ponto culminantemente paroxístico de um conjunto de tendências que remontam ao século XIX, exige uma abordagem fundamentada na análise de longa duração. Isso fez, consoante argumenta o autor, com que os investigadores fossem obrigados a renovar sua reflexão sobre a articulação das temporalidades históricas (TRAVERSO, 2012, p. 18).
Além do que já fora mencionado em relação às suas contribuições à Teoria da História, ou seja, a História Global e o retorno do acontecimento, a violência que atua como fio condutor das experiências históricas do século XX pode levar a historiografia a uma série de outros questionamentos. Entre eles, a implicação subjetiva do historiador, a localidade do discurso, o distanciamento entre o historiador e o objeto, e a intersecção entre história e memória.
No capítulo “Exilio e Violencia”, Traverso defende que uma história do pensamento crítico não pode ignorar a contribuição dos intelectuais exilados, pois eles são “sismógrafos sensibles” dos conflitos que atravessam o planeta (TRAVERSO, 2012, p. 237). Em 2004, já havia proposto algo semelhante sobre a contribuição dos exilados para a História do século XX. Na ocasião, salientou que um dia a história do século XX teria de ser relida por meio do prisma do exílio; do exílio social e político, mas também e, sobretudo, do intelectual (TRAVERSO, 2004, p. 05), tarefa à qual tem também se dedicado.
A posição de estrangeiros, de apátridas ou desarraigados resulta em um observatório privilegiado dos cataclismos que afetam o mundo. A distância, nesse entendimento, modifica as perspectivas, acentua ou neutraliza a empatia e o olhar crítico dos observadores. Em razão disso, o efeito do “estranhamento” pode revelar-se frutífero (TRAVERSO, 2012, p. 238), perspectiva explorada também por Carlo Ginzburg na obra “Olhos de madeira: nove reflexões sobre a distância”, em que propõe uma espécie de “hermenêutica da distância”.
A transformação de perspectiva gerada pela distância afeta a escrita da história, uma vez que modifica a própria concepção de história do autor. Ademais, faz com que ele reconheça a impossibilidade de desassociar a interpretação do passado de uma luta inscrita no presente, a partir da constatação de que “no hay historiador sin principio y sin visión del mundo” (TRAVERSO, 2012, p. 240).
Uma observação semelhante seria feita por Estevão Martins em um ensaio publicado em 2006 em que se dedicou a analisar o século XX. Martins aponta que tem-se no século XX três grandes veios de afirmação da elaboração teórica da história como ciência: 1) a primeira, até o início da década de 1930, que se dedica à legitimação da história diante do paradigma das ciências naturais experimentais; 2) a segunda, que vai da fundação dos Annales em 1929 aos anos 1960, que se imerge na pesquisa empírica, sem se embaraçar de considerações epistemológicas e 3) uma terceira, que nos interessa aqui, desde há cerca de meio século, que articula a fundamentação teórica com a realização prática, independente da filiação doutrinária eventual (MARTINS, 2006, p. 3). O itinerário da legitimação do conhecimento histórico em seu formato científico, defende Martins, é o desafio e a aventura da historiografia do século XX (MARTINS, 2006, p. 2).
Para Traverso, a concepção de história como um exercício puramente científico é questionável, já que a interpretação do passado acontece em relação com a condição social do historiador. Sobre esse tema, analisando a historiografia alemã, italiana e espanhola, o autor conclui que no exílio, por exemplo, “las fronteras entre el erudito y el militante se vuelven porosas” (TRAVERSO, 2012, p. 243). A consequência disso é que a condução da escrita da história como um “dever político” pode obstaculizar uma reconstrução mais profunda, bem como crítica do passado, embora seja capaz de revelar a maneira como as escolhas políticas e as experiências individuais dos historiadores interferem nas suas interpretações.
Por fim, Traverso propõe-se à recorrente e, ainda necessária, reflexão acerca dos pontos de convergência e divergência entre história e memória. A intersecção entre os dois conceitos se dá em razão de que tanto a memória como a escrita da história são modalidades de elaboração do passado. No entanto, não se tratam de conceitos iguais: a memória é um conjunto de recordações individuais e de representações coletivas do passado; enquanto que a história consiste em um discurso crítico do passado, uma reconstrução de acontecimentos passados tendente à exame contextual e à interpretação. As relações entre história e memória se tonaram mais complexas, às vezes difíceis, mas sua distinção nunca foi questionada, e seguem sendo uma conquista metodológica essencial nas ciências sociais (TRAVERSO, 2012, p. 282).
A dificuldade em separar história e memória caracteriza nossa época enquanto encruzilhada de diferentes temporalidades, lugar de olhos cruzados em direção a um “acontecido” vivo e arquivado ao mesmo tempo (TRAVERSO, 2012, p. 284). Além disso, caracteriza o historiador do tempo presente, que ora é testemunha, ora é investigador de um mesmo tempo. A escrita da história do século XX, reflete Traverso, é um exercício de “equilíbrio sobre uma corda suspendida entre estas duas temporalidades”. Por um lado, seus atores adquiriram, por sua qualidade de testemunhas, um status inquestionável de fonte para os investigadores; por outro, estes últimos trabalham sobre uma matéria que interroga constantemente suas vivências pessoais, questionando sua própria posição (TRAVERSO, 2012, p. 284).
Conclui o autor que, no cenário devastado que é o século XX em decorrência de guerras, totalitarismos e genocídios, a vítima passa a assumir a centralidade, dominando a nossa visão da história. Nessa reatualização de fontes, sujeitos e escritores, o passado e o futuro se cruzam, criando-se e reinventando-se se mutuamente. (TRAVERSO, 2012, p. 284).
Cabe-nos lembrar que é nesse mesmo século como defendeu Martins (2006, p. 2) “que se realiza a dupla afirmação do campo da história: 1) como capaz de produzir conhecimento confiável 2) porque dotou-se de um a sustentação teórica sólida”, em que pese o caráter mediado da experiência histórica. E ainda, é nele que vê-se crescer a “abordagem sistemática da historiográfica como objeto de pesquisa”. O século XX, na sua condição de campo de ruinas, provou-nos Traverso, é, sem dúvidas, produtor de conhecimento no âmbito da Teoria da História, e a violência um dos fios condutores possíveis (e recomendável) para compreensão dessa era devastada.
Referências
HOBSBAWM, Eric. Era dos extremos: o breve século XX. São Paulo: Cia das Letras, 1995.
FERREIRA, Jorge; REIS FILHO, Daniel Aarão; ZENHA, Celeste (orgs) O século XX. Rio de Janeiro: Civilização Brasileira, 2000.
GINZBURG, Carlo. Olhos de madeira: nove reflexões sobre a distância. São Paulo: Companhia das Letras, 2001.
MARTINS, Estevão de Rezende. História e Teoria na Era dos Extremos. Revista de História e Estudos Culturais, vol III, ano III, n. 2, abril/maio/junho 2006.
TEIXEIRA DA SILVA, Francisco Carlos (org). O século sombrio. Rio de Janeiro: Campus, 2004.
TONY, Judt. Reflexões sobre um século esquecido 1901-2000. Rio de Janeiro: Objetiva, 2010.
TRAVERSO, Enzo. Cosmópolis figuras del exilio judeo-alemán. México: UNAM, 2004.
Thais Rosalina de Jesus Turial –Doutoranda pelo Programa de Pós-graduação em História da Universidade de Brasília (PPGHIS-UnB). Currículo Lattes: <http://lattes.cnpq.br/5421508661749527>. E-mail: turial.thais@gmail.com.
TRAVERSO, Enzo. La história como campo de batalla: interpretar las violencias del siglo XX. Buenos Aires: Fondo de Cultura Económica, 2012. Resenha de: TURIAL, Thais Rosalina de Jesus. A História é um campo de batalha. Em Perspectiva, Fortaleza, v.6, n.2, p.237-242, 2020. Acessar publicação original [IF].
María, signo de esperanza | Walter Kasper
Walter Kasper es, junto al Papa Benedicto XVI, uno de los grandes teólogos de nuestro tiempo. Después de ser profesor titular de dogmática de las Universidades de Münster y Tübingen, fue nombrado obispo de Rottenburg- Stuttgartt. Juan Pablo II lo creó Cardenal y Presidente de la Comisión para la Unidad de los Cristianos. Su obra teológica es inmensa, actualmente, la escuela de Teología de los Palotinos en Alemania se encuentra editando sus obras completas.
El autor intenta mostrar que María, la Madre de Jesús, ha sido para él siempre un signo de esperanza. Esta obra consta de siete capítulos. Al final de cada uno de ellos, Walter Kasper nos deja alguna oración o meditación mariana. Leia Mais
Estudios patrimoniales | José Nordenflycht Concha
En la nota introductoria de Estudios patrimoniales, su editor, José de Nordenflycht, esboza un escenario en el que la palabra patrimonio se ha vuelto presa de un fetichismo que ha nublado la pregunta por el sentido del mismo. Como consecuencia de este fenómeno, conceptos claves como ‘valor patrimonial’ o ‘preservación’ tienden a darse por sentado, asumiendo que existe un consenso generalizado en torno a ellos, cuestión que ignora las tensiones que les subyacen y que debiesen estar al centro de los estudios patrimoniales. Es precisamente esa la urgencia que recorre las tres secciones que dan forma a esta compilación: la necesidad de una reflexión epistémica en torno al patrimonio, la cual se hace aún más impostergable en el contexto local, donde “un campo asimilable a los estudios patrimoniales es apenas incipiente, disperso y difuso” (p. 14-15). Este volumen, por lo tanto, se puede entender como un aporte, desde distintas disciplinas, para el desarrollo de esta área de estudios en Chile.
La primera sección, “Patrimonio e historia”, presenta tres textos escritos por historiadores y que trazan una línea de tiempo para entender el surgimiento de la consciencia patrimonial en Chile. La contribución de Catherine E. Burdick hace un análisis iconográfico de tres imágenes del Convento de las Carmelitas Descalzas de San Rafael para argumentar que, durante el período colonial, existía una “concepción idílica” (p. 23) de este lugar y sus alrededores, los que han sido caracterizados generalmente como sectores marginales y de poco mérito. Esta apreciación positiva podría sugerir una cierta valoración patrimonial, que, a pesar de su carácter más bien rudimentario, funcionaría como antecedente para el desarrollo cronológico planteado más arriba. Por otro lado, los textos de Daniela Serra y Gonçalo de Carvalho abordan el tema desde la institucionalidad, centrándose en el rol que han tenido las exhibiciones y los museos en la evolución de la preocupación patrimonial en Chile. En el caso de Serra, destaca su estudio de la exposición del coloniaje de 1873, donde aborda los debates que surgieron entre el gobierno y la población a raíz de este evento. Esto último deja en evidencia que el patrimonio no se trata de un acuerdo exento de conflictos y que, la mayor parte del tiempo, está construido sobre tensiones que lo hacen un término en constante disputa. Esta examinación del vínculo entre Estado y patrimonio y las complejidades que allí surgen recurre en la contribución de Carvalho. A través de un contraste de las propuestas museográficas del Museo Histórico Nacional y el Museo de la Memoria y los Derechos Humanos —dos hitos fundamentales en este recorrido temporal—, el autor reflexiona en torno a los silencios que existen en ambos casos en torno al golpe militar de 1973 y cómo estos pueden incidir en el rol de estos espacios como mediadores con la sociedad. Leia Mais
Chile Constitucional | Juan Luis Ossa Santa
Desde el día 25 de noviembre de 2019 en que se pactó por los partidos políticos el «Acuerdo por la paz social y la nueva Constitución», se ha intensificado la producción de una rica literatura en torno al debate constitucional que ha vivido Chile durante los últimos años. Sin duda, uno de los aspectos más importantes a tener en cuenta durante los llamados «momentos constitucionales» 1 debe ser la identidad cultural de una nación. Las Constituciones tienden a ser herramientas cuyo articulado va moldeándose a través de los años, y como lo demostró hace poco el profesor de la Universidad de los Andes, Jaime Arancibia2, la Constitución de la República actual tiene integrado elementos que atraviesan toda nuestra historia como nación independiente. Y eso sólo en cuanto a nuestro escriturado constitucional, porque aún se mantienen vivas muchas prácticas y principios que vienen desde tiempos de la colonia y que siguen formando parte de nuestra idiosincrasia en el día a día.
La obra que reseño materializa un buen intento de rescatar lo anterior, en cuanto a tener presente el hecho de que cada generación contribuyó con lo suyo en la conformación de nuestra institucionalidad vigente. El historiador Juan Luis Ossa aporta con un trabajo importante para esta discusión, teniendo como objetivo «contextualizar los cuatro grandes procesos constituyentes de la historia de Chile (1828, 1833, 1925, 1980)» (p.12), los cuales erigieron los pilares de la arquitectura política chilena. A buena hora su intención se materializó en la realidad, ya que al comienzo del libro el autor cuenta que se encontraba en Londres investigando y escribiendo sobre el Chile de 1820 —período del cual nos hizo la promesa de un nuevo libro—, cuando recibió una llamada de Leonidas Montes, director del CEP (Centro de Estudios Públicos), quien lo animó a escribir el libro en cuestión. Trabajando a contra presión con el motivo de que la obra estuviese lista antes del plebiscito, y teniendo en cuenta la dificultad del tema, Ossa cumplió, y lo hizo de buena forma. Así, hoy Chile Constitucional se instala como una lectura referente para este proceso en el cual nos adentramos. Leia Mais
AA.VV. Manuscritos árabes en Marruecos y en España: espacios compartidos | Sexta Primavera del Manuscrito Andalusí
El congreso primavera del manuscrito Andalusí se consolida con la celebración de su sexta edición, convirtiéndose así una cita de interés por el rescate y difusión de los manuscritos en general y del andalusí en particular. El lema “Espacios compartidos”, es la particularidad que caracteriza esta sexta edición. Plantea una diversidad de espacios que comparten los manuscritos en Marruecos y España: espacios de temas, de composición y de conservación. Una primera parte principal que responde al lema de este volumen. Manuscritos marroquíes que llegan a España y manuscritos de autores andalusíes en Marruecos. Esta transferencia bidireccional tiene como objetivo común, la difusión, la conservación y la transmisión de un legado compartido. Manuscritos en diversos campos que se conservan en los dos países con influencia evidente de ese legado manuscrito. Siete son los trabajos que disertan sobre estos aspectos. En la parte árabe de este volumen, se recoge un estudio de conjunto sobre el legado manuscrito andalusí en el campo del derecho judicial y su influencia en la labor de legislación desarrollada en Marruecos. Las ciudades de Córdoba y Oujda fueron las elegidas para albergar este evento. La publicación de las actas de esta sexta edición “Manuscritos árabes en Marruecos y en España: espacios compartidos”, es fruto de la coordinación de la universidad de Jaén en cooperación con la Universidad Hassan II de Casablanca y con la participación de la Universidad Complutense de Madrid y la Universidad de Córdoba. La editorial Bouregreg se ha encargado de la publicación de las actas de este congreso bajo la supervisión científica de Mostafa Ammadi, Francisco Vidal Castro y María Jesús Viguera Molins. El libro tiene un total de 237 páginas, 192 en español y 45 en árabe.
Después de la introducción de los tres coordinadores, el profesor Mostafa Ammadi, de la Universidad Hassan II, abre esta sexta edición con una comunicación titulada “La dimensión espiritual y cultural de la caligrafía en algunos manuscritos de Tetuán”, en el que el autor y desde una perspectiva histórica, se detiene en la dimensión cultural y espiritual de la caligrafía de algunos manuscritos árabes de las bibliotecas patrimoniales de la ciudad de Tetuán, cuyos fondos conservan todavía un legado histórico valioso para los interesados sobre la caligrafía y el arte de escribir. Recordar, que destacadas personalidades y sus familias han tenido la generosidad de enriquecer los fondos de la Biblioteca General de Tetuán, como el caso de la Biblioteca de Muhammad al-Tanji, de Ahmad al-Rayhuni, de la familia tetuaní de los Skireg y de la familia Zuwak. Los manuscritos que albergan estas bibliotecas reflejan la historia de la caligrafía y del arte de escribir con letra artística. La temática compartida entre estos manuscritos es la jurisprudencia: tratados teóricos de la Saria, con sus abundantes comentarios, obras jurídicas prácticas de sentencias y casos, dictámenes o fetuas. El autor hace un repaso minucioso y bien referenciado a través de la historia de la evolución de la caligrafía árabe, sus características, materiales y sus diferentes estilos, resaltando la belleza de los estilos caligráficos y sus autores. Para acabar con indicaciones y análisis del estilo caligráfico marroquí a través de dos manuscritos donde convergen lo tradicional y lo moderno para fomentar los intercambios culturales en el espacio mediterráneo. Leia Mais
Atualismo 1.0 – Como a ideia de atualização mudou o século XXI | Mateus Pereira e Valdei Araujo
Entrevista do Plano Aberto (2019), com o historiador e professor da UFOP, Mateus Pereira, a respeito do cenário de manifestações no Brasil. youtube.com/
Com Atualismo 1.0. Valdei Lopes e Mateus Pereira, professores e pesquisadores da UFOP, propõem uma nova categoria para a Teoria da História. O debate concerne de imediato aos historiadores ocupados com a História do Tempo Presente, e há de interessar também a estudiosos do contemporâneo em quaisquer áreas das Ciências Humanas. Isso porque o que os autores buscam identificar, incialmente a partir da ressonância do termo uptdate e variações como updatism (que os autores traduzirão por atualizar ou atualização, respectivamente) no Google Ngram, posteriormente a partir de pesquisas quantitativas com dados da Hemeroteca da Biblioteca Nacional e do Jornal do Brasil, é um processo de aceleração da experiência do tempo que diz respeito a todas as dimensões da sociedade, e não apenas à maneira como lidamos com o passado. Diz respeito, inclusive, à forma como representamos para nós mesmos o presente e, logo, também à forma como organizamos nossas capacidades enquanto sociedade diante das demandas do aqui e agora da experiência histórica. Recuperando a boa lição de Marc Bloch, para quem não apenas o passado interessa ao historiador, mas de igual modo o presente e, principalmente, a articulação entre ambos, os autores falam “numa mudança sutil e subterrânea da experiência: um substantivo deslocamento nas formas modernas de significar o tempo histórico” (p. 31).
Esta mudança os autores especificam melhor ao ressaltar, ainda na introdução do livro, a forma como o conceito de atualização foi ganhando proeminência a partir dos anos 1960 e, principalmente, 1970, paralelamente a um crescente desgaste do conceito de progresso desde o pós-guerra. Leia Mais
Varieties of Monastic Experience in Byzantium, 800-1453 | Alice-Mary Talbot
En los años recientes se ha generado un interesante resurgimiento a nivel académico de los estudios medievales y bizantinos. En particular, los temas vinculados a la religiosidad y fe medievales siguen despertando el interés de connotados investigadores en los más prestigiosos centros académicos del mundo.
La autora de la obra que presentamos en esta reseña es la destacada bizantinista norteamericana Alice Mary-Talbot. Ella recibió su doctorado en Estudios Bizantinos por la Universidad de Columbia, en Nueva York (1970) y destacó por su labor académica, la traducción de fuentes al inglés, por realizar conferencias en diferentes universidades europeas y norteamericanas y también por ser una prolífica escritora. Sus temas de interés han sido la religiosidad del Imperio Bizantino y en particular, el desarrollo del monacato y la hagiografía. Ha sido editora ejecutiva del Oxford Dictionary of Byzantium, directora de la Academia Medieval de Norteamérica y directora emérita del Centro de Investigación Dumbarton Oaks, en Washington. Leia Mais
Bibliotecas y cultura letrada en América Latina: siglos XIX y XX | Carlos Aguirre e Ricardo D. Salvatore
La cuestión de la historia de las bibliotecas en América Latina remite a un espacio de conocimiento cuyo alcance y especificidad está en debate. Su trayectoria es algo zigzagueante. Asociada siempre a la historia del libro —de hecho, muchas de las cátedras en la academia que abordan estos estudios se denominan, a falta de mejor inspiración, “Historia del Libro y las Bibliotecas”—, no atrajo, sin embargo, la misma atención que esta. A la transformación conceptual y metodológica que ayudaron a propiciar Robert Darnton y Roger Chartier a mitad en la década de 1980 al sugerir la constitución de un nuevo y prometedor campo, la Historia de la Lectura, le siguió en toda Latinoamérica una expansión formidable de las pesquisas sobre las imprentas, las editoriales, las librerías y los lectorados. Muchos de estos tópicos constituían auténticas deudas historiográficas. En otros casos, el uso de esos marcos teóricos promovió, como era esperable, interpretaciones diferentes de aquellas que los viejos maestros —los Torre Revello, los Toribio Medina— habían dejado a su paso. Pero en esta renovación la historia de las bibliotecas no mereció el mismo cuidado. No es justo señalar que es un ámbito de vacancia, pues existen ya muy buenas obras individuales y colectivas que ofrecen cimientos sólidos. Y también es cierto que existen obras que abundan en descripciones incansables, sin programa ni rumbo. Al olvidar el compromiso interpretativo, al abandonar demasiado pronto el esfuerzo por situar la biblioteca en la trama densa de los circuitos culturales y políticos, al evitar sumergir su significación en el imaginario social, esas investigaciones no colaboraron con la formación de una trayectoria heurística, que es, después de todo y al fin de cuentas, lo que se requiere para la construcción de conocimiento. Probablemente, entonces, ese escaso poder de seducción que presentan muchas de las contribuciones realizadas hasta el presente, junto al hecho incontrovertible del estado de sujeción en el que permaneció la historia de las bibliotecas como apéndice de disciplinas de mayor prestigio académico —como la historia intelectual y la historia de la literatura—, obturaron la posibilidad de comprender los encadenamientos de sentidos producidos por ese fenómeno singular que es la biblioteca, que a muchos atrae y a todos desborda.
Bibliotecas y cultura letrada en América Latina, siglos XIX y XX, agrupa estudios que escapan de la anécdota y del detalle fútil para narrar diversas historias de bibliotecas y de colecciones particulares, en relación diacrónica y sincrónica con las circunstancias que las produjeron y, a la inversa, arrojan una lectura sobre el modo en que estas objetivaciones institucionales o personales —según el caso— contribuyeron a modificar y dar sentido a las realidades que las hicieron posible y que las proyectaron hacia el porvenir. Como requisito de toda empresa heurística y de toda labor editorial que procure y justifique la reunión ante las diversidades conceptuales y metodológicas que aportan los ensayos con distinta procedencia, Carlos Aguirre y Ricardo Salvatore presentan una periodización que se corresponde y se ajusta al contenido del libro, pero que es, al mismo tiempo, la que pudiera emplearse eventualmente para un programa de seminario. El punto de partida puede representarse como un pasaje: el que va de la acumulación libresca colonial a la constitución durante las revoluciones de independencia de las primeras bibliotecas públicas, formadas estas últimas con los retazos de aquellas e incrementadas en el tiempo con suerte dispar y bajo políticas sinuosas —o con ausencia total de ellas—.La historia que se abre con posterioridad a la dominación hispánica es, ciertamente, un momento traumático de la histórica política de América Latina, sumergida entonces en guerras civiles y combates varios por la imposición de modelos alternativos de gobierno. Leia Mais
Eslabones del mundo andino. Comercio, mercados y circuitos pecuarios en el Nuevo Reino de Granada y la Audiencia de Quito 1580-1715 | Yoer Javier Castaño Pareja
Eslabones del mundo andino es una obra dedicada a demostrar los intensos intercambios que, en el siglo XVII, se presentaban al interior y entre territorios andinos del Nuevo Reino de Granada y la Audiencia de Quito, áreas que, comparadas con Nueva España o Perú, parecían no importar a la Corona española. Para tal fin, Yoer Castaño se vale del estudio de las actividades relacionadas con la producción, distribución y consumo de ganado y sus derivados. Se trata de una investigación innovadora en cuanto a sus temáticas, escalas, fuentes, explicaciones y, sobre todo, por su ruptura con supuestos historiográficos tradicionalmente aceptados. Sus aportes han sido reconocidos con anterioridad a la publicación de este libro y desde su defensa en 2015 de su tesis de doctorado en Historia en El Colegio de México. La misma institución le otorgó el premio Adrián Lajous Martínez a la mejor tesis y, en 2016, la Fundación Alejandro Ángel Escobar le concedió Mención de Honor en la categoría de Ciencias Sociales y Humanas. Por las discusiones historiográficas que puede motivar esta publicación, cabe resaltar algunas de sus contribuciones puntuales.
Primero, superando el énfasis que tradicionalmente los colonialistas han hecho en la minería y, en ocasiones, la agricultura, Castaño resalta el papel vertebral de la ganadería en la economía neogranadina, su temprana expansión por los altiplanos y valles interandinos y sus vínculos (con frecuencia no dependientes) con otras actividades económicas. En el lapso 1580-1730, aunque la conexión y flujos entre las áreas productoras y consumidoras fue dinámica, según condiciones como los auges mineros, la fluctuación de la población, las sequías y las plagas de langosta, son claros los puntos principales de origen y destino. Como áreas productoras y abastecedoras de Quito y el Nuevo Reino de Granada se destacaron el valle geográfico del río Cauca (jurisdicciones de Cali, Buga, Caloto, Cartago y Roldanillo) y el alto Magdalena (jurisdicciones de Neiva, Timaná y La Plata). Como principales ejes articuladores del intercambio y el consumo figuraron, primero, los mercados permanentes en las dos ciudades capitales, Quito y Santafé; segundo, las áreas captadoras-redistribuidoras que eran centros de acopio para abastecer a otras zonas o lugares intermedios en el tránsito pecuario, como fueron Cartago, Cali, Popayán, Pasto e Ibarra; tercero, los mercados fluctuantes, con frecuencia zonas mineras que, mientras estaban en auge, atraían comerciantes de reses y productos pecuarios. Leia Mais
Discursos de identidad y geopolítica interior. Indios/gaúchos/ descamisados/ intelectuales y brujos | Ana Teresa Martínez
En principio, me gustaría señalar la satisfacción que representó para mí leer este volumen colectivo, con perspectiva interdisciplinaria, que surge en el marco de un grupo de investigación interinstitucional que articula una universidad pública y un instituto de investigación del CONICET ubicados en el noroeste argentino, es decir, un lugar de enunciación periférico que ya nos interpela en tanto construcción situada del conocimiento. Aun cuando el libro, como producto de una apuesta polifónica, propone como objetos de estudio prácticas y discursos muy diferentes a los que han formado parte de mi propio derrotero de investigación, para decirlo más rápidamente mis anteojeras disciplinares considerando que vengo del campo de las letras, me resulta muy valioso porque muestra en ese tránsito de investigación diferente ecos y resonancias cercanos a mis propios intereses. Leia Mais
From Franco to Freedom. The Roots of the transition to Democracy in Spain, 1962-1982 | Miguel Ângel Ruiz Carnicer
David Alegre Lorenz e Miguel Ãngelo Ruiz Carnicer (direita). Foto: La Esfera de los libros 2018 /
La transformación política surgida de las entrañas de la estructura estatal, en el contexto legislativo, socio-cultural e institucional del tardofranquismo, es uno de los marcos de trabajo de investigación más complejos que puedan existir a día de hoy por muy diferentes motivos. El presente libro, en formato de obra colectiva, pretende clarificar una serie de cuestiones relativas a la motivación del cambio político. Asimismo, la investigación busca la apertura de nuevos espacios temáticos, para arrojar luz sobre los factores desencadenantes de la transformación interna. La planificación del proceso de reciclaje institucional y la adopción de nuevos roles por parte de las magistraturas del Estado buscaron el establecimiento de unas pautas de comportamiento programadas (por algunos integrantes de la cúpula política de la dictadura) para evitar que el proceso de transición a la democracia se descontrolase. En términos de puridad metodológica, el periodo histórico que va desde 1962 a 1982, hace posible que el trabajo de investigación sea sólido, con fundamentos comparativos y descriptivos muy amplios.
Miguel Ángel Ruiz Carnicer (Departamento de Historia, Universidad de Zaragoza), editor de From Franco to Freedom1 (RUIZ CARNICER, 2018), realiza una labor de coordinación e integración de trabajos notable. En líneas generales, el conjunto de las contribuciones busca la implementación de un contexto de originalidad y proporciona nuevos puntos de vista sobre la fase final de la dictadura, mediante el estudio de los condicionantes externos y los contextos internos que influyeron en los lentos ritmos del cambio. Como en el resto de su trayectoria de investigación, el editor pone el foco en la transformación de las mentalidades colectivas y el escenario socio-cultural. Los diferentes aportes a la investigación tienen una clara naturaleza multidisciplinar y una estructura bastante equilibrada (en su dimensión y en forma). El cuerpo del texto se compone de ocho capítulos, cada uno de ellos cuenta con una conclusión y un epígrafe de referencias documentales. En la parte final existe un aparatado con la información biográfica de los investigadores participantes y el índice alfabético. El trabajo no cuenta con una conclusión final conjunta. Leia Mais
De Leandro de Sevilha a Taio de Zaragoza: um estudo sobre a praxiologia política no Reino Visigodo de Toleto (séculos VI-VII) – GREIN (FH)
GREIN, Everton. De Leandro de Sevilha a Taio de Zaragoza: um estudo sobre a praxiologia política no Reino Visigodo de Toleto (séculos VI-VII). Curitiba: Editora CRV, 2019. 292p. Resenha de: PROENÇA, Vinícios da Silva. O início das unções régias no Reino Visigodo de Toledo e a valorização do papel político de Taio de Zaragoza: uma releitura. Faces da História, Assis, v.7, n.2, p.429-434, jul./dez., 2020.
As pesquisas na área de história podem sofrer revisões ao longo do tempo, uma vez que os acontecimentos do presente instigam os historiadores a questionar o passado, permitindo que temas já estudados possam ser reinterpretados. Como ensina o historiador francês Marc Bloch “O passado é, por definição, um dado que nada mais modificará. Mas o conhecimento do passado é uma coisa em progresso, que incessantemente se transforma e aperfeiçoa.” (BLOCH, 2002, p. 75). Esse é o caminho que percorreu Everton Grein, quem propôs releitura da tese de Abilio Barbero de Aguilera sobre um antigo problema historiográfico acerca do início das unções régias no Reino Visigodo de Toledo, bem como ressaltou a relevância de Taio de Zaragoza (600-683) no período pós-isidoriano como um importante elemento do florescimento cultural do século VII, algo que, na perspectiva do autor, a historiografia não se preocupou em realçar.
Abilio Barbero de Aguilera em seu livro intitulado La sociedad visigoda y su entorno histórico, dedicou o primeiro capítulo a compreender o pensamento político visigodo e às primeiras unções régias ocorridas no Ocidente europeu, haja vista que os visigodos foram os primeiros a realizá-las. Barbero de Aguilera defendeu a ideia de que a formação de uma teoria política no Reino Visigodo foi obra de Isidoro de Sevilha, tendo sido evidenciada no IV Concílio de Toledo em 633. Nesse sentido, Everton Grein também buscou com sua pesquisa compreender a concepção teórica da realeza cristã, como escolhiam e legitimavam os soberanos no interior dessa sociedade.
Fruto de uma tese de doutorado, o livro foi organizado em quatro capítulos. Munido de epístolas, atas conciliares, documentos jurídicos, dentre outras fontes sobre o tema, Grein demonstrou conhecer bem os manuscritos e a historiografia sobre o período. Vale ressaltar que, além do material tradicional sobre o tema, o pesquisador se valeu de poesias visigóticas, algo inovador na medida em que tais fontes, na perspectiva de Grein (2019, p. 43), foram marginalizadas pelos pesquisadores. Esse conhecimento em relação às fontes fora salientado por Luis A. García Moreno (2019), pesquisador da área, ao escrever o “Prólogo” da obra, no qual teceu elogios a Everton Grein pela finura e inteligência com que concebeu sua pesquisa.
No primeiro capítulo, o autor apontou que o reino dos godos foi construído sobre as antigas estruturas do Império Romano, tendo absorvido muitos aspectos da sua forma de organização, o que Edward Arthur Thompson (2014) constatou em sua obra Los godos en España. Na sequência, iniciou sua narrativa a partir da conversão pessoal de Recaredo ao catolicismo em 587, dando enfoque ao projeto de unificação política e religiosa intentado por Leovigildo. O referido monarca, ao associar seus filhos como consortes regni, teve de lidar com a revolta de seu filho mais velho, Hermenegildo. O pesquisador descreveu, de maneira detalhada, as implicações dessa disputa familiar para a unificação do reino e apontou como os prelados da época descreveram Leovigildo e seu filho rebelde. Ao analisar os escritos visigodos e os exteriores ao reino, observou diferenças na forma de compreender o ocorrido, sendo alguns apoiadores de Hermenegildo enquanto outros ficaram ao lado de Leovigildo.
Notou-se que, pelo menos em Hispania, os clérigos optaram por ficar do lado de Leovigildo que, embora ariano, tinha um projeto de unificação para o povo godo da península. Findadas as disputas, foi a missão de Recaredo concluir o projeto de seu pai, convertendo o reino visigodo em católico através do III Concílio de Toledo, sob a presidência de Leandro de Sevilha. Tal bispo foi descrito pelo autor como figura central na consolidação dos visigodos como herdeiros do Império Romano, tendo no III Concílio de Toledo adotado insígnias correspondentes ao período imperial, dando a conotação de que Recaredo seria o continuador de tal herança. Além disso A ideia de realeza entre os godos ganhou, portanto, a partir do III Concílio de Toledo, contornos mais nítidos daqueles que até então se apresentavam. O papel desempenhado pelo bispo Leandro de Sevilha foi determinante no processo de edificação do conceito de realeza cristã entre os godos. (GREIN, 2019, p. 81).
Everton Grein concluiu que o prelado foi o articulador da conversão dos visigodos ao catolicismo e o promotor da cristandade em Hispania. Dessa maneira, o pesquisador procurou ressaltar a relevância de Leandro de Sevilha para esse contexto, pois em alguns estudos o papel do prelado fica eclipsado por seu irmão mais novo, Isidoro. Contudo, é necessário destacar a ideia de unificação entre os godos é problemática, uma vez que esses grupos não podiam ser considerados homogêneos dado os múltiplos interesses das várias facções políticas. A ideia de que Leovigildo teria alcançado uma forma de coesão nos parece mais apropriada. Também se faz necessário destacar que, mesmo após a conversão oficial do reino visigodo ao catolicismo em 589, as práticas ditas pagãs permaneceram vivas na sociedade visigótica, não sendo apenas meros resquícios, mas parte da religiosidade popular, algo que Grein pouco explorou em sua pesquisa.
Ao final do primeiro capítulo, o autor destacou o papel de Isidoro de Sevilha e suas contribuições para a formação de uma teoria política no reino visigodo, apontando que anteriormente ao IV Concílio, o prelado já teria esboçado suas concepções através de suas Sentenças e Etimologias. Everton Grein concluiu que De fato, a partir de inferência do pensamento de Isidoro de Sevilha – com a sacralização da instituição monárquica – verifica-se na Hispania visigoda uma espécie de necessidade de ajustamento entre Igreja e Estado, cuja expressão que melhor definiria tal necessidade seria a elaboração de uma teoria política que tomava como princípio o aspecto religioso, portanto, o caráter sagrado do poder. (GREIN, 2019, p. 97).
Já no segundo capítulo, o autor teve por objetivo versar sobre a consolidação do reino visigodo católico, bem como apresentou a praxiologia política aplicada ao século VII. Tomada de empréstimo da filosofia e sociologia, tal área de estudo visa compreender “as ações humanas, suas leis e comportamentos” (GREIN, 2019, p. 99). Dessa maneira, o pesquisador procurou analisar como determinados contextos produzem certos comportamentos. Embora o autor tenha realizado o trabalho utilizando a referida metodologia, já que a mesma centra sua análise nas ações dos indivíduos em determinadas situações, outro aporte metodológico que também poderia ter trazido resultados satisfatórios são os estudos discursivos, os quais poderiam lançar luz sobre o contexto em que tais narrativas foram produzidas, assim como sua efetividade ou não ao longo do tempo.
No tocante à consolidação da Monarquia católica, Grein destacou que, após o III Concílio de Toledo, Igreja e Estado precisaram se ajustar uma à outra, considerando-se que ambas eram as duas principais instituições de poder. Isidoro de Sevilha teve papel central nessa aproximação entre as instituições, pois contribuiu para o desenvolvimento do caráter sagrado da Monarquia. O pesquisador também salientou a importância de Bráulio de Zaragoza (590-651) no contexto analisado, por ter sido sucessor de Isidoro e ter vivido nesse período conturbado da primeira metade do século VII. Bráulio esteve presente no IV, V e VI concílios de Toledo, sendo considerado conselheiro dos monarcas Chintila, Chindasvinto e Recesvinto. Dessa maneira, o prelado esteve presente em momentos conturbados da história visigoda, período esse marcado por deposições e legitimações contraditórias.
Mesmo com a sacralização da realeza, na prática, as usurpações continuaram a ocorrer, sendo o IV Concílio de Toledo em 633 um exemplo disso. Suintila teve seu trono tomado por Sisenando em 631 que, com apoio da Igreja e dos francos, usurpou o trono. Tal acontecimento foi sui generis não pelo fato de ser uma usurpação, algo recorrente entre os godos, mas por ter sido legitimada no IV Concílio de Toledo. O referido concílio assemelhou Sisenando ao rei bíblico Davi, colocando-o como ungido do Senhor e tentando proteger o monarca de posteriores deposições. Esse cenário instável para os monarcas foi percebido em governos subsequentes, como o caso de Chintila (636-639) o qual sucedeu Sisenando. Everton Grein apontou que, no V Concílio de Toledo em 636, o então monarca teve por preocupação salvaguardar sua família e procurou legitimar-se enquanto governante. Com esses dados, pode-se perceber, mesmo com a sacralização da figura do monarca, sua segurança nem sempre foi assegurada.
Durante todo o terceiro capítulo, o pesquisador procurou ressaltar a relevância de Taio de Zaragoza, descrevendo sua inserção no cenário visigótico do século VII, bem como sua produção literária. Everton Grein, apontou como se dava a circulação dos manuscritos nessa sociedade, e também versou sobre a viagem de Taio a Roma. Grein salientou que “com efeito, nossas fontes da época, parecem de fato apontar que o fito da viagem de Taio foi a busca das obras de Gregório Magno” (GREIN, 2019, p. 139). O autor informou que as motivações que levaram Taio a ir para Roma possuem outras interpretações. Outro ponto evidenciado por Grein é a quantidade de epístolas produzidas no século VII, bem como suas potencialidades para se compreender tal contexto histórico.
Ao final do capítulo três, o autor analisou a obra Sentenças, escrita por Taio de Zaragoza, bem como a influência que Isidoro de Sevilha, Gregório Magno e Agostinho de Hipona tiveram nas obras do prelado. Grein ainda evidenciou que Taio de Zaragoza não era um simples compilador desses autores, mas alguém com uma leitura muito apurada e uma grande capacidade de síntese. O autor também relatou uma possível mudança na visão sobre o papel do rei e da realeza cristã no período de Taio de Zaragoza. Nesse sentido, o último capítulo teve como objetivo propor uma releitura, utilizando como base o livro V das Sentenças de Taio, sobre o pensamento político visigodo e as primeiras unções régias, tendo sugerido um novo ponto de vista sobre o tema.
No último capítulo, o autor fez uma exposição pormenorizada sobre a tese de Abilio Barbero de Aguilera, apontando como o visigotista construiu sua interpretação. Grein evidenciou a relevância de Isidoro de Sevilha na concepção da realeza visigoda cristã, e resumiu a perspectiva de Barbero de Aguilera sobre a teoria política isidoriana ao escrever que Compreendida desse modo por Abilio Barbero, a teoria política elaborada por Isidoro de Sevilha apresenta pelo menos três pontos essenciais a considerar; a) para Barbero, a doutrina política isidoriana deriva ante do aspecto teórico do que prático; b) ainda que as condições em que se produziu a teoria isidoriana fosse em virtude dos desmandos e dos crimes de Suintila, bem como a usurpação de Sisenando, o ponto fundamental da doutrina era atribuir legitimidade às ações do usurpador face a atmosfera política do reino naquele momento; c) finalmente, através da citada doutrina, Isidoro atribui à Igreja, e unicamente a ela, a auctoritas sobre a condução e a destituição do régio poder. (GREIN, 2019, p. 177).
Nesse sentido, Everton Grein argumentou que a doutrina política isidoriana teria um caráter mais teórico do que prático, tendo ressaltado as condições e as motivações de sua confecção. Outro aspecto salientado por Grein fora o fato de que, a partir do IV Concílio de Toledo, a Igreja passou a ter um papel fundamental como representante da nobreza, tendo sua influência ampliada no referido concílio. Ao final de sua obra, o pesquisador procurou demonstrar que a teoria política visigoda se iniciou no século VI com Leandro de Sevilha, tendo Bráulio e Taio de Zaragoza um papel expressivo nessa formulação ao longo do século VII. Dessa maneira, Everton Grein procurou mostrar que tal empreendimento não fora obra exclusiva de Isidoro de Sevilha.
Em relação às unções régias, diferentemente de Barbero de Aguilera que apontou para seu início no IV Concílio de Toledo em 633, Grein argumentou que tal prática teria se iniciado com Recesvinto em 653. Isso porque, ao analisar o escrito de Juliano de Toledo, Historia Wambae Regis, notou-se que o prelado fez menção ao fato de tal prática seguir um antigo costume godo. Tendemos a discordar de Grein em relação ao início das unções régias no reinado de Recesvinto. Na perspectiva de Barbero de Aguilera (1992, p. 68), é possível que as unções tenham se iniciado na época de Sisenando, haja vista que foi no IV concílio de Toledo onde se teve pela primeira vez a referência de que o rei seria um “ungido do Senhor”. Nas atas conciliares (VIVES, 1963, p. 217), podemos observar a alusão ao Salmos 105:15 onde se alerta a não tocar nos ungidos de Deus, bem como a associação de Sisenando à figura bíblica de Davi. Pode-se verificar que Sisenando adquiriu no referido concílio a aparência de um rei ungido de Deus, possuindo legitimidade para governar assim como o Davi bíblico de outrora. Dessa maneira, baseado na associação feita com a narrativa bíblica pelo concílio, tendemos a acreditar que Sisenando teria sido o primeiro monarca godo que experenciou a unção régia no Reino Visigodo.
A tese não apresentou ineditismo quanto ao tema, pois o início das unções régias no Ocidente goza de ampla bibliografia, mas teve sua inovação na proposta do pesquisador de apontar uma nova leitura sobre o início das unções régias, além do fato de ter ressaltado a relevância política de figuras como Leandro de Sevilha e Taio de Zaragoza, o que pode contribuir para o surgimento de pesquisas voltadas à compreensão do papel que esses prelados desempenharam em seus contextos.
Referências
BARBERO DE AGUILERA, Abilio. El pensamiento político visigodo y las primeras unciones regias en la Europa Medieval. In: BARBERO DE AGUILERA, Abilio. La sociedad visigoda y su entorno histórico. XXI, Siglo vinteuno de España. Madrid: Editores,1992. p. 1-77.
BLOCH, Marc. Apologia da história, ou o ofício do historiador. Rio de Janeiro: Zahar, 2002.
GARCÍA MORENO, Luis A. Prólogo. In: GREIN, Everton. De Leandro de Sevilha a Taio de Zaragoza: um estudo sobre a praxiologia política no Reino Visigodo de Toledo (séculos VI-VII). Curitiba: Editora CRV, 2019. p. 17-18.
GREIN, Everton. De Leandro de Sevilha a Taio de Zaragoza: um estudo sobre a praxiologia política no Reino Visigodo de Toledo (séculos VI-VII). Curitiba: Editora CRV, 2019.
THOMPSON, Edward Arthur. Los godos en España. Madrid: Alianza editorial, 2014.
VIVES, José. (Ed.). Concílios Visigóticos e Hispano-Romanos. Ed. Bilingue (Latim-Espanhol). Madrid: CSIC, 1963.
Vinícios da Silva Proença – Graduado em História pela Universidade Estadual Paulista “Júlio de Mesquita Filho”, Assis-SP, e Mestrando em História pelo Programa de Pós-Graduação da mesma Instituição. E-mail: vinicius-v-8@hotmail.com.
[IF]La integración regional en América Latina: Quo Vadis? El Mercosur desde una perspectiva sectorial y comparada | Mercedes Botto
Algunos libros son, de una forma más marcada y clara que otros, hijos legítimos de su tiempo porque reflejan el clima y el espíritu de la época en la que son gestados y nacen.
Tal es el rasgo distintivo del libro de Mercedes Botto.
Noviembre de 2015 presagió el inicio del giro neoliberal en la Argentina. Haciéndose este país eco de la nueva sintonía de Brasil, el otro ‘grande’ de la región, delineada a partir del impeachment a Dilma Roussef, su posterior destitución y ascenso de Michel Temer al gobierno y, finalmente, la asunción de Jair Bolsonaro. Ambos cambios de rumbo en dos de los ‘pesos pesados’ del MERCOSUR, auguraron el inicio de un nuevo escenario regional cuyas reconfiguraciones y consecuencias para el bloque, aún están teniendo lugar, en función de los interrogantes que expresa la reciente victoria de Alberto Fernández en materia de integración regional. Leia Mais
Mulheres e caça às bruxas: da Idade Média aos dias atuais | Silvia Federici
Silvia Federici nasceu em Parma, Itália, em 1942 e vem ganhando cada vez mais leitores e leitoras no Brasil. Em seus trabalhos discute sobre mulheres, gênero, trabalho e como a reprodução – e o trabalho doméstico/reprodutivo – são as chaves para compreender a desvalorização das mulheres na sociedade capitalista.
No livro “Mulheres e caça às bruxas”, lançado no Brasil em 2019, Federici faz uma retomada da discussão desenvolvida no livro “O Calibã e a Bruxa” de 2004, traduzido para o português pelo Coletivo Sycorax e publicado pela Editora Elefante em 2017. Naquele momento, Federici (2017) se preocupava em demonstrar como o processo de acumulação primitiva do capital foi alcançado também a partir da caça às bruxas da era moderna, num amplo e profundo processo de perseguição e disciplinarização dos corpos femininos, da sociabilidade e da reprodução, a incidir sobre a divisão sexual e na desvalorização (e não remuneração) do trabalho doméstico e reprodutivo. A proposta dela era alçar a caça às bruxas ao hall de elementos expostos por Marx sobre a acumulação primitiva, tais como a expropriação agrária dos cercamentos ingleses, o colonialismo, a pirataria e a usura (MARX, 1985). Apesar da centralidade nas relações sociais e no trabalho, não há um consenso se Federici efetivamente avança com as teses de Marx , porém, n’O Calibã, o acúmulo de fontes e experiências daquele processo extensamente analisado revelam, no mínimo, que o capital não teria tamanha força social sem a diminuição proporcional do poder horizontal e comunitário das mulheres. Leia Mais
Teoria do drone – CHAMAYOU (V-RIF)
Grégoire Chamayou. https://mutacoes.com.br/
CHAMAYOU, Grégoire. Teoria do drone. Tradução de Célia Euvaldo. São Paulo: Cosac Naify, 2015. Resenha de: KRITSKI, Pedro Mateo Bàez; AYMORÉ, Débora de Sá Ribeiro. Voluntas – Revista Internacional de Filosofia, Santa Maria, v.11, n.23. p. 1-6, jul. 2020.
À onisciência corresponde a onipotência1
Doutor em filosofia, pesquisador do CNRS – Centre Nacionale de Recherche Scientifique – desde 2010, especialista das obras de Michel Foucault (1926 – 1984) e de Immanuel Kant (1724 – 1804), o filósofo francês Grégoire Chamayou (1976 – presente) parece ter uma preferência pela análise das estratégias que os agentes políticos utilizam para administrar aqueles que estão sob sua tutela. Se na sua tese de doutorado, intitulada Les corps vils: Éxpérimenter sur les êtres humains aux XVIIIe et XIXe siècles (La Découverte, 2008), o autor se concentra na busca do conhecimento como justificativa para o uso desses corpos, em Les chasses à l’homme (La Fabrique, 2010) Chamayou conta a história da transformação e do uso do conceito de “caça” como teoria e prática do uso da força violenta para a dominação de indivíduos.
Os dois primeiros livros nos permitem traçar certa continuidade em relação ao seu terceiro trabalho, intitulado “Teoria do drone” (2015 [2013]), como o resultado da fusão de dois elementos de análise: a relação entre os conceitos de conhecimento e força violenta, que nortearam o seu estudo sobre os modos com os quais os agentes políticos submeteram os indivíduos em dois casos particulares da história. Podemos dizer que em “Teoria do drone” esses conceitos tomam a forma de um objeto real, material. O drone é definido por Chamayou como “[…] câmeras de vídeo voadoras, de alta resolução, armadas de mísseis”2. Em outras palavras, um “olho-que-tudo-vê” e que também é capaz de projetar força remotamente. A vigilância e a projeção de força materializadas em um objeto que prescinde de um homem embarcado (UCAV – unmanned combat air vehicule) são o mote do livro. O advento de uma tecnologia com tais características traz novos problemas que são explorados pelo autor, dentre os quais destacamos dois: (1) quais são os limites éticos e epistêmicos diante da grande enxurrada de informação gerada pela vigilância, teoricamente ilimitada, que esses objetos voadores oferecem? E, (2) como ficam a legitimação das guerras modernas e o Estado com essa nova forma de projeção de poder? Os Estados Unidos, segundo Chamayou, possuem mais de 6.000 drones de diferentes modelos e 160 Predators para uso da Força Aérea. A obra também estima que 2.640 a 3.474 pessoas foram mortas entre os anos de 2004 e 2012, no Paquistão. Segundo o autor, a superioridade tecnológica pode transformar a guerra numa prática unilateral, pois ela inibe o risco de morrer enquanto se mata3. O prólogo do livro suscita claramente essa imagem no leitor, ao narrar e transcrever partes de diálogos travados entre um operador e um piloto de drone durante uma missão no Afeganistão.
Mas antes mesmo de entrar nos efeitos do uso do drone, é preciso conhecer essa matéria estranha. Ao fazer uma genealogia desse objeto técnico, o autor nos leva para uma breve história do drone, tomando como origem dessa tecnologia a ideia do engenheiro John W. Clark. Segundo Chamayou, em 1965, ao refletir sobre as tecnologias para o enfrentamento de ambientes hostis, Clark apresenta três estratégias: o envio de uma máquina para sofrer a hostilidade, o envio de um homem superprotegido ou a utilização de veículo apropriado ao ambiente hostil. Nesta última opção, o comando do veículo seria feito por um indivíduo em ambiente seguro. A terceira opção, chamada tecnologia telequírica (de manipulação à distância) possui um ganho evidente: retirar do ambiente hostil o corpo biológico vulnerável4.
A história avança até a Segunda Guerra Mundial, na qual os drones são utilizados como alvo de treinamento, sendo chamados “drones-alvo” (target drones) pelo exército americano. No final dos anos 1970, os Estados Unidos cessam o desenvolvimento de drones, que foi continuado em outros locais. Como em Israel, que utiliza drones em 1973 no Yom Kippur (no combate contra as forças egípcias) para confundir a defesa inimiga; mesma tática utilizada, em 1982, na guerra contra os sírios, adicionando-se, no entanto, máquinas fotográficas aos aviões aeromodelo como modo de obter informações privilegiadas. Após o 11 de setembro de 2001, o exército dos Estados Unidos começa o uso massivo de drones após armá-los, com sucesso, com de mísseis anticarro5.
O resultado dessa história é que a adição de sensores e de atuadores no que antes era tido como um aeromodelo transforma substancialmente o objeto técnico: o drone amplia capacidades humanas. Com o poder de vigiar por meio da captação de imagens em instantes contínuos ou descontínuos, as câmeras embarcadas de um drone levam àqueles que os possuem mais perto da onisciência. Apesar de serem uma realização limitada do “olho-quetudo-vê”, o drone é capaz de estender o poder de vigilância e de monitoramento. Detalhando a dimensão desse poder ao leitor, Chamayou divide-o em seis princípios.
O primeiro princípio consiste no que ele chama de princípio do olhar persistente ou de vigília permanente6. O drone é capaz de se manter de um modo permanente em uma missão, pois tanto o piloto como o operador podem se revezar em turnos sem que a aeronave precise voltar à base. Aliada a essa persistência, temos o segundo princípio, o princípio da totalização das perspectivas ou de vista sinóptica7. Trata-se do poder que esses objetos possuem de ver tudo, uma vez que o drone carrega consigo dezenas de microcâmeras que permitem a extensão do campo de visão, cuja resolução apresenta uma escala variável.
O terceiro princípio importante para entender a capacidade de vigilância do drone, segundo o nosso autor, é o que diz sobre a capacidade de memória e de interpretação de dados. Descrito por Chamayou como princípio de arquivamento total ou do filme de todas as vidas8 esse princípio de vigilância traz a componente do tempo para a onisciência que surge através do uso do drone. Pela possibilidade de arquivar todos os dados de monitoramento remoto, temos, então, o poder de identificação e de controle da vida de indivíduos pela estocagem, indexação e análise das informações coletadas.
Toda tecnologia traz uma nova capacidade aos seres humanos, tais capacidades podem conduzi-los aos seus limites. Um problema relacionado ao grande poder de levantamento de dados é, justamente, quem irá interpretá-los. Como dar sentido aos dados brutos? Chamayou considera que a investigação desse tipo de problema já está em curso, na direção de construir “[…] sistemas cognitivos integrados para a vigilância automatizada”9. Isto é, há pesquisas direcionadas para a produção de “máquinas escribas”, que façam esse trabalho cognitivo de um modo automatizado. No futuro, segundo o autor, teríamos sistemas capazes de interpretar, filtrar e indexar dados, antecipando e mesmo facilitando o trabalho de pesquisa sobre as vidas registradas nesses extensos bancos de dados coletados pelos drones.
Sobre a vigilância permitida pelo uso do drone, ainda precisamos detalhar o quarto e o quinto princípios. No quarto princípio, a imagem é apenas um modo de obter informação. Dado que o drone é capaz de embarcar sensores que emulam os outros sentidos humanos, temos o princípio da fusão de dados10. O poder de onisciência do drone é composto por ouvidos e muitos outros órgãos análogos aos sentidos humanos. Isso leva ao problema da relação entre dados de naturezas distintas. Pois, enquanto os seres humanos muitas vezes esquecem boa parte das informações que obtém por meio dos sentidos, as informações coletadas pelos drones não perecem e, com isso, permitem a sua fusão com informações de outras fontes. Essa fusão de dados constitui a base para a composição dos padrões de comportamento e dos desvios realizados pelos vigiados, seja um indivíduo ou uma coletividade.
Naturalmente, ao princípio da fusão de dados, adiciona-se o princípio da esquematização das formas de vida11 que visa, basicamente, construir patterns of life com os dados coletados dos alvos da vigilância. A relação de dados espaço-temporais – com cronogramas que contém a localização, o deslocamento, os itinerários e os acidentes – é fundamental para o desenvolvimento de uma cartografia das vidas humanas. Com essa combinação de “onde” e “quando” os bancos de dados seriam úteis não somente para perseguir suspeitos, mas também para identificar novos elementos através de comportamentos fora do comum. Isto é, levantam-se dados para formar padrões e formamse padrões para detectar mais facilmente as anomalias e os desvios de comportamento.
Finalmente, a detecção de anomalias compõe o sexto e último princípio da vigilância do drone. O chamado princípio de detecção das anomalias e de antecipação preventiva12, que mostra o grau de vigilância permitido por esse objeto. A padronização de comportamentos por meio do levantamento de dados permite uma categorização entre o que é normal e do que é anormal. Com o conhecimento do passado comportamental dos indivíduos, é possível agir a partir do que se entende como o futuro das suas ações. E, assim, esse tipo de vigilância traz consigo uma vontade de antecipação, uma ação preventiva guiada por padrões referenciados em grandes bancos de dados. Ao invés de decisões humanas, transferem-se, ao que parece, a decisão ao “olho-que-tudo-vê” e que passa a ser tratado também como o que tudo sabe.
Invulnerabilidade? Efeitos na guerra e no Estado
Segundo Chamayou, na guerra tradicional, ou seja, sem uso de drones, há relação de reciprocidade: as duas partes envolvidas estimam perdas de efetivo. O drone, no entanto, projeta poder sem projetar necessariamente vulnerabilidade. Mesmo distante de suas fronteiras, é possível aumentar o poder de alcance das armas de telecomando, ao mesmo tempo em que se mantém o operador e o piloto em local protegido, distantes do local das operações. O telecomando possibilita a distância segura, que garante a invulnerabilidade.
Uma questão incontornável que é posta ao leitor do livro é a seguinte: se a guerra pressupõe a projeção de poder e de vulnerabilidade das partes envolvidas, que tipo de relação se estabelece quando se projeta apenas o poder, e não a vulnerabilidade? A resposta inicial de Chamayou é chamar esta situação de guerra unilateral. Porém, ao longo da obra a sua resposta se radicaliza ao ponto de denominar o uso de drones como meio para um homicídio fora de combate13.
Como dispositivo tecnológico, o drone altera não somente as relações entre os combatentes, mas também, e ao mesmo tempo, as relações entre a sociedade e o Estado. Tradicionalmente, a relação que o Estado entretém com os seus cidadãos muda conforme se encontre em estado de paz ou de guerra. Em estado de paz, a vida dos cidadãos depende do Estado. E, no estado de guerra, considerado como meio para retomar o estado de paz, o Estado expõe a vida dos cidadãos14. E é nesse ponto que a invulnerabilidade do indivíduo transferida para o coletivo gera efeitos surpreendentes.
Com o drone, Chamayou nos lembra, temos uma resposta possível ou ao menos uma alternativa para essa antiga questão que se coloca com a inversão do protego ergo obligo, dos tempos de paz, para o obligo ergo protegor, do estado de guerra: “[…] sabendo que quando o soberano expõe a vida de seus súditos na guerra não os protege mais, em que base ainda pode fundar o dever de obediência de seus súditos?”15. A tendência da “dronização” atribui segurança ao Estado liberal, ou seja, a capacidade de “[…] conciliar a restrição liberalsecuritária das finalidades da soberania do Estado com a manutenção de suas prerrogativas guerreiras. Fazer a guerra, mas sem sacrifício”16.
No entanto, no século XXI, a necessidade de preservação do combatente é reforçada pela criação dos dispositivos telecomandados. Se na Inglaterra do século XIX o pacifismo democrático encontrou no alistamento de indianos como novo meio para fazer a guerra sem custos para o cidadão inglês, evitando assim “[…] sacrificar vidas nacionais no altar do império”17, o drone, nos tempos contemporâneos, permite o militarismo democrático em outro patamar, ou seja, a guerra com os seus custos virtualmente eliminados pelo advento da máquina de guerra capaz de projetar invulnerabilidade.
Com os riscos sócio-políticos transferidos para o drone, toma-se em conta o impacto dele nas “[…] ferramentas da teoria econômica da decisão. Se o comandante-chefe democrático for por hipótese um agente racional, quais serão os efeitos dessa arma low cost em seu cálculo?”18. Segundo o autor, há uma tripla redução de custos no uso dos drones: a redução dos custos políticos, econômicos e éticos ou políticos, considerando os efeitos sentidos pela violência comedida19. Em certo sentido, com o drone, é mais barato ir à guerra.
A redução dos custos de guerra, por sua vez, acaba por fundir ambições de Estado e as ambições de mercado. E com essa fusão do “preservar o capital eleitoral” com o “vender novas armas”20, o poder de barganha que os trabalhadores possuíam no começo do século XX e durante a guerra fria vê-se solapado juntamente com muitas das vantagens econômicas e sociais obtidas pela independência do Estado em relação aos corpos humanos.
Deste modo, o drone é objeto central em um momento em que, segundo Chamayou, “[…] a história do Welfare State articula-se à do Warfare State”21. No caso dos Estados Unidos, em que parte significativa de sua população jovem permanece inapta para o serviço militar, o conflito armado passa por duas soluções: um reinvestimento do exército em material humano ou uma independência maior do exército com relação à mão de obra humana. O drone aparece como via para a segunda opção, tornando-se um: “Fazer a guerra sem pôr em risco a vida de seus próprios indivíduos. Conservar sem perder. Proteger, sempre”22.
As consequências políticas do uso desses objetos técnicos, para Chamayou, o fazem parte de uma das etapas de um sonho maior, ou de um desejo prático e real, de fabricação de “autômatos políticos”. O autor entende que a crença é de que, com a automatização, há perda da subjetividade humana pela distância do agente político possível pela máquina “Nesse modo de dominação, que procede pela conversão de suas ordens em programas e de seus agentes autômatos, o poder, que já era distante, passa a ser inapreensível. Onde está o sujeito no poder?”23. Para o autor, o sonho é de um poder sem corpo, concretizado pela imagem do robô. “O sonho é construir uma força sem corpo, um corpo político sem órgãos humanos – em que os antigos corpos arregimentados dos sujeitos teriam sido substituídos por instrumentos mecânicos que seriam, em rigor, seus únicos agentes”24.
Questões Finais
Ao ler a obra “Teoria do drone” não se percebe somente a história de um objeto técnico-militar, que aos poucos se torna financeiramente acessível para além das situações de guerra. A obra retrata muito bem as histórias de ideias e de vontades humanas que se cruzam ao serem veiculadas e potencializadas por esse meio técnico-militar de ação. No limite, o drone representa o desejo de concretização, pela via da técnica, de uma vontade de poder. Com origem na própria sociedade, esse ser criado tende a se diferenciar dela e a afetar sensivelmente as suas características essenciais. Uma via tecnológica para o antigo desejo humano da onisciência e da onipotência.
Finalmente, é possível pensar a atualidade da obra. As declarações de guerra contra um “inimigo invisível”, recorrentes nos discursos jornalísticos e políticos desde a declaração da pandemia gerada pela SARS COVID-19, denotam a vontade da sociedade pela adoção de meios de ação eficientes, orientadas pela tecnociência. Diante de uma doença que ameaça a espécie humana, expondo a vulnerabilidade, encontramo-nos talvez em mais um dos limiares entre a tecnologia de vigilância, seus usos e as suas consequências
Notas
1 CHAMAYOU, Teoria do drone, p. 47
2 Idem, p. 20
3 Idem, p. 21
4 Idem, p. 29
5 Idem, p. 36 – 37
6 Idem, p. 48
7 Idem, p. 48 – 49
8 Idem, p. 49
9 Idem, p. 51
10 Idem, ibidem
11 Idem, p. 52
12 Idem, p. 53
13 Idem, p. 174
14 Idem, p. 195
15 Idem, p. 196 – 197
16 Idem, p. 198
17 Idem, p. 204 – 206
18 Idem, p. 207
19 Idem, p. 207 – 208
20 Idem, p. 212
21 Idem, p. 213
22 Idem, p. 213 – 214
23 Idem, p. 228
24 Idem, p. 242
Pedro Mateo Bàez Kritski – Doutorando em Filosofia na Universidade de São Paulo, São Paulo, SP. E-mail: pedrokritski@gmail.com ORCID: https://orcid.org/0000-0002-3603-2624
Débora de Sá Ribeiro Aymoré – Professora Substituta de Filosofia da Universidade Federal do Paraná, Curitiba, PR. E-mail: deboraaymore@gmail.com ORCID: https://orcid.org/0000-0003-1384-6681
[DR]
A short history of European law: the last two and a half millennia | Tamar Herzog
Dentre os gêneros da literatura jurídica, manuais e textos introdutórios ocupam uma posição bastante singular: por se tratar de uma primeira leitura sobre determinado tema, eles não devem adotar uma complexidade que assuste o leitor iniciante, ao mesmo tempo que precisam se afastar de lugares comuns, de visões metodologicamente ultrapassadas e mesmo de conteúdo materialmente pouco aprofundado. Não é incomum se deparar com o argumento de que, como os manuais são uma leitura inicial, podem deixar pontos abertos (ou mesmo sem uma precisão integral em tudo o que se pretenda abordar) a serem preenchidos por estudos mais específicos, os quais só seriam feitos por quem necessitasse ou optasse pelo aprofundamento do conhecimento na área.
Ao adotarem essas estratégias, muitos autores de manuais apresentam textos deficientes que frequentemente refletem um déficit também na sua formação, o que se torna facilmente perceptível ao leitor mais atento. O resultado acaba materializando um ciclo vicioso, pois manuais fracos dificilmente inspirarão alunos a se tornarem pesquisadores na área. Por outro lado, manuais publicados por autores com uma formação sólida tendem a ter a qualidade necessária para o duplo objetivo de qualquer obra com essa natureza: servir como ponte para o aprofundamento da minoria que decidir se especializar e, para a maioria, fornecer subsídios mínimos para uma compreensão ampla e adequada das principais discussões da área específica. Leia Mais
screver história do direito: reconstrução/ narrativa ou ficção?
Com a publicação do livro de Michael Stolleis (2020)2 a literatura de teoria da história do direito em língua portuguesa ganha um fecundo estímulo.3
O campo da teoria e metodologia da história é uma especialização consolidada, com congressos e periódicos próprios. No Brasil, já há uma volumosa bibliografia a respeito traduzida, com peso maior para a linhagem francesa (de Bloch e Braudel a De Certeau, Ricoeur e Hartog, afora tantos outros), mas também da língua inglesa (Collingwood e Hayden White), italiana (Ginzburg) e alemã (Koselleck e Rüsen)4. Estes textos são referência inescapável para boa parte da pesquisa em história do direito produzida em âmbito universitário entre nós. A lacuna maior se dá justamente para a bibliografia específica de teoria e metodologia da história do direito (Fonseca, 2011; Paixão, 2002).5 Embora sem o nome de fantasia de “teoria da história do direito” ou “legal metahistory”, há muita reflexão metodológica acumulada, com alguma institucionalização6 , se bem que, na maior parte das vezes, esta reflexão ocorre (quando se dá explicitamente) entrelaçada com a pesquisa monográfica sobre um objeto qualquer. O livro de Stolleis, pois, é um convite para uma reflexão atenta e destacada dos pressupostos teóricos e metodológicos da escrita da história do direito em diálogo com a teoria da história. Leia Mais
Authoritarianism and corporatism in Europe and Latin America: crossing borders | A. C. Pinto e F. Finchelstein
Para aqueles que se aventuram em entender os corporativismos do século XX, impressiona a amplitude e a diversidade da documentação produzida sobre o assunto, assim como da literatura nas ciências sociais que desde então tentou interpretar o fenômeno. O interesse, que faz deste um tema clássico nas ciências sociais, não é de todo fortuito. Os modelos corporativistas formularam respostas teóricas e institucionais para um dos problemas fundamentais da política moderna: a conciliação da diversidade dos interesses sociais com a unidade do Estado, então, há pouco mais de um século, diante do surgimento de grupos organizados de uma sociedade de massas (Gagliardi, 2014). Na definição conhecida de Philippe Schmitter, recuperando a previsão confiante de Mihail Manoilescu, o século XX parece ter sido o século do corporativismo (Schmitter, 1974). Leia Mais
Memórias da plantação: episódios de racismo cotidiano | Grada Kilomba
Em 2008, a intelectual negra, filósofa e psicanalista portuguesa Grada Kilomba, cuja família tem origem nas ilhas de São Tomé e Principe e em Angola, teve sua tese de doutorado laureada com a “mais alta (e rara) distinção acadêmica” (KILOMBA, 2019, p. 12), no doutoramento em Filosofia pela Universidade Livre de Berlim, Alemanha. Nesse mesmo ano, a tese foi publicada na Alemanha com o título Plantation Memories: Episodes of Everyday Racism. No Brasil, o livro foi traduzido e publicado, em 2019, pela editora Cobogó.
Antes do doutorado na Alemanha, Grada Kilomba realizou o curso de Psicologia Clínica e Psicanálise no Instituto Superior de Psicologia Aplicada (ISPA) e trabalhou no Hospital Júlio de Matos, em Lisboa, com pacientes sobreviventes de guerra. Neste período, se aproximou de uma perspectiva psicanalítica pós-colonial e de uma abordagem subjetiva e fenomenológica da pesquisa científica. Essas são marcas substanciais da obra da autora. Leia Mais
La libertad religiosa en Estados Unidos. Historia de un experimento constitucional | John Witte e Joel Nichols
Resenhista
José Antonio Abreu Colombri – Doutor pela Universidade de Alcalá (Espanha) http://orcid.org/0000-0002-8698-6493
Referências desta Resenha
WITTE, Jonh; NICHOLS, Joel. La libertad religiosa en Estados Unidos. Historia de un experimento constitucional. Pamplona: Editorial Aranzadi, 2018. Resenha de: COLOMBRI, José Antonio Abreu. Escrita da História, v.7, n.14, p.241-246, jul./dez. 2020. Acesso apenas pelo link original [DR]
La Guerra del Paraguay y la construcción de la identidad nacional | María Victoria Baratta
Resenhista
Silvina Sosa Vota – Universidad de Santiago de Chile. Estudiante de Doctorado en Historia. USACH
Referências desta Resenha
BARATTA, María Victoria. La Guerra del Paraguay y la construcción de la identidad nacional. Buenos Aires: SB, 2019. Resenha de: VOTA, Silvina Sosa. Historia y conflictos bélicos: nuevas formas de abordaje. Escrita da História, v.7, n.14, p.247-250, jul./dez. 2020. Acesso apenas pelo link original [DR]
Figuras da História | Jacques Ranciére
Resenhista
Hilário Correia Ramos – Universidade Federal de São Paulo. Mestrando em História pelo PPGH da Unifesp (Guarulhos).
Referências desta Resenha
RANCIÉRE, Jacques. Figuras da História. São Paulo: Editora Universidade Estadual Paulista, 2018. Resenha de: RAMOS, Hilário Correia. Negacionismo, Arte e História. Escrita da História, v.7, n.14, p.251-255, jul./dez. 2020. Acesso apenas pelo link original [DR]
A História (in)Disciplinada: Teoria, ensino e difusão de conhecimento histórico | Rodrigo Turin, Arthur Avila e Fernando Nicolazzi
Arthur de Lima Avila. Aquivo pessoal. http://www.ufrgs.br / 2012.
Em um contexto de (auto)reclusão, uma das ações possíveis para desacelerar o avanço de uma pandemia sem precedentes, as infindáveis questões postas aos cientistas dos campos da epidemiologia e infectologia também capturam a área das humanidades. Ao mesmo passo em que muitos anseiam pela cura imediata dos corpos e das tessituras econômicas e políticas da sociedade, outros, fustigados pelo isolamento e suspensão do cotidiano, também repensam as formas de experienciar o tempo. Na historiografia, muitos dos grandes textos paradigmáticos versaram sobremaneira a respeito do alcance universal desses momentos críticos para as nossas experiências subjetivas. Seja a morte de um rei, a inauguração de uma nova ordem política, a erupção de um conflito ou a derrocada de um grande projeto internacional, conflagrações limites sempre foram objeto dos historiadores. Como uma das formas disciplinares de se organizar e compreender as relações com o tempo, a história institucionalizada no interior da academia está, face à crueza de uma pandemia, sob o imperativo de novos desafios. Leia Mais
Renato Kehl e a eugenia no Brasil: ciência, raça e nação no período entreguerras | Vanderlei Sebastião de Souza
O livro de Vanderlei Sebastião de Souza, professor adjunto da Universidade Estadual do Centro-oeste (Unicentro-PR), consiste em um estudo sobre a atuação do médico Renato Kehl (1889-1974) como organizador do movimento eugênico brasileiro, entre 1917 e 1932. Originalmente apresentada como dissertação de mestrado no Programa de Pós-graduação em História das Ciências e da Saúde, da Fundação Oswaldo Cruz (Fiocruz), no Rio de Janeiro, a pesquisa se baseou em amplo repertório de fontes bibliográficas e do arquivo pessoal de Kehl, incluindo atas e anais de congressos, artigos de periódicos e correspondências, contido no acervo do Departamento de Arquivo e Documentação da Casa de Oswaldo Cruz/Fiocruz.
Souza analisa os fatores que levaram a mudança nas concepções eugênicas de Kehl, a partir de finais da década de 1920. Conforme o argumento desenvolvido no livro, tal mudança se traduz pela passagem de um conceito amplo de eugenia e que esteve muito próximo dos ideais de reforma do ambiente social do movimento médico-sanitarista, para uma eugenia com fronteiras mais bem delimitadas e caracterizada por medidas radicais como o exame médico pré-nupcial obrigatório, a esterilização compulsória e a seleção dos imigrantes segundo critérios raciais. Leia Mais
La psiquiatría más allá de sus fronteras: instituciones y representaciones en el México contemporáneo | Andrés Ríos Molina
O livro La psiquiatría más allá de sus fronteras: instituciones y representaciones en el México contemporáneo, como o próprio título indica, tem como objetivo explorar as formas como a psiquiatria se relacionou com os campos sociais, políticos e culturais no México, ultrapassando as fronteiras da clínica. Coordenada por Andrés Ríos Molina (2017), a obra reúne autores que, a partir de metodologias e aportes teóricos diversos, procuram explorar as relações estabelecidas entre sociedade e psiquiatria sob o viés da história cultural. Para desenvolver esse tipo de análise, eles partem de um primoroso, variado e inovador conjunto de fontes, que envolve desde planos educativos, correspondência administrativa, cartografias, imagens publicitárias, fotografias, fotonovelas até comics.
Os cinco capítulos que compõem a obra se estruturam em torno de um duplo viés historiográfico, privilegiando, por um lado, o estudo das instituições educacionais, médicas e governamentais onde a psiquiatria desempenhou um papel relevante e, por outro, as representações culturais sobre a loucura, tanto no âmbito do discurso como da prática, disseminadas em múltiplos espaços da Cidade do México. Nesses capítulos são apresentados outros atores sociais, além dos médicos e psiquiatras, como pedagogos, administradores públicos, empresários e fotógrafos, entre outros, que também se preocuparam em alguma medida com questões relacionadas às enfermidades mentais. Leia Mais
Pasteur’s empire: bacteriology and politics in France, its colonies and the world | Aro Velmet
Fruto de tese de doutorado, Pasteur’s empire combina ferramentas analíticas próprias à história da ciência, à história da medicina e à história global a fim de mapear as consequências políticas e científicas do encontro entre a microbiologia e o império francês. Cronologicamente, o livro abarca uma faixa de tempo compreendida entre o início da colonização francesa na Indochina, na última década do século XIX, até a capitulação de 1940, que encerra oficialmente a Terceira República. Geograficamente, embora tenha uma pretensão quase totalizante expressa em seu título, o livro recobre sobretudo a França e as colônias da Indochina (atuais Vietnã, Laos e Camboja), da Tunísia e do Senegal (este último parte integrante da então África Ocidental Francesa).
Aro Velmet trabalha um tema em particular em cada capítulo, indo desde a gestão de doenças epidêmicas como a peste bubônica, a febre amarela e a tuberculose em alguns desses espaços coloniais, passando pela tentativa dos pasteurianos em estabelecer um monopólio sobre a produção e venda de álcool na Indochina ou pela transformação geral dos pasteurianos, “monges ascetas” na metrópole, em grandes capitalistas coloniais. Após essa viagem por pelos menos três continentes ao longo de quase 50 anos, Velmet conclui que essa época pasteuriana na história da medicina possui características muito próximas da era atual: trabalho em rede, conectado ao mercado global e capaz de fornecer soluções orientadas para as causas biológicas e não sociais dos problemas. Em razão dessa similaridade, Velmet afirma que o deslocamento da microbiologia da França para as suas colônias desvela uma possível origem da saúde global. Leia Mais
Los niños de Asperger. El exterminador nazi detrás del reconocido pediatra | Edith Sheffer
Los diagnósticos clínicos del pasado no surgieron del ingenio de una mente aislada; porel contrario, son históricos en la medida en que fueron pensados, forjados y modificados en una atmósfera intelectual específica. La psicopatía autista propuesta por el reconocido pediatra Hans Asperger en su tratado de 1944 refleja mucho del espíritu de una época de segregación racial y asesinatos sistemáticos perpetrados por el régimen del Tercer Reich. Ésta es la propuesta de la historiadora Edith Sheffer en su libro Aspeger’s Children: The Origins of Autism in Nazi Vienna (2018), traducido por editorial Planeta bajo el título Los niños de Asperger. Elexterminador nazi detrás del reconocido pediatra (2019). La obra de la catedrática de la Universidad de California, Berkeley, se suma a otras investigaciones que evidencian la participación de Hans Asperger con altos funcionarios higienistas, médicos eugenésicos y psiquiatras supremacistas integrados al sistema de exterminio nazi.1 Sin embargo, Sheffer centra su mirada en historizar las vidas y el destino de los niños a manos de los profesionales que juzgaron sus mentes. El libro tiene como propósito analizar las raíces ideológicas, políticas y culturales que permitieron el descubrimiento, la comprensión y las transformaciones clínicas de la enfermedad autista en el contexto de la Europa de entreguerras. Se trata de una obra que se inscribe en un cruce de caminos: la biografía intelectual, la historia política, la historia social y la historia de la psiquiatría, en razón de que su objeto de investigación está situado en diferentes campos del conocimiento, lo que le imprime agilidad narrativa presentando historias transversales alo largo de sus capítulos. Leia Mais
A Global History of Convicts and Penal Colonies | Clare Anderson
La existencia de campos o centros de “reeducación” en la República Popular China viene siendo denunciado por la comunidad internacional. Millones de personas pertenecientes a la minoría étnica de los uigures, asentado sobre todo en la región de Sinkiang, han sido recluidos en estos campos en los últimos años.1 Sin embargo, el uso de colonias o campos de concentración es una práctica de muchos siglos. El traslado de grupos de personas (criminales, indeseables, vagabundos u opositores políticos) de una zona a otra con propósitos de educación, castigo, trabajo, colonización se ha desarrollado por todo el mundo. Leia Mais
Santiago Londoño Londoño/ el hombre y la leyenda | Javier Amaya
En Pereira nació hace 100 años Santiago Londoño Londoño. Fue médico oncólogo, piloto de avión, cultivador de café, concejal y diputado, homosexual confeso, mecenas de las artes y miembro activo del Partido Comunista Colombiano, a quien le dejó por testamento su cuantiosa herencia. Su vida generó tantos efectos sociales, políticos y de salubridad pública, que su recuerdo ha quedado imborrable en el Eje Cafetero y generado siempre, en vida y muerte, un respeto por sus ideas y una admiración por su generosidad. Como lo repite el escritor Javier Amaya en su obra Santiago Londoño Londoño, el hombre y la leyenda, hasta Luis Carlos González, el poeta de la ruana, le dedicó un poema que termina «en el surco sembrado de sus nobles favores / crece el trigo silente de los gratos deudores / que le pagan la vida pronunciando su nombre». Leia Mais
Resignificando la historia de la Universidad Tecnológica de Pereira. AJUTP: Memorias que no se jubilan | Ramírez Correa, Jhon Jaime, Anderson Paul Gil Pérez, Natalia Agudelo Castañeda
Parece pretencioso el título que los autores Correa, Gil y Agudelo han definido para la publicación de su trabajo, que es producto de un proceso de investigación de largo aliento con la Asociación de Jubilados de la Universidad Tecnológica de Pereira. Al propósito de resignificar la historia de la institución, en efecto, subyacen varios intereses de gran calado, entre los que se encuentran la superación de la fundación como matriz explicativa del desarrollo de la Universidad, el carácter teleológico que acompaña las revisiones documentales realizadas en función de las proyecciones estratégicas y la reivindicación de un grupo —los jubilados— que reclama participación en la conducción de la alma mater. Leia Mais
Vida de mujeres: entre la sumisión y la subversión | Lorna Polo-Alvarado
Si la preocupación por la vida de mujeres no se ha convertido en una de las temáticas más importantes y fascinantes de los últimos tiempos en la academia hispanoamericana, al menos el texto de la investigadora Lorna Polo-Alvarado examina con bastante claridad la situación de la mujer en el pasado. La cultura popular e histórica, los legados de la misoginia y el chauvinismo occidental enraizado en la cultura y la literatura de todos los tiempos aparecen puntualmente en el análisis del libro en cuestión. Por lo tanto, la literatura de mujeres y las convenciones de género emergen en la narrativa de Vida de mujeres para causar interesantes conflictos en medio de la tradición masculinizante que ha plagado la formación de Occidente. Dicho lo anterior, cabe decir que ha existido una perenne dislocación de conceptos que sugieren la perpetuación de servilismo y esclavitud en el imaginario lingüístico y cultural de la familia y su respectiva asignación de roles de género. Leia Mais
Entre la política y el discurso: Uruguay turístico (1960-1986) | Rossana Campodónico
El libro de Rossana Campodónico Entre la política y el discurso: Uruguay turístico (1960-1986) es una adaptación de su tesis de Maestría en Desarrollo y Gestión del Turismo defendida en el 2017 en la Universidad Nacional de Quilmes (Argentina). Campodónico es una de las principales especialistas de la historia del turismo en el Uruguay y la aparición de esta obra viene a sumarse a su larga lista de publicaciones sobre la temática. En un campo de estudio que se encuentra en construcción y atravesando un crecimiento acelerado desde los últimos años, este es sin dudas un aporte por demás significativo.
En el libro se estudia la evolución del turismo en Uruguay entre 1960 y 1986 mediante el abordaje de dos aspectos: por un lado, la política turística del país expresada mediante documentos gubernamentales y privados; y por el otro, la promoción publicitaria de atractivos y modalidades turísticas. Leia Mais
Modernizar el castigo. La construcción del régimen penitenciario en Tucumán/1880 – 1916 | Luis González Alvo
A poco más de 5 años de su primera edición, Prohistoria vuelve a publicar la investigación de Luis González Alvo sobre el desarrollo del sistema penitenciario en la ciudad de San Miguel de Tucumán entre los años 1880 y 1916. El temprano trabajo de González Alvo propone un estudio de las causas que empujaron a la construcción de una penitenciaría en la provincia, sondeando en los motivos de la “decisión política” que llevó a considerarla como una necesidad. Elemento que discutirá en el correr del trabajo poniendo en entredicho algunas de las premisas clásicas de las motivaciones que generaron un oleaje de reformas en América Latina. En “Modernizar el castigo” el autor se plantea ahondar en los objetivos de los impulsores del edificio y en los móviles de quienes lo dirigieron durante el período. La obra se encuentra dividida en ocho capítulos y un anexo en el que se reproduce el Reglamento Interno de la Cárcel Penitenciaria. Presenta además una minuciosa labor de exhumación de imágenes a la que adiciona la reconstrucción de planos que dan cuenta de su arquitectura. El primer capítulo dota del contexto necesario al impulso reformista, considerando el “despegue azucarero” tucumano y el proceso de modernización de la provincia, su convulsionada situación política y los cambios económicos, demográficos, sociales y culturales. Precisamente, estos últimos resultarían de particular importancia como motor de las transformaciones a partir de la difusión de las principales teorías criminológicas y penitenciarias. La visita de Enrico Ferri, sostiene el autor, impactará fuertemente en el desarrollo de la criminología local que tuvo como horizonte el penitenciarismo porteño. En el capítulo siguiente, González Alvo se detiene en el derrotero de la normativa penal a partir de las definiciones constitucionales (tanto nacionales como provinciales) y la sanción de una codificación penal que supere la yuxtaposición legal existente. Leia Mais
Aqueous Territory: Sailor geographies and New Granada’s Caribbean World | Ernesto Bassi
Bassi inicia en su libro, cómo la historia ha sido reforzada a través de narrativas sobre el tiempo y muy pocas veces, se tiene en cuenta el espectro espacial. Es decir, los historiadores, a veces no tenemos en cuenta la dimensión espacial para analizar los procesos históricos que se estudian. En este sentido, Bassi pone de ejemplo a Cartagena y como su “horizonte de expectativa” se había ligado en algún momento a una Cartagena Británica, dada la lógica de la guerra de las independencias, y cómo este episodio, se toma como algo anecdótico dentro de esas narrativas para explicar estos procesos históricos y no como el espacio, había también influido para que los dirigentes cartageneros pensaran en esa posibilidad, dada la relación que tenía Cartagena con el Caribe. Leia Mais
Victoria Kent al frente de las prisiones españolas (1931- 1932). El sistema penitenciario en los inicios de la Segunda República | Ricardo M. Mata y Martín
Históricamente, las instituciones penitenciarias han sido víctimas de un olvido casi excluyente dentro de las políticas públicas de gobierno, no sólo en cuanto a los pocos recursos económicos, sino también en el escaso tiempo, dedicación y supervisión para su estudio y análisis. Asimismo, dentro de la misma línea de desatención que se repite en la mayor parte de los gobiernos del mundo, se señala a la sociedad, que de manera directa y espontánea la destierra. Leia Mais
Zé Dirceu Memórias. Vol.1 | José Dirceu
José Dirceu de Oliveira e Silva, nascido em 16 de março de 1946, na cidade mineira de Passa Quatro, graduado em Direito pela PUC-SP, ex-ministro de Estado Chefe da Casa Civil da Presidência da República, é o autor da obra aqui resenhada, intitulada: Zé Dirceu memórias Volume I, que fora escrita ao longo de 2018, enquanto estivera preso no Complexo Médico-Penal, de Pinhais, em Região Metropolitana de Curitiba. Com efeito, por si só, seu nome atrai olhares curiosos e atenções midiáticas, sejam de simpatizantes à sua trajetória de vida, sejam de críticos.
José Dirceu, como um político e personagem social recente da vida política brasileira, atinge sua significância ao relatar em sua obra momentos marcantes de atuação, de particular relevância para compreensão de seu trajeto em momentos chave da história do Brasil, como por exemplo, sua luta no movimento estudantil no enfrentamento à ditadura civil-militar (1964 – 1985), seu exílio em Cuba (1969-1974) com direito a relatos dos encontros com Fidel Castro, a criação do Partido dos Trabalhadores (PT) em 1980, a elaboração da Constituição entre os anos 1987 e 1988, o movimento “Fora Collor” em 1991, e a queda por impeachment do ex-presidente em 1992, a chegada do PT ao poder com Luiz Inácio Lula da Silva (Lula) na presidência (2002-2010), o escândalo do mensalão em 2005 e a recepção do mesmo pela mídia. Leia Mais
Del Instituto de Criminología al Instituto de Clasificación. Origen/funciones e informes criminológicos (1907-1960) | Carmen Graciela Rodríguez López
La discusión acerca de la influencia del discurso criminológico positivista en la gestión penitenciaria argentina es de larga data y plena de matices. Más allá de ciertas –y discutibles- generalizaciones, sin dudas uno de los ámbitos en donde más se puede percibir esta presencia es en los institutos o gabinetes criminológicos creados en algunas unidades de jurisdicción nacional. Pero incluso en este ámbito específico –lejos de los pantanos punitivos provinciales (Caimari, 2004)- 1 podríamos preguntarnos por la existencia de una impronta puramente local, con claras muestras de originalidad e innovación. Es precisamente en este ámbito donde se detiene el libro de Carmen Rodríguez López, ocupándose con rigor de un tema poco abordado en la tradición historiográfica local. También es infrecuente ver semejante despliegue de fuentes bibliográficas y documentales, y para quienes nos dedicamos a estos temas, se trata de un hallazgo sumamente valioso. Leia Mais
Los radicalismos en la democratización política | Bernardo Carrizo
Este libro de Bernardo Carrizo es el fruto de la metamorfosis de su tesis de maestría, defendida en la Universidad Nacional del Litoral en 2012 y que en 2014 fuera distinguida como la mejor tesis del área de Ciencias Humanas elaborada en universidades nacionales con sede en la provincia, en el marco del programa de Fortalecimiento del sistema de investigación y desarrollo impulsado por la Secretaría de Estado de Ciencia, Tecnología e Innovación de la provincia de Santa Fe. De acuerdo a lo planteado por el historiador, los años que transcurrieron desde aquel momento hasta la efectiva publicación de la obra implicaron un proceso de maduración intelectual que posibilitó poner en diálogo el escrito inicial con nuevas producciones historiográficas gestándose así nuevos matices y reflexiones.
El autor se propuso indagar sobre el radicalismo en un espacio subnacional, la provincia de Santa Fe, en un marco temporal que abarca desde 1910 hasta 1916, aproximadamente. El abordaje del objeto desde una variación de las escalas de análisis (local, provincial, regional y nacional) le permitió captar particularidades en ciertos fenómenos que desde una perspectiva nacional —cuasisinónimo de bonaerense habían adquirido un cariz homogéneo. Desde esta óptica, la experiencia de la temprana democracia electoral santafesina estuvo signada por la yuxtaposición de novedosos instrumentos prescriptivos y prácticas cimentadas en un mundo conservador que se mostraban resistentes. Al poner el foco en la Unión Cívica Radical de Santa Fe (UCRSF), nos posibilita adentrarnos en el vínculo nación-provincia en clave electoral y en la relación entre dos organizaciones partidarias que se encontraban, en principio, comprimidas bajo un mismo sello. Leia Mais
Universidad, revolución y dólares | Vania Markarian
Desde hace ya algunos lustros, la llamada historia reciente no solo ha proliferado en obras sino que, además, transitó una fuerte renovación historiográfica. En ese movimiento, merece enmarcarse el libro recientemente publicado de Vania Markarián. El texto trata de dos polémicas universitarias de mediados de los sesenta en torno a las implicancias de financiar la investigación científica con fondos provenientes de Estados Unidos. En este contexto, evidencia cómo los procesos de modernización académica pueden ser conducidos bajo diferentes signos político-ideológicos, incluso —aunque pueda parecer contraintuitivo— durante momentos de fuerte radicalización política, signada por el antimperialismo.
El libro puede ubicarse, como refiere su propia autora, en la intersección entre una historia de la educación superior, fuertemente influenciada por la historia intelectual, con los estudios del pasado reciente, con énfasis en el campo de los estudios de la Guerra Fría. Leia Mais